Les mauvais présages du citoyen Gates

Bill Gates est le milliardaire boutonneux que tout le monde connaît, l'homme le plus riche du monde et le cerveau qui régit dans l'ombre le destin de millions de PC. Mais si tout ceci n'était que le fruit d'un dessein plus vaste?
Intéressons-nous tout d'abord aux nombres, qui parlent d'eux-mêmes. Le nom "Bill Gates" a neuf lettres. Le nom de son entreprise, Microsoft, compte aussi neuf lettres. En tout, on a dix-huit lettres, soient trois fois six. 666, ça ne vous rappelle rien? Mais oui, c'est le nombre du Malin! Bien sûr, quelques esprits forts m'objecteront que c'est un hasard, mais si on y réflechit, rien n'est dû au hasard : c'est Bill Gates lui-même qui a choisi la raison sociale de son entreprise. Pensez-vous qu'un cerveau aussi démoniaquement brillant aurait pu choisir "au hasard" un tel nom sans en percevoir immédiatement toutes les implications?
Maintenant, passons aux lettres. Tout dans l'univers microsoftien est fait pour plonger l'utilisateur dans un monde hanté par l'ésotérisme et l'adoration du démon. Les noms des logiciels-phares de la société sont révélateurs d'une volonté délibérée de plonger l'âme de l'utilisateur dans les tourments de la damnation. Le traitement de texte Word, en anglais "mot", nous renvoie à l'essence même de la magie : le verbe. Le "mot" du maître soumet la nature, fait plier les volontés, évoque les esprits malins. A priori, Excel paraît en comparaison bien anodin, on y reconnaît une volonté d'"exceller". Mais si l'on se penche de plus près, on voit apparaître un jeu de mot de type X-cell, cell signifiant cellule en anglais. Et ce logiciel lui-même, que prétend-il faire? Emprisonner les nombres et les mots, qui sont l'oeuvre de Dieu, dans des "cellules" pour mieux les manipuler! Une entreprise du plus haut démoniaque. Enfin, Excel peut s'ébréger en XL (ce que font même les documents commerciaux de Microsoft), ce qui, en numération latine, correspond au nombre quarante. Or quarante est tout sauf un nombre innocent : c'est le nombre de jours qu'a duré le déluge envoyé par Dieu pour noyer l'humanité dévoyée, et c'est le nombre d'années que les Hébreux ont passé dans le désert en punition de leur impiété. Un nombre maléfique donc, lié aux catastrophes et à l'ire divine. Et qu'est-ce que ce "Windows" (fenêtres), qui est la clé de voûte du système? Un passage permettant de voir "au-delà des murs", une lucarne sur un monde normalement interdit aux hommes? Voyons le logo de ce système d'exploitation : c'est la représentation onirique d'une fenêtre volante, flottant dans un ciel nuageux. En regardant par la fenêtre, on voit un monde merveilleux et coloré que Microsoft nous promet. Après cette promesse, ne sera-t-on pas tenté de passer les "grilles" (gates...) pour voir ce qui est de l'autre côté? Microsoft nous y invite, même si la voix enjôleuse des sirènes a cédé le pas à l'insistante sollicitation d'un service commercial efficace. Mais méfions nous, mortels que nous sommes, des paroles melliflues et des mignardises sucrées. N'est-ce pas l'attribut de Satan que d'être le prince du mensonge?
Car je vous le dis, Bill Gates est Satan en personne! Chaque jour, des millions de travailleurs innocents communient sans le savoir dans son culte impie, et ruse suprême, ils payent pour celà! Détournez vos faces du visage du malin qui vous sourit pour mieux dévorer vos âmes, détournez vos doigts des claviers distordus par la main du diable et des souris sans boules mues par l'incompréhensible sorcellerie d'une lueur rouge comme le sang. Aspergez d'eau bénite les unités centrales infectées par le virus du Démon avant qu'il ne soit trop tard. Déjà, sur cette toile de cuivre qui ne dort jamais, de serveur en serveur, se répêtent, se répercutent et s'amplifient les mantras sans fin des codes d'erreur de Microsoft, déjà, les hordes d'avocats oublieux des anciennes frontières pourchassent les résistants à l'Ordre Nouveau, déjà les cieux s'obscurcissent. Courage mes frères, Armagueddon approche, et n'oubliez pas que seuls les justes seront sauvés.