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Petite Présentation de la Lutte Chinoise
Note: En chinois, la lutte chinoise se dit "shuai jiao", ce qui signifie littéralement "lutte pour faire tomber". Nous préférons le terme de "quan jiao", "lutte au poing", pour ne pas oublier que la lutte traditionelle inclut également des techniques de frappes.

La lutte chinoise regroupe des techniques qui ont évoluées et se sont affinées avec l'histoire de la Chine. On est maintenant bien loin des deux gars d'une tribu qui pour s'affronter se harnachaient d'une solide coiffe munie de deux cornes, pour imiter deux taureaux qui s'affrontent. La loi du plus fort était toujours la meilleure. Le gagnant n'insistait pas. Comme l'animal, il avait prouvé sa supériorité, à quoi bon continuer à écraser l'adversaire. C'est ainsi qu'en temps de guerre, avant chaque bataille, on envoyait le plus fort des hommes se livrer à un duel avec le champion de l'armée adverse.

Par ailleurs, toutes les guerres en Chine avaient recours aux civils qui étaient aussi paysans, gardiens de troupeaux, porteurs… Ce sont eux qui, selon leur métier, leur morphologie, devenaient les soldats d'armées de plus en plus fortes, parce qu'à chaque défaite les hommes passaient dans l'armée adverse afin de pouvoir survivre. Ils apportaient ainsi leur savoir-faire dans la troupe, par le biais d'entraînements et de compétitions internes (qui existent toujours aujourd'hui dans l'armée chinoise) prouvant que leurs techniques étaient les meilleures.

Pour les connaisseurs friands de récits guerriers, Les Trois Royaumes (un des romans chinois les plus connus) débute par un combat de lutte entre les célèbres Zhang Fei et Guan Yu, qui se solde par un pacte fraternel.
Aujourd'hui encore, les techniques de "qinna" (clés) utilisées dans la police chinoise viennent de la lutte chinoise.
En Chine, la lutte est un art martial traditionnel, enseigné gratuitement aux étudiants en université sportive. La fédération chinoise reconnaît les trois styles suivants : de Beijing (Pékin), Baoding, et Tianjin.

En Europe la lutte chinoise est déjà bien implantée, une fédération est d'ailleurs née en juin 2005 en collaboration avec Beijing. Les règlements, les compétitions, les tenues, tout est aux normes de la fédération chinoise.
Mr Martial Wang a été élu à l'unanimité par les sept pays membres référent européen en matière de lutte chinoise traditionnelle.