La lutte traditionnelle chinoise (Shuai Jiao) emprunte
des techniques de bases à différents arts
martiaux chinois (Bagua, Taijiquan, Shaolin, et Xingyi),
augmente la force physique et forge le mental à
adopter lors d'un combat.
Wang Zhihong
Pour résumer, la lutte fut d'abord pratiquée
dans les tribus puis sur le front en temps de guerre,
dans les gardes impériales, dans l'armée,
la police chinoise, s'enrichissant au fil des dynasties
pour donner un art martial qui ne nuit pas à la
santé puisque pratiqué avec intelligence
et respect du corps.
Elle se pratique avec une veste à manches courtes,
et le but est de faire tomber l'adversaire, ou de lui
faire poser un genou ou une main à terre. Pour
cela, on peut employer n'importe quelle technique à
l'exception des clés et des frappes. Toutefois,
ces deux aspects faisant à l'origine partie du
shuai jiao, nous continuons à les étudier.
Dans le respect de l'enseignement traditionnel de son
père de lutte (Maître Miao HuanQin, 86 ans,
lui-même disciple de Zhang Guiyuan, le premier champion
officiel de lutte en Chine), Maître Wang Zhihong
ouvre deux cours sur Paris.
Il a été champion de Tianjin 1988, du tournoi
international de Paris 2003, champion d'Europe 2005 en
Espagne, et élu référent européen
au sein de la fédération européenne
de Lutte chinoise (créée en 2005 sur le
modèle de la réglementation en vigueur en
Chine).
Maître Wang est aussi maître en Taijiquan,
praticien en massage(reconnu en France) et diplômé
en médecine traditionnelle chinoise (en Chine).