|
|
L'année 1997 vient de s'ouvrir sur le non respect, par les
pays-membres de l'Union européenne, de la première
étape de la monnaie unique, prévue par le traité
de Maastricht. Et si les gouvernements concernés s'activent
à rendre irréversible la mise en place effective de
cette monnaie unique à janvier 1999, en particulier par un
assainissement de leurs politiques budgétaires, l'Europe
continue, dans les opinions publiques, à faire les frais
de la morosité ambiante, sur fond de chômage, de crise
de la "vache folle" et d'impuissance à résoudre
les crises de l'ex-Yougoslavie et du Zaïre.
Pour apprécier le chemin qui reste à accomplir, en
France, dans les deux années à venir, entre le pouvoir
politique et l'opinion publique, d'ici à la date cruciale
de l'achèvement, en 1999, de l'union monétaire, prélude
à l'élargissement de l'Union européenne à
onze pays candidats d'Europe de l'Est , il nous paraît plus
que jamais d'actualité de comprendre l'état d'esprit
avec lequel les Français ont accepté, sans grande
conviction, en ratifiant le traité de Maastricht, de renforcer
l'Europe économique et politique.
Pour accéder au texte de ma communication en version PDF,
cliquer
ici.
|