Cela a permis, 10 ans plus tard, la spontanéïté du bal qui a suivi la création du spectacle musical "Schilick, une escale européeenne" qui fédéra les différents ateliers du collège,( son ensemble percussions, sa chorale, théâtre, cirque et arts plastiques), les instrumentistes de l'Ecole de Musique de la ville soutenus par l'Harmonie de Gries . Les andros proposés au public d'élèves et d'adultes, par les sonneurs de l'association Tan Breizh ont fait écho à celui présenté en cours de spectacle, accompagné par l'orchestre de harpes celtiques de l'école de musique.

L'exécution du thème de l'Ode à la Joie par les élèves aux angklungs balinais (une note par élève...) symbolisa cette recherche de lien entre des individualités. Il en fut de même avec la superposition de l' hymne européen de Beethoven à celui, très alsacien, du "Han's im Schnokoloch". Les 2 rondes dansées soulignèrent toutefois l'incompatibilité du texte alsacien de Brandt (insatisfaction, envie et jalousie) et de celui de Schiller (quête d'un idéal de fraternité).

Le lien social, le temps des répétitions et de la soirée, fut recherché non seulement entre les différentes structures , mais aussi entre les différentes générations (musiciens adultes de l'Harmonie de Gries, de l'association Tan Breizh ou encore de tous les parents auxquels leurs enfants ont appris à danser l'andro à la maison).