Le dernier livre de Françoise CHANDERNAGOR, "La
première épouse", donne un portrait terrifiant
de ce que peut être la douleur d'une femme en état
de déreliction. Pourtant, ce qui est resté gravé
dans ma mémoire, sont, comme pour les souvenirs de la
psychanalyse et du rêve, les passages anecdotiques sur
lesquels se greffe le contenu insoutenable de la douleur. Ainsi,
la description d'un répondeur téléphonique
dans lequel s'engluent comme des mouches les correspondants,
ou, comme ici, quelques mots sur une plage, qui n'est en en fait
qu'un grand cimetière.
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The last book of Françoise CHANDERNAGOR, "The
first wife", provides a terrific portrait of what can be
the pain of a woman in a state of dereliction. Nevertheless,
what remained engraved in my memory, are, like the memories in
the analysis and in the dream, these very anecdotic moments on
which stucks the unbearable content of the pain. Thus, the description
of an answering machine, on which the callers remain scotched
like in the glue, or, like here, some words about the beach,
which is nothing more than a great cemetery.
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