Les Villas de Palladio

Photographies de Philip Trager
Texte de Vincent Scully
Editions Hazan

Jaquette :

L'œuvre de Palladio, dont les villas égrénées entre Venise, Vicence et les Préalpes constituent sans doute la part la plus légendaire - et aussi la plus secrète - a exercé tout au long de l'histoire une influence prépondérante, et les débats actuels de l'architecture lui redonnent une sorte de nouvelle jeunesse. Ce livre est sans conteste une interprétation de l'œuvre de Palladio, et il se trouve que l'interprète est une photographe. Par-delà l'usage strictement documentaire, la photographie d'architecture ne jouit que d'une marge assez étroite, où bien souvent elle en vient en succomber à l'effet. Or, c'est au revers de l'effet que procède Philip Trager : à travers ses photographies des villas palladiennes, ce qui se recompose, c'est ce temps qui appartient en propre à la contemplation de l'architecture. L'inscription dans le site, la richesse de la combinatoire formelle, l'équilibre entre le luxe et la rusticité, tout cela s'éprouve lentement, prend du temps. Comme des seuils ouverts au-devant de l'architecture la plus élégante et la plus sobre, les sobres et élégantes photographies de Philip Trager se tiennent dans ce temps, mais quand elle s'accorde au pas de la promenade : et ici dans une atmosphère hivernale, où le discours de l'architecture semble se faire plus secret, plus intime et peut-être plus grand.
Un texte de Vincent Scully, historien et critique d'architecture américain, permet de resituer l'œuvre de Palladio dans son temps et présente brièvement chaque villa.
S'y ajoutent un texte de l'architecte Michael Graves et une préface de Renato Cevese, directeur du Centro Internazionale di Studi di Architettura Andrea Palladio.

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