Romans de Jean Pierre Ceton
Les premières lignes

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LES VOYAGEURS MODELES
189 p. éditions Comp'Act, 2002

(première présentation publique à la librairie l'Arbre à Lettres Paris 14ème)

 Les années mil-neuf-cent-soixante-dix-huit / quatre-vingt avaient été pour moi et mes amis des années rudes, marquées par l’absence d’espoir. Seule une musique éruptive, jusqu'à en être inaudible, semblait pouvoir nous réconcilier avec l’idée de vivre sur Terre. Elle chantait pourtant le non-futur.  (la suite)




LA FICTION D’EMMEDEE
240p. éditions du Rocher, 1997
(première présentation publique à la librairie Tschann bd Montparnasse Paris)
 Je n’ai jamais su écrire le récit d’une relation ou d’une rencontre immédiatement après l’avoir vécue. Sans doute que je n’aurais pas pu la raconter d’une façon strictement factuelle, c’est à dire en rapportant seulement ce dont j’aurais été témoin.
J’en aurais éprouvé une gêne, tant le vécu semble appartenir en propre à ceux qui l’ont porté et à eux seuls. A moi en l’occurrence.
(...)
Un jour, curieusement, il m’est venu l’idée, et petit à petit elle s’est imposée, qu’Emmedée était d’évidence le plus grand personnage de fiction que j’avais jamais rencontré. C’est à dire qu’elle était tellement capable de développer de la fiction qu’il suffisait de la mettre en piste, elle, Emmedée, pour que le romanesque s’installe.


PATHETIQUE SUN
148p. Critérion, 1991
(roman dialogué, voir Théâtre)


LA SUIVE
360p. Imprimerie nationale éditions, 1989
(première présentation publique à la librairie La Hune bd St Germain Paris)

    Mon nom est Aimé Victorin, cela a toujours été. Il fallait s'y faire et je m'y suis fait. C'est que toujours j'ai eu le sentiment d'avoir un drôle de destin. Sans cependant n'avoir jamais donné la moindre importance à ce vieux concept que sûrement je percevais comme un simple précipité d'années et d'événements, même si j'avais conscience qu'il pouvait être très agissant.
(...)
Pourtant, par jeu ou bien par lassitude, j'en étais venu un jour à accepter l'idée qu'il fallait que je fasse quelque chose. Non pas quelque chose dans la vie ainsi qu'on le disait. Ceci ne m'ayant jamais paru important. Quelque chose en général, oui, même si une extrême volonté d'indépendance m'écartait d'avance des possibilités les plus immédiates.




RAPT D’AMOUR
112 p. P.O.L. éditeur , 1986
 Cétait drôle, à ce moment précis, d’avoir fixement présente cette phrase d’une simplicité égarante - « Les rêves ne sont pas toujours ce qu’on croit » - que j’avais dû lire dans une revue générale pour femmes et hommes d’intérieur. Quand justement je n’arrivais pas du tout à distinguer si je rêvais ou vivais hors rêve.



RAUQUE LA VILLE
176 p. éditions de Minuit, 1980
préface de Marguerite Duras
 Jove disait qu’elle voulait s’éclater. Ca faisait rire tout le monde, parce qu’il y avait dix ans et davantage qu’on ne le disait plus. Mais c’était justement pour ça qu’elle le disait. Jove s’éclatait en dansant, sur la musique très dure du moment.



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