Compte-rendu de la 4ème marche exploratoire du Conseil de quartier PLU-

Bel Air Sud du 11 Janvier 2003

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Version du Dimanche 12/01/03

Présents : Mme Violette Attal-Lefi, Mme Laurence Bonnafous, Mme Annie Gamas, M. Henry Rogue, M.Gilles Blanchard, M. Sylvain Vigier, M. René Bertelus, M. Manuel Errera

Nous nous retrouvons à 10 heures à l’intersection de la Coulée Verte et de la rue de Toul, devant cette œuvre métallique dont la plaque signalétique à disparu.

L’architecture du bâtiment de la RATP met un peu de diversité dans les constructions du quartier. Nous souhaitons que la RATP n’ait aucune raison de quitter ce lieu.

Dans l’angle de la rue de Toul, un aménagement anti-dépôt d’ordures serait préférable à ce panneau.

Sur la droite, nous trouvons le Sentier de Montempoivre qui semble avoir été dédié à l’automobile : stationnement non payant et trottoirs impraticables, en particulier par un monsieur (ou une dame J ) poussant une voiture d’enfants.

Nous proposons :

- soit de supprimer le stationnement et d’élargir au moins l’un des trottoirs,

- soit de supprimer les trottoirs et de modifier le revêtement de la chaussée pour faire de ce sentier une voie semi-piétonne.

A gauche, nous remarquons et apprécions la rénovation des immeubles d’habitation.

Rue Messidor, nous trouvons que l’alignement des immeuble manque d’harmonie et déplorons l’état de ravalement de certains. Par ailleurs les trottoirs de cette rue semblent mal entretenus. Il est vrai que nous n’y voyons aucune corbeille à papier. La rue est large avec un stationnement gratuit de chaque côté. Peut-être pourrait-on envisager un stationnement en épi sur l’un des côtés. Nous apprécions la conception de l’immeuble (photo ci-contre) qui à ouvert sa cour sur la rue, ce qui rompt la monotonie des façades. Par contre cette rue semble très triste, d’ou la proposition ci-dessous de l’un (ou l’une) d’entre nous.

A l’angle de la rue Messidor et de l’Avenue Michel Bizot, nous verrions bien à la place de ces bureaux à louer, un cinéma de quartier qui mettrait un peu d’animation dans ce carrefour que (nous l’avons évoqué précédemment) nous souhaitons réaménager.

Dans le bas de la rue Louis Braille, sur la droite au niveau de l’arrêt du 62, nous remarquons au No 37 cet immeuble en ‘sifflet’ qui offre une perspective inhabituelle. Son propriétaire a vraisemblablement résisté à la vente lors de la construction de la résidence adjacente. La mise en valeur de cet édifice serait bénéfique à l’environnement. Le groupe suggère un ravalement et une exploitation de l’échoppe qui s’y trouve.

Un peu plus haut, sur la gauche, nous notons l’aspect peu avenant de la terrasse du club de gym Antony’s studio.Une mise en valeur serait appréciable.

A droite, la rue de Toul offre une perspective vers la Coulée Verts comme nous les aimons.

A droite en regardant vers le bas de la rue Louis Braille, cet autre immeuble en sifflet qui jouxte le stade offre une perspective intéressante. Nous regrettons une nouvelle fois que cette rue soit polluée par l’automobile : - encombrée à certaines heures, - victime de vitesses excessives à d’autres - soumise au bruit en permanence Nous souhaitons qu’elle fasse l’objet d’une étude débouchant sur une amélioration de la vie de ses riverains.

Encore une construction ancienne qui va bientôt être remplacée par une résidence. Outre leur effet sur le tissus social, les participants déplorent que ces constructions transforment les rues en couloirs uniformes. C’est le cas de la rue de Toul comme le rue de La Vega.

Nous nous dirigeons ensuite vers la rue Sidi Brahim. Dans cette rue tranquille, le stationnement unilatéral n’est guère respecté. La largeur de la chaussée y incite. Les piétons seraient sûrement favorables à l’élargissement des trottoirs.

Un peu plus bas dans l’Avenue Daumesnil, nous empruntons la rue Gossec. Tout aussi tranquille, elle est un peu plus large, plus claire et semble avoir été l’objet de davantage de travaux de voirie : passage piéton surélevé, parking à 2 roues, éclairage en appliques des deux côtés.

Rue de Picpus, ce vieil immeuble aère la perspective, mais nous aimerions que son mur pignon soit décoré par autre chose que ces panneaux publicitaires.

Plus bas, nous sommes heureux de savoir que ces immeubles délabrés vont être remplacés par des logements sociaux. Espérons que l’esthétique accompagnera le nécessaire.

Passant Bd de Picpus, nous remarquons la récente remise en peinture des grilles et regrettons que le mur de soubassement n’ait pas été nettoyé. Nous évoquons la liaison du Bd de Picpus avec la Coulée Verte (de part et d’autre du Bd). Sujet qui méritera qu’on y revienne.

La rue de Taïti (*) nous semble avoir été un peu oubliée des aménagements de voirie. Elle mériterait plus d’un point d’éclairage, un parking à 2 roues et des passages piétons interdisant le stationnement sauvage. (*) remarquons l’orthographe du temps des colonies.

La rue du Dr Goujon était paraît-il, il y a quelques décennies réputée pour ses commerces de bouche.

Elle se caractérise aujourd’hui par un stationnement en double file permanente que favorise sa largeur. Les commerces de bouche ont laissé la place aux magasins d’objets anciens, de tapis et de décoration.

Elle se caractérise par de très beaux immeubles de pierre de taille dont l’uniformité des façades contraste avec la fantaisie des décors des boutiques. Certains d’entre nous souhaiteraient que cette fantaisie soit contenue et que la municipalité aide les commerçants eux-mêmes, en les incitant à créer des associations, par exemple, en octroyant des subventions accordées sous certaines réserves (cahier des charges arrêté en concertation avec ces associations).

Nous terminons notre marche par la rue de Lamblardie dont nous vérifions la vocation médicale, probablement liée à la présence des établissements de la Fondation Rotschild.

Ci-dessous :

- un exemple à suivre : cette cabine téléphonique encastrée plutôt qu’encombrant le trottoir.

- un exemple à ne pas suivre : l’architecture de cette Maternelle que tous, nous trouvons hideuse.

Ne pourrait-on pas épargner les trottoirs déjà étroits de ces encombrants horodateurs ?

Ce dispensaire confirme la vocation médicale de la rue.