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Tableaux célèbres
La JocondeHuile sur bois / 77 x 53 cm
Peu de temps après son retour à Florence, Léonard commence un portrait de femme sur lequel il travaillera jusqu’à sa mort. Le tableau inachevé suit l’artiste à Milan, à Rome puis en France où il est cité par Antoine de Beatis qui rend visite à Léonard à Cloux en 1517. Après d’innombrables errances, le tableau est donné au Louvre en 1805, par Napoléon. Volé en 1911, il est rapporté en Italie puis exposé à Florence, Rome et Milan avant d’être rendu à la France. Résultat d’une technique savante, le tableau qui est fait d’innombrables couches de glacis ne laisse voir aucune trace du pinceau, même à l’examen radiographique, et a sans doute demandé une très longue élaboration. Le tableau le plus célèbre du monde doit aussi sa gloire au mystère qui l’entoure. Que ce soit le portrait de Mona Lisa, épouse du banquier florentin Francesco del Giocondo, ou celui d’une courtisane favorite de Julien de Médicis importe peu. On n'a jamais pu établir avec certitude qui était la dame qui avait servi de modèle. Il nous reste la dame au sourire énigmatique et au regard intense, devant une loggia ouverte sur un paysage onirique qui se fond dans un univers rocheux magiquement surgi de l’eau. A l'inverse de beaucoup de portrait de l'époque, ne sont pas euls visibles le visage et les épaules de la dame. Cette dame se maintient parfaitement : elle regarde le spectateur et tourne légèrement le torse de côté ce qui donne vie au personnage et rend la composition harmonieuse. Les mains entrelacées augmentent l'imprssion d'harmonie de la composition et confère à la dame une digninité calme et sereine. Le paysage qui s’estompe vers l’horizon en un dégradé de verts et de bleus est construit selon cette forme de perspective que Léonard qualifie d’aérienne. En étudiant les effets optiques provoqués par la réfraction de la lumière dans l’air, l’artiste restitue l’impression de profondeur par une moindre définition des objets et une atténuation progressive de la couleur au fur et à mesure que l’on approche de l’horizon. Les éléments du paysage paraissent bouger et se fondre les uns dans les autres. Aucune ornementation, aucun faste superflu ne viennent perturber l'expression de la vie intérieure. Le mystère de l'identité du modèle, la technique parfaite de la Joconde : http://www.puc-rio.br/louvre/francais/magazine/jocon.htm
La CèneHuile et détrempe sur enduit / 422 x
904 cm
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