La palmeraie du draa

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La palmeraie du draa

 

Une houle verte qui s'étire à perte de vue : la palmeraie bruisse de vie. Des hommes en djellaba palabrent des bienfaits de leur vallée. Ici, on ne compte pas sur la pluie pour cultiver, la palmeraie occupe la surface de la nappe phréatique et les jardins sont irrigués à partir de la dérivation des eaux de l'oued vers des seguias qui conduisent l'eau jusqu'aux jardins. Ceux-ci sont souvent minuscules et enserrés dans des murs en pisé. Les jardins sont ouverts par une porte débraillée, faite de tonneaux aplatis ou d’une treille de bambous. Les rares puits que l'on découvre dans la région sont encore exploités suivant un système ancestral. Dans les champs, les hommes, les femmes et les enfants, travaillent à croupetons, à la serpe, alors que la terre est retournée à la houe. On y cultive des carrés de poivrons, de tomates, de pastèques, de haricots, qui sont récoltés, puis vendus au souk hebdomadaire des villes en même temps que les dattes, mandarines, oranges et olives. Dans les jardinets, les céréales et les légumes sont dominants. Chaque oasis dispose de céréales d'automne (blé ou orge) et de printemps (maïs) alors que des arbres fruitiers sont également plantés. Mais la richesse des palmeraies la vallée, ce sont les dattes. Seize variétés différentes y ont été recensées. Les deux millions de palmiers-dattiers, produisent annuellement vingt mille tonnes de dattes. Cheminer dans la palmeraie fait partie du bonheur du voyage. Cette plongée dans la verdure permet de rencontrer les paysans et d’échanger avec eux, sourires, regards curieux et mots chaleureux.

 

 

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