GOYAVE
"Enseigne noir, galonné d'or qui alla,, observer le passage de Vénus et qui mentais la fille du planteur nue, dans l'habitation basse, par les nuits chaudes". Francis Jammes Vieille Marin "
Paroisse de Saint-Anne de la Petit: Rivière aux goyaves". Tel était le nom de la paroisse ici fondée en 1664. Seul le mot "goyave" y est resté tout simplement, et l'on comprend facilement pourquoi la petite rivière bordée de goyaviers dont certains sont pluriséculaires, est la limite naturelle de la commune, au Nord. A l'Ouest, c'est le mont Matelian.: (1298 m). Les 3/4 du territoire sort constitués par la forêt humide et les hauteurs sont facilement accessibles : les sentiers sont nombreux qui mènent à de très beaux sites. On peut citer les trois chute; de la Rivière Moreau que le randonneur de base peut facilement atteindre. La longue époque prospère de la canne à sucre, (qui valut à la commune de belle et riches sucreries et distilleries mais aussi des drames sanglants dont les esclave furent victimes comme en 1790) commença au milieu du XVlle siècle. On sait que la Compagnie des Isles développa la culture de la "canne créole° dès 1642. on sait moins d'une manière certaine l'origine de la canne à sucre en Guadeloupe. Existait-elle à l'état naturel ? A-t-elle été introduite par C. Colomb qui en aurait obtenu des plants aux Iles Canaries ? Les documents précis font défaut et toutes les hypothèses sont plausibles. Aujourd'hui, la gloire sucrière est bien affaiblie et comme on l'a écrit à propos de Capesterre, "nous sommes ici dans l'Empire bananier". On ne quittera pas la commune sans un dernier regard sur la jolie plage de Sainte-Claire qui termine au Nord le délicat dessin de l'Anse à sable.
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RHUMS DES ILES DE LA GUADELOUPE
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LES FLEURS TROPICALES
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