Atelier de Roger Lorance

Le temple de l'absurde

 

 

 

 

" Par amour de l'absurde "

 

Chez Roger Lorance, depuis les années 50, des centaines de peintures sur bois scandent un univers onirique, saturé de visions tératologiques, organisées en structures emblématiques et rehaussées de couleurs vives. Ce fils de teinturier, obsédé par le symbolisme des reves, n'a cessé de peindre son intériorité comme un bestiaire d'une mythologie sans frontière. De la figure de Shiva à celle d'une hallucination informe, ces représentations ne lui ont apporté que la raillerie et les brimades de ces proches - des " brutes ", selon ses propres mots. Parallèlement, inspiré par Hérédia, Gérard de Nerval, ou encore Baudelaire, il a écrit des milliers de poèmes qu'il qualifie de symbolico-parnassiens. Aujourd'hui, il a cessé de peindre - " les images ne viennent plus à la tête " - mais poursuit son travail d'écriture, seul dans sa maison de Villeneuve-lès-Avignon.

" Subir pour triompher "