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Sandrine REVEL
Présente aux festivals 2003 et 2004 |
Septembre 2001. Sandrine Revel est à New York avec deux amis
pour y passer quelques jours. Le 9, le trio se rend sur le sommet
de l'une des tours du World Trade Center. Le 11, devant le Muséum
d'Histoire Naturelle un gardien vient les prévenir que le
musée n'ouvrira pas ses portes car un avion s'est écrasé
sur Wall Street. Sandrine qui, plus tôt, s'est réveillée
en pleurs suite à un rêve dans lequel apparaissait
son frère disparu, replonge dans son cauchemar, mais celui-ci
est désormais collectif. Si elle ne comprend pas ce qui se
passe, elle ne tient pas forcément à regarder l'événement
en face, mais plutôt par le biais de petites choses, de réactions
des gens ou de souvenirs des jours précédents, laissant
parfois galoper son imagination. Mais où qu'elle aille et
quoi qu'elle fasse, la vision de son frère lui sert de guide
[
]. Le 11e jour est un album qui montre que l'on peut raconter
un événement et un jour historiques en ne parlant
que de soit et de sa vision, la subjectivité s'avérant
être l'une des clés d'un authentique regard, d'un regard
assumé. Alors, aux antipodes de la commémoration,
cet album est une pièce à verser au dossier de la
création autobiographique comme exutoire, catharsis pour
l'auteur, mais également pour le lecteur. |
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