Un tube de 63 mm de diamètre.
Couper un morceau de 6 cm dans le bout évasé du tube. Ceci constituera le piston. Si votre tube n'a pas d'évasement, on peut utiliser un manchon, le manchon comporte en son centre des petites butées d'arrêt (des petites saillies à l'intérieur) que l'on devra couper au cutter. Couper un morceau de 8 cm de tube pour faire le corps du piston. On peut remplacer le tube de 63 par du 80, ça marche aussi bien. |
Le piston doit coulisser
assez librement sur le corps du piston, sans accrocher. Le corps du piston et le piston doivent être parfaitement bien coupés d'équerre aux deux extrémités, sinon ils ne feront pas bien contact avec les joints. |
Le corps du piston sera collé
sur le bouchon de trappe de visite ou est montée la vanne. Bien
le centrer. Mieux c'est fait, mieux le patator fonctionne. La qualité de ce collage n'a pas besoin d'être particulièrement soignée car les efforts seront en compression sur cette pièce, veiller quand même a l'étanchéité qui n'est utile que quelques millisecondes au moment du tir. |
Trouver un couvercle qui s'emboîte
juste sur le piston. Pour ma part, j'en ai trouvé un qui colle parfaitement
sur un petit bocal en verre (œufs de lompe). |
Découper deux rondelles
de caoutchouc dans de la chambre à air ou mieux, dans de la mousse
que l'on trouve sur certain tapis de souris (ceux qui sont recouvert de
tissus). La première rondelle fera 63 mm de diamètre, elle sera collée sur la face intérieure du couvercle de piston, c'est elle qui assurera l'étanchéité pendant le tir. La deuxième fera 50 mm de diamètre, elle sera collée sur la face extérieure du couvercle de piston. C'est elle qui fermera le tube intérieur quand le patator sera sous pression. Un truc : si la rondelle en contact avec le canon est en tapis de souris, elle finira par s'écraser, pour remédier, coller une rondelle de chambre-à-air par dessus, ça améliore grandement l'efficacité. |
Emboîter la tête
de piston sur le piston. |
Il va falloir trouver un ressort
qui ne fasse que deux tours et qui coulisse librement sur le corps de piston. Comme je n'en ai pas trouvé, j'ai dû en réaliser un moi-même. Un cintre métallique a parfaitement fait l'affaire. On trouve ce genre de cintres dans les pressings. J'ai obtenu la forme en l'enroulant sur un tube de 50 mm de diamètre. Le ressort doit faire 6 cm de long au repos et moins de 2 cm compressé. Si quelqu'un trouve un ressort "tout fait" qui corresponde, ça serait gentil de m'envoyer un mail m'indiquant où on le trouve, quelle référence etc... Je le mettrais aussitôt dans ce paragraphe de manière à ce que tout le monde en profite. Il semblerait que les fabricants de matelas auraient des ressorts de ce gabarit. S'il est trop long, il est toujours possible de recouper à la bonne taille. |
Enfiler le ressort puis le piston
sur le corps de piston. Si ça coulisse mal, mettre un peu d'huile
de machine à coudre Lorsque la vanne est ouverte, le piston doit pouvoir être enfoncé facilement et revenir vite sous la poussée du ressort. Quand la vanne est fermée, il doit opposer une résistance à l'enfoncement et revenir en 2 ou 3 secondes. |
Une fois tout cela fait, c'est
terminé pour le piston. Il ne reste plus qu'à installer le
tube intérieur. J'ai quelque idées d'amélioration du piston et de l'entrée du canon. |
Au moment du tir, il se forme
de très violentes turbulences sur le piston et à l'entrée
du canon, ce qui doit diminuer considérablement le rendement. Un début de solution serait un cône profilé sur le piston et l'entrée du canon en entonnoir. Comme le diamètre est plus large, l'air circulerait moins vite à l'entrée et donc génèrerait moins de turbulences. Il accélèrerait progressivement au fur et à mesure du rétrécissement de l'entonnoir. Le bord de l'entrée serait à grosse lèvre pour que l'air le contourne plus façilement. Ingénieurs, à vos tables à dessins pour nous pondre le profil optimal. |