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LA DECISION
En décembre 1915, Paul Doumer, le futur président de la République, est en mission parlementaire à Petrograd. Il est parti de Paris avec un projet fou soumis par l'état-major et dont Joffre est l'instigateur. La crise des effectifs le préoccupe et, en cas d'attaque allemande, il lui faudrait faire appel à la classe 1916.
En revanche, la Russie, faute de matériel, ne peut utiliser qu'une partie de ses troupes.
Doumer demande à Nicolas II des effectifs qui pourraient aller jusqu'à quarante mille hommes par mois, formés en unités, dont l'armement et l'équipement seraient assurés par la France.
le Tsar Nicolas II en grand uniforme Pour sceller ce projet d'accord, conclu le 15 décembre, Doumer prévient Albert Thomas, le secrétaire d'Etat socialiste à l'armement, qu'il a consenti d'ajouter "cent cinquante mille fusils modèle 1874 à la livraison des trois cent mille déjà négociés".
 

En fait, Doumer n'obtient réellement des Russes que l'envoi d'une première brigade de dix mille hommes "à titre expérimental".
Une deuxième brigade suivra ainsi que deux autres encore destinées à Salonique. Un total de quarante mille hommes dont la mission Viviani-Thomas du mois de mai 1916 prend acte sans pouvoir obtenir plus du
général Alexeieff. Le numéro un de la hiérarchie militaire tsariste était très réticent à l'idée de cette transplantation du soldat russe sur une terre étrangère.

LA DECISION
>le voyage
>l'arrivée
>février 17
>1er mai 17
>La Courtine
>été 17
>canonnade
>épilogue