Verdi a été présent  tout au long de la carrière de Giulini. Le premier opéra qu'il ait dirigé est La Traviata à Bergame en octobre 1951 avec La Tebaldi remplacée par La Callas qu'il retrouve en 1955-1956 à la Scala dans une production restée légendaire notamment  pour la mise en scène de Luchino Visconti. Un live du 19 janvier 56 sera repris par Myto. On déplorera toujours que le projet d'un nouvel enregistrement en studio pour EMI, à Rome en 1968, réunissant Callas et Pavarotti sous la direction de Giulini, n'ait pas pu aboutir. 
A l'occasion du cinquantième anniversaire de la mort de Verdi en 1951, Giulini avait dirigé deux opéras alors peu connus Attila et I Due Foscari. Par la suite, Giulini reviendra fréquemment aux opéras de Verdi pour des étapes marquantes au Covent Garden avec le fameux Don Carlos  en 1958, Le Trouvère en 1964  ou La Traviata de 1967 dans des mises en scène de Visconti. Cependant, on ne doit pas affirmer - comme on le lit parfois - que Giulini a dirigé tout Verdi car il ne s'est jamais intéressé, par exemple, à Aida ou Otello. Les exigences de Giulini l'écarteront de la scène de 1968 à 1982 ce qui nous vaudra néanmoins des enregistrements studio d'une grande tenue : Don Carlos en 1970, Rigoletto en 1979, le Trouvère en 1984.
L'unique retour à la scène se fera à Los Angeles en 1982 pour un fameux Falstaff  repris à Londres (voir vidéographie) et à Florence. Mais si vous pouvez jeter un coup d'oreille(s) à la version du Festival de Hollande le 20 juin 1963, Fernando Corena en Falstaff est épatant : un live très vivant, moins appliqué que celui de Los Angeles.
En revanche, la Messa da Requiem est toujours restée au répertoire de Giulini et on dispose pas moins de cinq enregistrements officiels à ce jour, tous de qualité exceptionnelle par l'intensité de la direction. Celui de EMI 1964, restant la référence absolue par son équilibre solistes, chœur, orchestre, ne doit pas faire écarter ceux réalisés en public, notamment celui du 26 avril de la même année. Les Quatre Pièces Sacrées bénéficient également de plusieurs réalisations de premier ordre mais l'enregistrement de 1963 reste le plus réussi.