- Mais il a guéri l’aveugle et le paralytique. Il a placé son doigt sur la plaie, il en a touché l’impur et le putréfié, et il les a absous de leur animosité.
- Tu es plus crédule, en vérité, qu’une femme ignorante épouse d’un ignorant fieffé.
- Il est fils de David et le Berger. Tu touches son manteau, et une force le quitte, dont il se sent volé. Tu humes son haleine, et ce qui te pénètre alors, tu ne sais pas, mais tu voudrais savoir, tu voudrais croire, et tu devines qu’une promesse a été tenue: un mot est au bord de tes lèvres, plein comme une pêche est pleine qui s’abandonne sans retour et cède sa place à ta délectation.
- Tandis que tu écoutes, sot fils de sot, tandis que tu bouches tes oreilles de la cire de son dire, tes frères, et tes fils, dans les montagnes, et le père de ton père avec ses fils, ils tiennent les montagnes et ils font de l’ombre sur la louve romaine. Ils sont debout parmi les rocs, et ils lui jettent des pierres et ils lavent leurs pieds dans les choses claires, semant, à gros bras suants, semant la grande moisson d’Israël.
- Il ressuscite les morts, mais il les accepte avec leur odeur de putréfaction. Le vide de vivre par lui reçoit sa justification pleinière. Ce qui est vide est plein. Ce qui est premier sera dernier. Ce qui est est autre part, et autrement. Il multiplie le monde sous les espèces du monde, et il dit que cela est assez, dans l’insuffisance. Il dit que le pauvre – ... Il ordonne et il dit ou plutôt: il conseille et tu brilles. Tu lui donnes, ou lui refuses, et pourtant tu reçois ce qui échappe au contrat que tu passes, et tu es comblé. Hosannah, hosannah!
- Tu l’écoutes, et il parle. Les gens l’écoutent, et il se maintient avec assurance dans la parole. Mais je te dis: le plein d’une pierre dans ma main, et le goût d’un sang coulé au bord de mon action, m’emplissent de ma justification et de mon profit. Voici qu’à travers eux j’ai une ombre, et je suis une montagne. Et le sang coulé, un arbre s’en nourrira.

Trois brèves légendes: deuxième brève légende - 11