The Man with the Blue Guitar |
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Une espèce de cisailleux Le jour était vert. Ils lui dirent: Pas les choses comme elles sont.» Les choses changent quand on joue «Alors tu dois jouer un air Un air, sur la guitare bleue Je ne peux pas vous présenter Si souvent que je le rapièce. Le gros œil et le bronze à barbe; Si souvent que je le rapièce, Si sérénader de la sorte, Les choses telles qu'elles sont, Après tout, que la sérénade Mais jouer l'homme sans égal, Coucher son cerveau sur la planche, Clouer son penser sur la porte, Tirer sa vie à hue et dia, La percuter d'un bleu féroce, Alors c'est ça, vivre? C'est ça: Ça fraie sa voie sur la guitare. Et tout leur genre est là-dedans, Leur genre, faible comme fort? Les émotions se font entendre Au zonzonement des bourdons. Les choses telles qu'elles sont, Abstiens-toi donc de nous parler Des torches méchant au sous-sol, Au-dessus d'un point de lumière. Jour est désir et nuit, sommeil. La terre est, pour nous, plate et nue. Qui outrepasse la musique Et les cieux vides et leurs hymnes. À notre tour prendrons leur place Un air plus grand que nous ne sommes, Sur la guitare bleue; nous-mêmes Sans que rien n'ait été changé Telles qu'elles sont — le lieu seul — Sur ta guitare bleue: posées, Vues en atmosphère finale; La pensée d'art semble finale Rosée fumée. L'air est l'espace. Le lieu des choses telles quelles, Le soleil prend part à nos œuvres. C'est une mer. Quand en viendrai-je Une mer, qu'il n'a part à rien; Le soleil, à tous nos travaux, D'hommes rampants, de scarabées Me tiendrai-je alors au soleil, Le proclamerai-je le bien, Détaché de nous, détaché N'appartenir pas au soleil? Empli de compassion? Les cordes Le ciel vif, boursouflé, fleuri, L'aube encore inondée de nuit, L'émotion, lourde aux accords froids Qui pleure au nuage, enragée Je sais: mon pincement oisif, Dans l'ouragan; mais il contraint Je le pince de part en part Et la couleur, bleu doublé d'ombre, Est forme décrite avec peine, Sur les cordes, flèches tranquilles, La couleur, telle une pensée De l'acteur, à demi son geste, De ce qu'il dit, soie détrempée Le temps qu'il fait sur cette scène Hissez colonnes rougissimes. Les barriques remplies d'étain. Jetez les testaments des morts, Et les beaux trombones — oyez! Lui dont tous croient que tous le croient, Battez tambour sur la guitare. Que votre voix se fasse entendre: Je te défie, par hourvari Quoique avec un tourment de peu Toujours en façon de prélude La touche dont sont mis à bas Lentement le lierre des pierres Les cités, les enfants deviennent Deviennent la mer. L'accord est Revient sur les hommes, les champs La brique est une mauvaise herbe, Dépourvues d'ailes et flétries, Le discord au plus amplifie. De la noirceur de la bedaine * Tom-tom, c'est moi *. Nous sommes
un, Emplit la grand-salle de gens Le bruit tournoyant d'une foule Au souffle d'un veilleur, la nuit. Où mon début, et où ma fin? Ramassé-je ce qui déclare Lui-même, alors qu'il le doit être Les pâles intrusions au bleu, Ay di mi, bourgeons bleus, ou bien Expansions, diffusions — Imbécile et immaculé, Du bleu, bleu suave au cent mentons, Un premier rayon, puis un autre, Chacun est l'étoile et l'orbite; Forment le jour. La mer adjoint La grève est quai de brouillard gourd. Une chandelle est suffisante Qu'elle rend clair. Même à midi La nuit venue, elle illumine Les choses telles qu'elles sont, Où l'on vient prendre place et où Cette image par Picasso, L'image de ce que nous sommes Suis-je assis, déformé, œuf nu, Sans voir ni la nuit ni la Chine? Ont été détruites. Et moi? À une table où tout est froid? Sans vie? Cette tache au parquet, La terre, elle n'est pas la terre Qui enserra ceux qui tombèrent Non: la terre n'est pas la mère, Mesurant chichement la mort Sur la vie dont ils sont vivants. Hacher le psaltérion morose, Dans Jérusalem, installer Allez, allez placer du miel Ô vous qui êtes les amants La personne est dotée d'un moule. Les angéliques parlent d'âme La guitare bleue — par ses griffes Il déclame ses jours déserts. Cette coquille? Oh, après tout, Où sa victoire est un lombric Un rêve (pour l'appeler rêve) En face de l'objet, un rêve Des choses telles qu'elles sont, Certains soirs, longuement pincée, Non de ma main, mais des sens mêmes Ou comme, à la montée du jour, Des falaises, qui se soulève, Que je puisse à moi le réduire, Qui je suis en face du monstre, Plus que le monstrueux joueur Être non pas seul, mais réduire Les deux unies en une seule, Ou mieux: jouer non de moi-même, En étant le lion dans le luth Qu'y a-t-il dans la vie, sinon Gentil ami, qu'y a-t-il donc? Gentil air, mon seul ami, croire, Empli d'amour, croire serait Que mon seul ami, gentil air. Un substitut pour tous les dieux: Doré là-haut, seul, ombre d'homme Les yeux baissés, et appelé, L'ombre de Chocorua aux cieux Seigneur de la terre et seigneur Grand sire, l'être qu'on est soi Sans ombre, sans magnificence, La poésie est le sujet Et qu'il revient. Entre les deux, Dans la réalité, absence, C'est du moins ce que nous disons. Est-ce pour le poème absence Le vert du soleil et le rouge De la terre, le ciel qui pense? Il se pourrait aussi qu'il donne, Quelques solutions ultimes, De l'ordonnateur: une voix Sur la terre; l'une est la voix La voix de l'éther dominante, De l'ordonnateur dans la neige La voix dans les nuées sereine Grincheuse sereine et ultime, La pensée et la vérité, Tout ce qui était confusion, Encore et encore, une année Et qui concerne la nature Un poème comme un missel Pour ce jeune homme, ce savant Le livre même, voire moins: D'une phrase, de cette phrase, Cette phrase latinisée: Rencontrer cet œil d'épervier Mais devant la joie qui s'y trouve. Il mit le monde sur son nez Ses robes, symboles, ai yi-yi — Plus sombres qu'ifs, les chats liquides Ignorant qu'elle allait en rond. Le monde eut des mondes, ay, couci. L'est éternel, le nez, couça. Les choses telles qu'elles sont, À petits pas, à petits pas... Dans son imagination Était un rivage, qu'il fût Était relique des adieux, Des speechs pour la fin de l'année, Revint, d'où elle s'élança, Amoncelé dans les nuées, Contre l'alphabet assassin: De l'inaccessible Utopie. Donnait sans cesse l'impression C'est la mer qui blanchit le toit. C'est la mer que fait le noroît. Cette humeur noire est noir de mer. Observez. Si ce n'était pas Ces glaçons au rebord du toit — Le décor d'icebergs satirise Lui-même et qui va en tournée Je suis un natif de ce monde Gesu, non natif d'un esprit Natif, un natif de ce monde Ce ne saurait être un esprit, Flottent et sont cependant fixes Le vent où vont les feuilles mortes. Plus immense et, tel que je suis, Ce que je pense qu'elles sont Dans la cathédrale, je lus Et je dis: «Ces dégustations Le passé et le festival. Au-dehors, tient en équilibre Et il s'agit donc d'être assis Jusqu'au, jusqu'au point de quiétude, De dire d'un autre: il ressemble, Ne se tient vraiment en repos, Quelque ressemblant qu'il puisse être.» Et les sonorités sont fausses. Cependant le dom Franciscain Aussi exactement soi-même À partir de là, déduisons Ce vieux fantoche qui accroche Quelque enflure, ayant étudié Enfin, en dépit de son air, D'un poteau gréé de lourds câbles, Banal faubourg ayant réglé Clapet pimpant de rosée, flambe Ecce, Oxidia est la graine Oxidia est la suie du feu, Que trop et tard dort le faisan... Se conspuent, combinent leur truc. Le printemps pétille. Un coq crie. Et reviennent à leurs moutons. Il n'y a pas de place, ici, Dans le musée du ciel. Le coq N'est pas soleil; elle est posture Un joueur obtus empoignait Or il faut que la rhapsodie Il faut qu'elle soit rhapsodie Rejetez au loin les lumières, Ce que vous voyez dans le noir, Sans vous servir des noms pourris. Dans cet espace sans savoir De ses procréations joviales? Que rien ne se tienne entre vous Lorsqu'a été anéantie Tel que vous êtes? Tu es toi. Avili dans la boue, le rêve Dans la lumière dégoûtante Qu'ils connaissaient, le temps au sein À venir, la chamaillerie Du temps à venir et ici Le pain sera nôtre, et la pierre Nous dormirons, et, chaque jour, Où nous choisirons de jouer |
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Une lady qui se mourait du diabète Sa gourmette inutile voltigeait, plaisante, L'idée des Alpes, s'agrandissant, se fit
large, Dans la compagnie de l'exégèse des choses Le poète à grands pas qui s'avance parmi Il rechercha un meneur terrestre qui pût Le pin, le pilier et le prêtre, la voix Celui qui à minuit effleure la guitare, L'été assailli, fulminant, illuminé, Ou sinon leur enfer, écumant de leur sang Contemplez cet hidalgo moraliste. Si austère était le livre qu'il lut De l'homme, il aimait les plus nobles
oeuvres, Parmi des mendiants trempés de rosée, |
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Dieu et chacun des anges endorment le monde Dans la chaleur et que l'herbe à nouveau
résonne Dans l'esprit sur des réminiscence perdues. Les cloches se font longues. Ce n'est pas
dormir, Cette position où il s'appuie sur son lit, L'œil scrutant, à minuit, le noir de
l'oreiller Le désespoir ainsi qu'un plus intense
instinct. L'homme qui pense, hormis la vie par
elle-même, L'œil scrutant sans ciller, sur l'oreiller,
la nuit, Le langage des absolus, sans plus de corps, Et des clameurs de la rébellion, la tête Sur l'oreiller, qu'elle y repose et qu'elle y
parle, Qu'il a seulement dites par ce qu'il a fait. Dont gît la tête ici s'estompant, telle fut Qui surgit sur sa lèvre martyrisée, ô Cette mort a été sa foi, bien que la mort Qu'il était amoureux, la terre, non le ciel, Sur le rêveur qui penche et se tend vers les
mots |
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