Harmonium |
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À MA FEMME |
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Chaque fois qu'au galop les hères s'en allaient, Partout où ils allaient, Ou jusqu'au moment où une embardée les jetait Les hères galopaient. Plus tard, le chat de feu ferma ses yeux brillants |
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L'âme, ô jars, vole par-delà les parcs, Une pluie de bronze issue du soleil Que ce temps endure de la façon Griffonne des arabesques dorées Léguant à la lune vos plumes blanches Voyez, déjà sur les longs terre-pleins Et l'âme, ô jars, la solitaire, vole |
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Les lilas se flétrissent dans les Carolines. Le pin adoucit mon corps |
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Mais non sur quelque conque, elle se met en
route, Elle aussi est malcontente Le vent la pousse de l'avant, C'est là pourtant bien maigre jeu Suivra, en centre de la pompe ultramarine, |
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Première fille Deuxième fille Troisième fille |
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Sa terrasse, ce fut le sable, Des mouvements de ses poignets Le froissement du plumage Et c'est ainsi qu'elle errait |
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La nuit, auprès du feu, Les couleurs de leur traîne Par la fenêtre alors je vis |
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Il faut que l'on ait un esprit d'hiver Et il faut avoir eu froid bien longtemps Du jour de janvier; pour ne penser pas Qui est le bruit même de la contrée Pour qui écoute, qui écoute dans la neige, |
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Or donc de leur dénuement elles se
levèrent, Envoyant valser la monotonie, bouler L'amas là-bas laqué des loges babillait, Et les robes glaciales qui les habillaient À l'appui de la fenêtre les alphabets, Des cieux et des décrets qui émanent des cieux. Les guitaristes grêles grattèrent les cordes Combien explicites se firent les coiffures, Les insinuations qu'insufflait le désir, Or donc de leur dénuement elles se levèrent, |
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L'allure du chaland Comme de l'eau qui coule Au bas des arcs-en-ciel Quand le vent siffle encore Au moment qu'ils s'élèvent |
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«Mère du paradis, regina des nuages, Un oiseau rouge survole le parquet d'or, Ce n'est pour rien, alors, que les anciens Chinois, Ce fruit de vie impeccable et délicieux Là-haut dans l'occident brûle un furieux astre. Si passé quarante ans, les hommes se font peintres Les mules chevauchées d'anges, lentes, descendent En amorphe érudit, je contemple, en amour, Par vers fous de remous et emplis de vacarme, Les fats de fantaisie laissent dans leurs poèmes Si le sexe était tout, toute tremblante main C'est un pigeon bleu, qui encercle le ciel bleu, |
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C'est un étrange courage, Luis seul au soleil levant I Luis seul, lui nûment, luis comme le fait le bronze II N'accorde rien à nulle humanité qui baigne |
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Vingt hommes passant un pont, C'est là la vieille rengaine Vingt hommes passant un pont, Qui ne se déclarera pas Les bottes des hommes résonnent Le premier mur blanc du village… |
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La queue du coq blanc L'eau est dans les champs. Rémus, souffle dans ton cor! Ta-di-da La queue du coq blanc |
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* Cy est pourtraicte, Madame Ste Ursule, et les unze mille vierges * |
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Ursule, dans un jardin, dénicha De brocart de pourpre et d'or se vêtant, Elle dit: «Très cher, Ce n'est escrit |
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Or je dis, Fernando, qu'en ce jour-là
l'esprit Et quel que fût le bruit que produisaient les vagues La plus oisive des ouïes. Puis il advint Et la pourpre colorée des eaux paresseuses, S'élevant dans ses ocelles, s'est élancée D'un rouge qui fût rouge autant que le fanion |
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Haut trois mâts de phosphore Cingle au loin jusqu'aux cieux, L'écume et le nuage Étouffants, se dissolvent. Jamais il n'y aura de fin |
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Le docteur de Genève, arpentant les arènes De cascades en si longs rouleaux opulents, De ces déluges visibles et volubiles, Annotant la sauvage vacuité ruineuse, |
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Déverse l'affliction Du poison croît dans ces ténèbres. La magnifique cause d'être, Te délaisse |
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Dans la mer, Biscaïenne, c'est là que
s'atoure C'est dans cette clarté que les poissons salés Cette clarté oriente Que voici donc une existence délicieuse Sachant qu'il leur est possible de rappeler Il vaut mieux, en tant qu'érudits, qu'ils se consacrent Il se pourrait bien, après tout, que leur maîtresse Une fécondité, Alors, cet éclat, c'est donc qu'il est bel et bon |
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