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Le soleil, cet homme brave, Des yeux lugubres et verts Les bonnes étoiles, Craintes de mon lit, Cet homme brave surgit |
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1 NdT: je suis ici la leçon de Palm, comme celle de LoA, qui donne une virgule à la place du point d'interrogation de CP. |
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Qui ose voir le soleil en grimeur des nues La tiède antiquité de ce qu'on est à soi, Si c'est sans un livre que s'institue la joie Dans l'en dedans en tant que piliers du soleil, |
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L'archevêque est au loin. L'église est
grise. Les arcs-boutants osseux et les flèches osseuses Il est au loin. L'église est grise. Partout se répand un or fluctuant. Oiseaux qui jamais ne prennent leur vol, |
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Le Juif ne se rendit pas à sa synagogue Il préférait le clinquant des cloches, C'était la coutume Il n'en cessait pas moins de se promettre |
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Canaris au matin, l'après-midi orchestres, La vie est un vieux casino au fond d'un parc. Les cygnes... Avant que les becs des cygnes
choient Mythe tout serein, capable de concevoir
L'homme politique Est-ce que la fonction du poète est ici | |
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Mais être nu, missié laineux, concerne un
atome intérieur. | |
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Ô Noir, les vives nouveautés nous rendent
au mieux pseudonymes. | |
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La nuit ne connaît rien des hymnes de la
nuit. Et toi. Nous seuls pouvons échanger en
chacun Ni la nuit et moi, mais toi et moi, nous deux
seuls, Que la nuit n'est que toile de fond pour nos
êtres, | |
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[Ndt: Cette traduction est dédiée à Seph S.] |
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Toute la nuit assis, je lus un livre, Les étoiles filantes de l'automne Nulle lampe brûlait pour ma lecture, Même le muscat et son goût musqué, Nul texte n'encrait les pages obscures |
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Les rivières boueuses du printemps Pour l'heure, il n'est point de berges nouvelles Le flanc des cieux est dépourvu d'or Toi le négrillon de plus noire peau, Le facteur du bourgeon de pêcher, |
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Aux printemps, un peu moins s'en revenait
pour lui. Fréquemment à l'écart. Son esprit se faisait Inconsolé d'un état d'être revenant La lune qu'il avait accoutumé de voir, L'étrangère et la nue, qui d'un ciel plus fluet Usant de raison, exerçant sa volonté, Tous deux constituaient des particules d'ordre, À terme, il tenait grâce à Dieu et la police; Mais il se souvenait du temps qu'il tenait seul, |
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Le jardin en volant tournoyait avec l'ange, Existe-t-il un secret dans les crânes, Le bébé suédois de Mme Anderson |
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[Pour Arthur Powell] I Dans le Sud profond, le soleil d'automne Soupire pour moi, brise de la nuit, C'est au moment que les arbres se
défeuillèrent Sous paillasson de givre, sur le paillasson Que la quête d'une foi tranquille finisse, Nous mourrions, n'était la Mort Avec quelle aisance les émotions circulent De l'esprit des saints temples vides et
grandioses, Dans un monde de dénuement universel, Entre l'adieu et l'absence d'adieu, Le nuage s'est élevé dans les hauteurs Le sens du serpent en toi, Ananké, Dans les patios jaunes, des oiseaux chantent, Le pigeon de plomb sur le portail de
l'entrée Sers les fruits rougis sur un lit de jeune
neige. Si la pensée pouvait être pulvérisée Le soleil de l'Asie rampant sur l'horizon Faut-il me colleter avec mes destructeurs Des portiques s'ouvrant à la fin de la nuit, Ah, mais l'effigie naturelle, et
insensée ! Elle était ombre aussi ténue dans la
mémoire La comédie des sons vides dérive Les poissons sont à la fenêtre du pêcheur, Un pont sur le bleu et le clair de l'eau De loriot à corbeau, on note un net déclin Ces raisins belges, pistache obèse,
surpassent On n'a pu vraiment transplanter John
Constable; Une poire devrait arriver sur la table D'une violence composée suffoque Le coq, gallinacé caquet de nuit, ne pond Retenue d'eau grouillante ou esprit en furie. La poésie est chose mignarde de l'air Pour tout ce qu'il est de pourpre, l'oiseau
pourpré Novembre sans remous. Dimanche dans les
champs. C'est rarement que l'homme ou les affaires
d'homme Les enfants, à mi-chemin vers le lit, La rose hier fut une poussée verticale, L'album de Corot est prématuré. Non pas l'océan des virtuosi Toujours le répertoire standard dans le
trait L'odeur astringente des chrysanthèmes vient Dieu des faiseurs de saucisses, guilde
sacrée, Curieux que la densité de la vie puisse
être La fraîcheur est l'effet de plus que le vent
d'est *Encore un instant de bonheur*. Ces
mots Tout clique ainsi qu'une horloge. Le cabinet Le soleil est en quête d'un brillant objet La musique n'est pas encor, mais à venir. Il fallut les nuits lourdes du temps
ruisselant, L En s'unissant les faibles acquièrent la
force | |
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Les enfants ramassant nos os Et qu'en automne, quand les grappes Moins encore devineront De ce qui est encor l'allure Ce que nous voyions. Les nuages Que notre portail et le ciel L'allure du manoir au point De cela qu'il est... Les enfants, Sans savoir, diront du manoir Esprit tempêtant sur murs nus, Étiolée jusqu'à la blancheur | |
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Tus les hululements hués du crépuscule |
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Squelettes mélodieux, malgré toute la
musique d'hier Sur les instruments de paille dont vous
jouiez, la rosée gît; Toi, Jim, toi, Margaret, et toi le chanteur
de La Paloma, Et bien que mon esprit perçoive la force en
deçà du moment, Vert et bleu, le soleil se lève dans les
champs et dans les cieux. | |
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Est-ce mal que d'être arrivé ici On eût pu trouver des cheveux tragiques, Il eût pu choir sur un livre un éclat Il eût pu y avoir l'esseulement De féroces vers? Quelques mots polis C'est bel et bon. Le lit est déserté. |
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Un soir tout de félicité, Du vernaculaire du jour Épicéas aux mains tendues; |
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