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I Te souviens-tu comment la fusée a filé Ovation sur ovation d'amples hommes bleus Te souviens-tu des enfants là tels que des mèches Cette nuit-là, Liadoff, longtemps après sa mort, Te souviens-tu de ce que les habitants dirent, Et est-ce vrai que ce qu'ils disaient, en tombant, II L'impression de Liadoff fut changée. Cet instant La pensée, comme un pouls violent dans la nue même, La fantasque fortune du sang fantastique, Mais ce nuage alors, ce piano disposé Que la fusée n'était que nuage inférieur. Ses épi-tons, les couleurs de l'ouïe, les sons | ||
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[NdT: cette traduction est dédiée à Sateh Awada]
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THÈME Combien je fus heureux le jour où j'ai parlé à la jeune Blandine des girafes à trois pattes... ANALYSE Dans le monde conscient, les nuages immenses Au temps subconscient et disgracieux, dans lequel Puisqu'il n'existe pas d'endroit de subconscience, De l'endroit: bâtardises hagardes du temps. Ses monstres immatériels s'en vont et s'en viennent, Invisibles, ils s'en vont et viennent et sont, Pures coruscations, résidant par-delà Quand bien même à Paris, qu'on y fût en vacances, La connaissance des choses de clair éther Nous jouissons de la queue des ootomes, du doux | |
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Hymne tardif de la montagne à myrrhe [NdT: cette traduction est dédiée à Timothy Lee Schreck]
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Résigne cette résille, madanna, car De Neversink. Déjà l'oiseau vert de l'été Ces planètes, prédestinées à cette nuit, Demain aura les apparences d'aujourd'hui, Qu'une apparence, forme laissée en arrière, Brillamment dans le renfort comme de couleurs, Sans tout à fait qu'il soit vraiment la chose fluide, Changé du chatoiement sonore issu de l'herbe. Desquelles émanèrent les intimations La science d'être, à sentir sans le sens du temps. Le souchet s'amenuise. La fléole est sèche. | |
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Il est bon que le poème résiste Illustration: une figure brune, À l'identité. L'objet qu'elle porte Accepte-les donc comme secondaires Du tout évident, incertains atomes Libérée du doute, volettements D'une tempête que toute la nuit De choses secondes), comme une horreur Toute la nuit, nous devons endurer Apparaisse, érigé dans la froidure, | ||
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Février à paillettes, paillettes en août. La neige dans l'air scintille dans son
instant, Cristal sur cristal tant que les nues de
cristal Les sons ont un sens autre que cela qu'il
disent. Plus que verte, tressauts de tout feu
congénère. Comme un élan qui y vit. C'est quelqu'un, la
nuit, |
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Émergeant d'un Schuylkill en mi-terre s'en
vinrent Portant l'ombre d'amis, de ceux qu'il connaissait, Et du désir tirant des choses fabriquées Sans avoir connaissance, ou intention, d'usages. Pagayant leurs canoës, ces figures vinrent, À l'apaisement tel, que le contemplateur Les formes pour les formations les plus exactes Sous Tinicum ou petit Cohansey, les pères |
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La romance du précis n'est pas l'élision |
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1. NdT: je suis ici la leçon de Palm comme celle de LoA, qui donne une virgule à la place du point de CP. |
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Ce qui ne peut être fixé I Une fois de plus il se tourna vers cela Roc insolide, stentor, et il déclara: Du temps, dans l'onduleux de lieux aqueux, enflé S'allonge-t-il dans la longueur à la façon Reposant? Et est-il doté d'un coeur de force Lascar, et carcasse aqueuse jamais nommée, Les images malaisées de formes possibles, Demeure au centre de la mer, battant, battant, Comme le plus et plus devenant moins et moins, Par division, d'espace en métier du marin, Se transformant en réalisé, à l'instar Profondément dans la profondeur du sommeil, II L'océan humain bat contre ce roc de terre, Et le vieux John Zeller, debout sur sa colline, Déclare: De quoi procèdent ces créatures, Irréconciliés pour ce qu'ici on ne trouve Elles étaient créatures, mais singulières, Du plus pic de l'apex et du pointu des choses, À demi-endormies. Mais si elles le sont Le feu, l'air, toute chose non décomposée C'est alors un océan d'images aqueuses Peut-être que ces formes tentent d'échapper |
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Qu'en serait-il de nous sans mythe sexuel, Castrats de bouillie de lune — La vie
consiste La rêverie humaine est une solitude Par les incantations terribles des défaites, La race entière est un poète qui consigne |
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Au pourtour du Perkiomen chantent les
palombes. À l'une des oreilles du pêcheur, qui est Une unique chanson. Les regards de la perche Alarmés des crachats et des éclaboussures En quoi la palombe ressemble à la palombe. Or coup se fait roucoulade. Combien s'approche Dans cette seule oreille, il se pourrait alors Décèle-la. Dans ce seul oeil-là, la palombe Le pêcheur serait l'homme seul au coeur de qui, |
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Oh, que ces flagellations du vent fussent
plus Il fait juillet. Éclairs, tonnerre en rangs pressés. Dans la série X, acte IV, et cetera. L'été passe à l'hiver, la jeunesse vieillit, Et de neige. Le théâtre devient manège, Sourdes-muettes. Les plus massifs sopranos Voici que Ludwig Richter, turbulent Schlemihl, Connaît le désir sans un objet de désir, Il sait qu'il n'a plus rien à quoi penser, pareil |
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La maison était quiète et le monde était
calme. Semblait comme la conscience même du livre. Les mots dits l'étaient comme en l'absence
de livre, Voulait de se pencher, voulait avant tout
être La nuit d'été paraît perfection de pensée. L'être. Cette quiétude était pour une part L'accès livré par la perfection à la page. En quoi rien d'autre n'a lieu qui s'y entendît, Et l'été et la nuit, soi-même le lecteur |
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La vieille poule brune et le bon vieux ciel
bleu, Comme si, et en présence de l'océan, De la tempête sans fin de la volonté, Réduites à rien qu'une en-dessous du chéneau, Et la roue qui rompit comme allait la charrette. Dans cette conversation, mais un son, le son |
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Une femme fredonne une chanson pour un soldat de retour au foyer |
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La blessure tue qui ne saigne pas. Et l'homme meurt qui ne s'effondre pas. Sous la blancheur des nuées empilées Aux nuées sur le village, la ville, Sans dire un mot aux habitants, à moins Si fortement part du lieu, mais si peu Qu'il puisse s'en défaire, sans rien perdre, |
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1. NdT: je suis ici la leçon de LoA, qui donne "month" à la place du months" de CP. |
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De jeunes hommes s'en vont promenant aux
bois, Est une forme qui de par sa forme seule, De par sa forme seule, par ce qu'elle est droite, Transparent. Ils s'en vont et allant ils s'écrient Emplis de leur seigneur de laideur, déclamant Dans ce mai tout entier à son efflorescence, |
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Ces deux-là non loin du muret de pierres Mais il existe une totalité de mort, Ceux-là sont les citadins menus de la mort, D'une altitude et d'une profondeur sans bord |
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Rivé à cet endroit et rivé à ce temps Qui est sans changement, si ce n'est qu'il commence Pluie sans un changement, qu'il vienne d'en dedans Et dans ce son, chacun restant sans changement, Dans le ciel, imaginée, une chaire en bois, Jaillissant sans contrainte de rien, chaire au soir, Le centre des transformations qui se transforment Dans un chatoiement qui est une vie, un or |
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1. NdT: je suis ici la leçon de LoA, qui donne «warm» au lieu du «warn» de CP |
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Pendant les siècles il vécut en dénuement. Puis générations par générations il crût Il vécut chaque vie car, à être mauvaise, Enfin la bonne vie vint, sommeil bon, fruit vif, Qui le tua, plantant des plumes dans sa chair Du vin aigre pour le réchauffer1 et, pour lire, Un placard brut en epitaphium à sa mort: |
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Le jour à larges feuilles croît rapidement Cette fougère a des doubles dans les nuages, Émiettements d'atomes, des tombés seconds Infant, la vie se contente que l'on discoure |
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Dans sa liasse Anacharsis découvrit ces
vers: Il les avait écrits près d'Athènes. Blancheur Qui avait donné au spectacle sa splendeur. Et Bloom, au vu de ce que Puvis avait fait, De tous les cercles que le blanc se tient vraiment. Cédant face au différent, puis au défini De s'empresser jusqu'à flamboyer au cristal |
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Le tout de l'apparence est un joujou. Dès
lors, Et ramage, Selah, tempétueux oiseau. Et tiennent leurs miroirs orientés vers le haut Comment cela se fait-il que l'arbre boiseux, Autour de la touffeur du jour? Pourquoi faut-il D'une neige qui jamais ne jonche la terre? Est la substance d'un voeu rendue effective Bien que pauvres et plus haillonneux qu'une ruine, Oh, le brave *salut*! Colombe la profonde, |
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La mer pleine de bancs de poissons, les
forêts Considère plutôt la personnalité L'oeil de Freud fut microscope de la vigueur. |
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Le jour est l'ami des enfants. Confinés par ce qu'ils observent, De même ils traitent le chapeau Du jour font alors les enfants Pour *adieux*, pour formes, images — Et les pédants aquilins donc |
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La mère noue des rubans dans la chevelure Le frais soleil de Tulpehocken se réfère Et du cerveau, telles les extraordinaires Mon Jacomyntjie! Ce printemps d'après la guerre C'est un Vertumnus de seconde main qui crée |
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À San Miguel de los Banõs, Fit alors son entrée une être cadavéreux, De la table les roses vertes s'égaillèrent |
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Ce fut comme franchir une démarcation Les étoiles ainsi luisent durant le jour. Et nous-mêmes, au coeur du plus limpide vert — Au sein de ces tons comiques, ainsi que font Pour quelque forme parmi les roseaux. Sans doute, Des flots qui confluaient dans le flot de l'espace. Jusque dans le grotesque d'être nu, ou presque, Et bosco, en qualité de cet étranger À la nuit tombée, que de s'apprêter au lit, |
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