Un corsaire en mer
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A défaut d’être un port et un arsenal d’Etat, Saint Malo était
la ville des corsaires, une pratique qui remonte
au XII ème siècle, au temps du « congé de l’Amiral
», dûment réglementée depuis.
Durant ces siècles de conflit, de Louis XIV à Napoléon,
elle reprit une vigueur qu’elle n’avait jamais eu. La politique de construction
navale n’étant, en effet, pas toujours adaptée aux
exigences de la diplomatie, la Royale ne suffisait pas toujours aux besoins:
la course devenait un complément indispensable, ce qui faisait
l’affaire de ces malouins qui avaient toujours en réserve une petite
vengeance à prendre; y compris ceux qui préféraient
la vie de chantier, tant étaient nombreux les armateurs prêts
à assumer les risques de la course. |
Beaucoup de ces derniers en tiraient gloire, peu y faisaient fortune; quant
aux équipages, qui, pour rien au monde auraient voulu n’y pas participer,
ils en revenaient misérables, meurtris dans leur chair, sans
parler, pour des milliers d’entre eux, des années de prisons sur
les terrifiants pontons anglais. |
Un sinistre ponton anglais
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... Et pourtant, charpentiers, il
pouvaient encore faire des chefs d'oeuvre telle cette maquette en os |
Thèmes
développés et indexés:
Embarquement,
vie à bord, combats, chasses, prises
Compléments
hors texte:
La belle histoire de la guerre de
course, origine, réglementation- La Convention et la Course, de
belles envolées – Règlements de prises et partages – la fin
de la guerre de course.
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