Partie I
MICHAŁ KALECKI
Michał Kalecki est né le 22 juin 1899 ŕ Łódź dans une famille juive, assez pauvre. En 1917 il obtient son bac au lycée d’Ignacy Skorupka a Łódź et dans la męme année il commence les études ŕ
l’école Polytechnique de Varsovie. En 1919, il est appelé sous les drapeaux, ce qui l’oblige à recommencer les études après deux ans mais à l’école Polytechnique de Gdańsk. Pendant toutes ses études, celui-ci s’intéresse déjà à l’économie. Il s’occupe à cette époque des théories de Marx.En 1925 juste avant de finir ses études il est obligé de travailler par saccades. Il coopère avec une entreprise " Le service des renseignements de crédit " (Wywiad Kredytowy) à Ł
ódź. C’est pour lui sa premičre école d’analyse économique. A partir de l’année 1927 ses premières publications commencent à paraître. Les articles sont surtout consacrés à l ‘analyse de la conjoncture économique. Il collabore avec des journaux comme : " Przegląd Gospodarczy ”, “ Przemysł i Handel ”, “ Polska Gospodarcza ".Son premier travail fixe commence en 1929 dans l’Institut de Recherche des Conjonctures Economiques et des Prix ” (Instytut Badań Koniunktur Gospodarczych i Cen) ŕ Varsovie. L’Institut est dirigé par le professeur Edward Lipiński. En 1933, K
alecki publie son " Essai de la théorie de la conjoncture ". Elle contient le croquis de l’analyse des fluctuations cycliques de la production et de l’emploi dans l’économie capitaliste. C’est le petit livre dans lequel l’auteur précise la théorie de la demande globale dans laquelle l’investissement est le facteur déterminant principal. Kalecki a appliqué la même théorie pour expliquer l’apparition du cycle conjoncturelle. Il a aussi présenté la théorie de l’économie capitaliste comme un système dépendant de la demande. Kalecki depuis le début de sa vie professionnelle s’occupe des injustices sociales et des paradoxes du capitalisme et aussi du développement de l’idée de socialisme en Pologne et en dehors des frontières.Grâce aux éditions de ses articles en anglais et en français il obtient la bourse de la fondation de Rockefeller. En 1936 il part au Sweed et en Norvège. Il y rencontre d’autres économistes. Cette année là, paraît " La théorie de l ‘emploie, du pourcent et de la monnaie " de Keynes. Quelques questions abordées dans cet ouvrage sont liées à la thèse de Kalecki de 1933. En 1938, il part en Angleterre à la London School of Economics. Il y compare sa théorie avec celle de Keynes. Ensuite, il passe à Cambridge. Il y prépare " Essays in the Theory of Economic Fluctuations " qui paraît en 1939. Dans ce livre il aborde trois points majeurs : le comblement des lacunes dans la théorie de court termes de Keynes, une vérification statistique plus précise et l’intégration de la théorie de Keynes avec la sienne.
En 1939, il publie le traité intitulé " Le salaire nominal et réel " à la demande du Ministre du Travail et de l’Assistance Sociale. Dans ce travail il critique l’opinion selon laquelle le chômage résulte de la rigidité des salaires. Il dit que la baisse les salaires pendant une crise augmente les profits des capitalistes et en plus à cause de la réduction de la consommation des salariés elle approfondit la crise.
En janvier 1940 Kalecki travaille pour l’Institut de Statistique à Oxford. A cause de la guerre beaucoup d’économistes y travaillent. Ceux-ci souvent de gauche sont le fuit des pays fascistes. Ils s’occupent des aspects de l’économie de la guerre de la Grande Bretagne. Kalecki travaillent sur la mobilisation des ressources et des forces du travail pendant la guerre, sur la rationalisation de la consommation, le contrôle des prix et aussi sur la répartition des charges financières de la guerre entre les classes sociales, la répartition du revenu national et pour finir sur le plein emploi après la guerre. La période de splendeur de l’Institut est dû au plus haut degré au mérite de Kalecki qui met en œuvre les plus actuels et les plus importants problèmes. Pendant cette époque il commence aussi à enseigner. Il présente les résultats de ses recherches. En 1943 il publie " Les études des dynamiques économiques " (Studia z Dynamiki Gospodarczej) ; à l’étude du cycle il ajoute celle de la tendance qui aboutira aux conceptions modernes de la croissance et du développement. Il reprend les problèmes du cycle après la guerre. Ses autres traités sont contenus dans deux livres : " L’Economie de plein emploi " et " Essai à l’économie " (Szkice o gospodarce).
Après la guerre, Michał Kalecki travaille dans le Bureau International de l’Emploi à Montréal pendant un an. De juillet en septembre 1946 il est à Varsovie afin de faire l’expertise de la situation actuelle et de donner les meilleures solutions pour la reconstruction économique de la Pologne.
De la fin de l’année 1946 à l’année 1954 il est adjoint du département économique des Nations Unies à New York. Il y dirige l’élaboration de comptes rendus au sujet des processus d’inflation et de déflation et des autres aspects du plein emploi dans certains pays et y prépare le " World Economic Report ". En travaillant pour l’ONU il passe deux mois en Israël comme expert économique. Son travail à l’ONU lui inspire des recherches sur les problèmes de pays en voie de développement. Après avoir fini le travail dans le Secrétariat à l’ONU il exerce une charge de conseiller économique pour plusieurs pays.
En 1955 Kalecki revient en Pologne. Désormais, il se concentre sur la planification. Il remplit les fonctions de conseiller économique auprès du Conseil de Ministres et puis de la Commission de la Planification. Il est l’auteur du premier plan de développement économique de la Pologne pour les années 1960-1975. A partir de février de l’année 1957 il est un des vice-présidents du Conseil Economique.
En 1956 Kalecki obtient la qualification de professeur titulaire. L’année suivante l’Académie Polonaise de Science (PAN) le choisit comme le membre correspondant et en 1966 il est choisi comme membre réel du PAN. Dans les années 1955-1961 il dirige le groupe d’études sur le capitalisme moderne à l’Institut des Sciences Economiques de l’Académie Polonaise de Science. Dans les années 1961-1968 il est président du Comité de Recherche sur les Problèmes de la Pologne Populiste (PRL). Dans les années 1962-1968 il est président du Conseil des Sciences de l’Institut Inter universitaire des Problèmes des Pays en voie de Développement auprès de l’Université de Varsovie. Dans 1961-1968 il donne des cours dans l’Ecole Supérieure de Planification et de Statistique. Ses cours portent sur la théorie des conjonctures et du développement capitaliste et sur la théorie du développement de l’économie socialiste. Il participe à plusieurs conférences et à des séminaires scientifiques en Pologne et en dehors. En même temps dans les années 1959-1960 Kalecki passe quelques mois en Inde où il travaille les matériaux sur les problèmes financiers du plan de cinq ans de ce pays. Dans la même fonction il va à Cuba en 1961 où il rédige des documents sur les bases d’un plan économique pour ce pays. 1963 il publie " Observations sur la théorie de la croissance ", en anglais, où il critique le modèle de Sir Harrod. En 1963 il publie le livre " Ebauche de la théorie du développement de l’économie socialiste ". Le sujet principal en est la description de la vitesse du développement de l’économie. Surtout il tient compte des obstacles comme : la consommation, le bilan du commerce international et le bilan de la force du travail. Kalecki fête en 1964 son jubilé. C’est à cette occasion que nous avons envisagé de traduire le " Théorie de la Dynamique Economique ". Le livre est devenu un classique qui ne vieillit pas. Kalecki lui-même n’a pas – dix ans plus tard- modifié ses idées essentielles. L’œuvre est difficile, chaque partie est nécessaire au tout. Il n’y a rien de trop dans ces pages denses. Kalecki ne parle pas des choses simples et traites brièvement des problèmes difficiles. Il n’aime pas la " littérature ". En 1966 il remporte un prix national (le premier degré) et l’année suivante un prix d’Oscar Lange (le premier degré) attribué par La Société Polonaise Economique. En 1968 il décide de prendre sa retraite mais il n’arrête pas son travail scientifique. En 1968 il donne un cours au Cambridge, il publie le livre " Scienta " et aussi un essai sur la théorie d’efficacité d’investissement. En mars 1970 il écrit un article pour le journal Cycles qui parlent de la bataille des classes sociales et la répartition du revenu national.
A part l’économie, Michał Kalecki s’occupe aussi de math. Les premiers travaux sont de 1963. En tout, il a écrit huit travaux qui concernent l
e match.Il est mort le 17 mars en 1970. Après sa mort, ses ouvrages ont été rassemblés dans " Dzieła ". Ils sont en cinq volumes ; les deux premiers concernent l’économie capitaliste, le troisième l’économie socialiste, le quatrième les problèmes économiques des pays en développement et le dernier comprend une analyse de l’économie capitaliste, des essais statistiques et des travaux sur l’économie pendant la guerre.
LES IDEES PRINCIPALES DE MICHAL KALECKI
C’est généralement confirmé que Michał Kalecki a découvert le champ des idées qui rassemblent de ceux de Keynes. Keynes dans la théorie générale ne présente qu’une théorie statique : nulle part, dans son modčle, il de date les variables. Le problčme c’était que Michał Kalecki était l’économiste polonais et il a publié sa théorie en polonais. Cependant Keynes était bien établi et trčs connu parmi des économistes. Les deux aspiraient d’expliquer l’apparition du chômage en masse pendante la Grande Crise entre 1929-1933. En effet ils sont arrivés aux mę
me résultats. C’est que plus important de la pointe de vue scientifique qu’ils sont arrivés aux même conclusions adoptant la même méthode analytique, c’est à dire ils adoptaient la méthode de double inscription pour calculer la revenu nationale. Elle traite toutes les dépenses comme les revenus et à l’inverse. Michał Kalecki comme Keynes est arrivé dans son analyse à refuser le principe orthodoxe que l’économie marchée conduit automatiquement au plain d’emploie.
Il existe plusieurs idées associées avec Michał Kalecki mais dans la connexion avec les ouvrages sur le capitalisme c’est une idée avec laquelle il est particulier associé. Elle concerne du rôle des décisions d’investir dans le niveau de la demande effect
ive dans l’économie.Il a constaté que l’investissement plus la consommation de capital (avec le principe qu’on n’économise pas de salaire) déterminent le niveau de gain d’entrepreneurs privés. Si on augmentait l’investissement pendant la crise, la demande effective augmentera plus vite que l’augmentation de l’investissement. Les salaries produisent les biens d’investissement et ils gagnent alors plus et ils dépensent plus pour les biens de consommation. En même temps les salaries qui produisent les biens de consommations gagnent aussi plus et ils dépensent plus pour les biens de consommations. Si la demande effective augmentait, les entrepreneurs augmenteront la production. Avec le gain marginal par unité donné, le profit total augmente à cause de meilleure exploitation de l’appareil productif. Le procès dure jusqu’au moment où le profit attire le niveau déterminé par le montant les investissements et la consommation de capitaliste augmentée.
L’investissement se finance lui-même, cet à dire que " les capitalistes gagnent ce qu’ils dépensent et les salariés dépensent ce qu’ils gagnent ". Dans ces conditions la croissance des profits repose sur la croissance du montant total de la dépense et particulièrement de la dépense d’investissement.
Kalecki soulignait que les dépenses publiques de déficit budgétaire (et aussi les surplus d’exportation) ont le même rôle que des investissements dans la détermination le niveau des gains. En conséquence les dépenses plus haut du déficit (par exemple pour les travaux publics) pendante la crise conduisent à diminuer le chômage et aussi à augmenter la demande globale, la production et les niveaux de profits. Le mouvement des activités économiques et l’augmentation des profits entraîne à augmenter les épargnes, ce qui permette financer plus haut déficit budgétaire.
Egalement Michał Kalecki et Keynes étudient le phénomčne qui s’appelle " le paradoxe de la prévoyance " quoique l’épargne soit une qualité mais au moment oů
chacun dépense moins la demande baissera, le stockage augmentera et en fin cela peut provoquer le chômage. C’est qu’est bon pour une personne n’est pas forcement bon pour toute la société. Kalecki conclu que dans le système capitaliste ce qu’est bon pour un entrepreneur ne doit pas être profitable pour tous les entrepreneurs. Si un d’eux baisse les salaires, il peut, ceteris paribus, augmenter la production. Mais quand tous les entrepreneurs font pareil le résultat serait complètement diffèrent.
avec A + P = V - (M + W) l’expression précédente permet de retrouver la valeur du coût constant augmentée du profit (A + P) à partir du coût variable (W + M) soit A + P = (1 + h) (W + M)
si on appelle "j" la composition interne du capital soit j = M/W et si on désigne par VA la valeur ajoutée VA = V - M alors la part des salaires dans la valeur ajoutée w devient
Pour Kalecki en situation de sous emploi, si les rendements d’échelle et les coûts variables moyens sont constants, la part des salaires est uniquement fonction du degré de monopole et du rapport du prix des matières premières au salaire unitaire.
Lorsque le degré de monopole augmente la part des salaires diminue, et il en va de même si le taux de salaire augmente moins vite que le prix des consommations intermédiaires.
Les profits se déduisent des équilibres du revenu et de la dépense d’une part et de l’équilibre des ressources et des emplois des produits d’autre part soient :
(1) R = W + P = S + CW + CC où CW et CC sont respectivement la dépenses de consommation des salariés et celle des capitalistes
(2)R=I+CW+CC
Si on suppose que seuls les capitalistes épargnent alors :
(3)P=I+CC
- la part des salaires est largement indépendante du volume de la production, des productivités marginales et de la proportion d’utilisation du capital et du travail
- elle dépend beaucoup plus des structures de marché.
Elles sont en revanche conformes à celles de Keynes telles qu’ils les présentaient dans le "Traité" en 1931 par l’image empruntée au Livre des Rois de l’Ancien Testament : "la cruche de la veuve" qui ne se vide jamais.
" Si les entrepreneurs choisissent de consommer une part de leurs profits (et rien ne les empêche bien sûr d’agir ainsi), l’effet est d’accroître le profit sur la vente des biens de consommation fongibles d’un montant strictement égal aux profits qui ont été consommés... Ainsi, quelle que soit la part de leurs profits que les entrepreneurs consomment, l’accroissement de richesse qui revient aux entrepreneurs reste le même qu’auparavant. Donc les profits, source d’accroissement du capital des entrepreneurs, sont une "jarre de la veuve" qui ne désemplit pas : peu importe les profits employés à une vie de débauche. Mais si les entrepreneurs font des pertes et tentent de les recouvrer en réduisant leurs dépenses normales de consommation, c’est à dire en épargnant plus, la jarre devient un tonneau des Danaïdes qui ne s’emplit jamais, car l’effet de cette réduction des dépenses est d’infliger aux producteurs des biens de consommation une perte d’un égal montant. " (Keynes).
Il reste à régler deux questions : que deviennent les mécanismes précédents à l’approche et au delà du plein emploi ? que deviennent les conclusions si on renonce à certaines hypothèses comme par exemple pour Kalecki, l’absence d’épargne des salariés.
En sous emploi le coût variable moyen est stable dans le modèle de Kalecki. Le coût total unitaire diminue avec l’accroissement du volume de production (et cela d’autant plus que les coûts fixes sont plus élevés).
La différence entre le coût total moyen et le prix (rigide à la baisse), c’est à dire le profit moyen, est croissante.
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En sous emploi la part des profits est une fonction croissante du niveau de production (autrement dit quand la production augmente, les profits augmentent plus rapidement). dès que le plein emploi est atteint, les coûts variables unitaires augmentent et les profits ne peuvent être maintenus relativement à la production (part des profits dans le revenu global) que dans la mesure où les entreprises peuvent élever les prix. Cette possibilité est fonction de leur degré de monopole. |
Le niveau de l’activité économique est déterminé par l’investissement. L’investissement est déterminé, avec un-certain délai, par le niveau de l’activité économique et le taux de variation de ce niveau. Il suit que l’investissement à un moment donné est déterminé par le niveau et le taux de variation du niveau de l’investissement quelque temps auparavant. Ces résultats fournissent la base d’une analyse du processus économique dynamique et, en particulier, ce processus implique des fluctuations cycliques.
100
ième ANNIVERSAIRE DE KALECKI
Il y a 5 ans on avait le 100iéme anniversaire de la naissance de Kalecki. En Pologne c’était un événement très important. A cette occasion beaucoup de publications sont parus. Il y avait beaucoup de conférences. Les gens qui lui connaissaient, partageaient leurs souvenirs. Je voudrais présenter quelques réflexions de Alexander Miller. Il travaillait avec Kalecki pendant 8 ans. Il était aussi son étudiant. Il l’a connu en 1960 à l’Ecole Supérieur de la Planification et de la Statistique où Kalecki travaillait. Miller était en train de préparer son doctorat. Chaque conversation avec Kalecki avait la grande importance pour l’interlocuteur. Il était toujours très gentil et il traitait jeunes travailleurs dans la manière naturelle. Comme le saveur il était très précis dans ses essais et dans les travaux est très concis dans la présentation de ses idées. En même temps il avait le sens d’humeur, de temps en temps un peu caustique et sarcastique.
Quelques réflexions sur le prof Kalecki qui ne sont pas liées mais ils le présent bien :
Partie II
OSCAR LANGE
Oscar Lange est né le 27 juin 1904 à Tomaszòw Mazowiecki. Il est mort le 5 octobre 1965 à l’hôpital à Londres. Il étudie le droit et l’économie à Poznań et à Cracovie. En 1931 il devient docent. En 1934 il est membre de la fondation Rockefeller et il peut étudier aux Etats Unis et en Grande Bretagne mais la plupart de temps il passe à Harvard à coté de J.Schumpeter. En 1945 il devient un ambassadeur de la Pologne à Washington. En 1948 il revient en Pologne et il lie l’activité politique avec des recherches et des enseignements.
Après la Première Guerre Mondial Oscar Lange manifeste son patriotisme. Il veut aller à l’armée mais à cause de la santé il ne peut pas. Son père fait faillite juste avant de la guerre. La situation en Pologne a l’influence à son opinion et ses travaux. Pour lui, le problème principal en Pologne c’est la structuration de l’agricole qui est semi-féodale. La stagnation résulte d’augmentation du rôle de monopole. Une seule solution c’est le socialisme.
TROIS MODELES DU DEVELOPPEMENT
Ils différencient trois modèles du développement :
Dans les vielles économies il existe plusieurs obstacles qui ne leurs permettent pas à se développer. Dans chaque modèle pour le commencer il faut éviter ces obstacles. Il s’agit des ressources qui ne sont pas suffisants. Le surplus économique n’était pas utiliser dans la production mais il était consommé (l’aide sociale, système féodale, etc. ). En plus l’activité économique était déterminée par la tradition. C’est à dire que la mentalité ne conduisait pas à l’innovation, au progrès technique pour améliorer la production. Dans les trois modèles la façon d’éviter ces obstacles est différente.
Le plus vieux modèle c’est le modèle capitaliste. Après la Première Guerre Mondiale on pensait que c’était un seul modèle possible. Les pays qui voulaient se développer étaient obliger de suivre ce modèle. Le facteur le plus important qui permette au développement c’est le capital accumulé et l’investissement de la classe moyenne – la bourgeoisie. Les ressources pour investir viennent de différentes sources : ce sont les profits accumulés par les premiers capitalistes. Ces profits étaient usés pour l’investissement industriel et pour l’activité industrielle de cette classe. Cela permettait d’avoir les ressources pour le nouvel investissement. Ce processus conduisait au développement. Deuxième source vient d’exploitation des colonies et aussi des monopoles. L’Etat jouait le rôle important. Il investissait dans l’infrastructure (comme les routes), dans l’industrie et aussi dans des entreprises. Ce processus n’était pas même dans tous les pays. C’est pourquoi le capital international était le facteur qui accélérait le développement dans les pays moins développés. Cependant nous pourrions nous demander ce que le modèle capitaliste fait avec les pays pas développés. La réponse est dans d’outres facteurs : le monopole capitaliste et l’impérialisme. Pour les pays en vois du développement c’est impossible de suivre le modèle du développement capitaliste. Les pays développés investissent dans les pays moins développés mais le capital n’est pas utilisé pour investir mais il est réexporté aux pays qui ont investi. En plus pour les raisons politiques les pays développés laissent le féodale dans les pays pour avoir plus d’influence économique et politique. C’est un nouvel obstacle pour ces pays. En conséquence le nouveau modèle du développement économique s’appartient.
La révolution socialiste avait lieu dans les pays avec l’histoire particulière où le modèle classique ne pouvait pas mettre en œuvre. L’industrialisation limitée, comme en Russie, provoque la formation de la classe industrielle qui organise les mouvements politiques. Cela amène la révolution socialiste. Elle se commence toujours par deux actions. La première c’est la nationalisation le capital industrie, la commerce, les finances, le transport. Le deuxième c’est la reforme agricole (abolition de féodale). Ces deux actions donnent les ressources pour investir. Ce sont souvent les pays pas développés où l’industrie joue le petit rôle dans l’économie et en effet la nationalisation ne donne pas les ressources suffisantes pour satisfaire les besoins. En plus la source d’investissement c’était la contribution des paysans. Ils ont reçu de la terre suite la reforme agricole par contre eux devaient payer des taxes. Les revenus obtenus étaient usés pour nouvel investissement. Cela donne la possibilité du développement économique.
Le modèle national révolutionnaire n’est pas encore très précisé. Il existe grande différence entre pays qui ont obtenu leur indépendance. Donc, c’est difficile de décrire généralement ce modèle. Le facteur principal pour le développement c’est l’Etat et des investissements publics. Ils sont les plus actifs et dynamiques dans le développement. La raison est simple. La classe moyenne n’est pas suffisante nombreuse pour investir tellement pour satisfaire les besoins. En effet c’est l’investissement public qui doit être le facteur principal. Le deuxième facteur c’est la nationalisation mais dans la différente manière que dans le modèle socialiste. La nationalisation du capital privé joue le rôle important dans celui-ci. Dans le modèle national révolutionnaire la nationalisation est limitée au capital étranger. Dans ce pays le capital privé, surtout dans l’industrie, est très petit. Il n’est pas suffisant pour le nationaliser et pour avoir de l’accumulation du capital. Dans les plusieurs pays avec ce modèle la réforme agricole joue un rôle important. Les revenus d’agricole permettent à investir dans l’industrie.
PLANIFICATION
Les deux modèles : socialiste et national révolutionnaire ont un même facteur. Le développement économique n’est pas spontané comme dans le modèle capitalistique mais il est atteint par la planification. Elle était d’origine l’invention de l’économie socialiste. Aujourd’hui elle peut être adoptée aussi par les économies capitalistique. A notre époque, la planification est la base et l’instrument pour le développement économique. Elle est relativement une nouvelle méthode de la politique économique. Au début elle était adoptée par les pays qui suivissent le modèle national révolutionnaire. En effet elle est devenue un instrument principal dans la promotion du développement économique. Aujourd’hui l’idée de la planification est aussi abordée par les pays capitalistes comme une partie du développement économique. Après deuxième guerre mondiale dans ces pays il existait le problème avec l’équilibre. Le développement était le processus spontané et il n’était pas le problème dont on a fait attention. Mais le développement rapide dans les pays socialistes, a crée un défi pour les pays capitalistes. Ils ne veulent pas rester derrière des pays socialistes et en plus il y a le problème avec les pays pas développés qui est le but principal dans la politique internationale. La planification est liée avec plusieurs problèmes internationaux.
Le développement économique exige la planification parce qu’il ne peut pas se régler tout seul.
1. Le problème principal c’est assurer un montant de l’investissement efficace qui sera suffisant pour l’augmentation du revenu national plus haut que l’augmentation de la population. Cela signifie alors l’accroissement du revenu national per capita. En plus il faut distribuer l’investissement entre les différentes branches pour qu’il rapporte la croissance dans la production. Pour obtenir ce montant il existe quelques solutions :
2. Le deuxième problème lié avec l’assurance d’un montant concerne la direction d’investissement. Il existe trois sous problème lié avec celui. Le premier c’est comment placer l’investissement afin d’assurer la plus vite augmentation de la production. Le deuxième concerne l’équilibre entre des différentes branches dans l’économie nationale. Le troisième c’est comment assurer l’utilisation efficace.
a) Le premier sous problème est le plus important. La croissance de la capacité de production peut être atteindre direct : par investir dans la construction des centrales électriques, des usines, etc. elle peut être réalise aussi indirecte ; grâce au commerce international. Au lieu d’investir direct dans certaines machines il est possible de les importer. Par contre il pourrait investir dans des biens qui on pourra vendre à l’étranger. En conséquence il existe des moyens pour acheter des machines. Les deux méthodes sont utiliser selon des circonstances, des facilités. Il existe aussi deux types supplémentaires d’investissement qui sont nécessaires.
Il existe un problème avec le méthode de production : soit elle est intensive en capital soit en travail. Il constate que les pays pas développés possèdent la grande quantité de la force du travail. En effet il faudrait choisir le méthode qui a besoin beaucoup de travail (au lieu du capital) pour diminuer le chômage. Normalement, il existe la différence entre les deux méthodes. Le pays pas développé ont un dilemme lequel utiliser. La méthode plus intensive en travail conduit rapidement à l’augmentation de la production et du revenu national. Par contre le deuxième diminue plus vite le chômage. Si le plan est fait pour le court terme il est mieux d’utiliser la méthode intensive en travail.
Dans la planification le commerce international pose beaucoup difficultés. Dans les pays pas développés le développement l’industrie exige une importation considérable des machines et d’autres facteurs de production. Au début elles ne peuvent pas être produire en pays. Cela provoque des difficultés avec la balance des payements. Dans la deuxième phase quand l’industrie a commencé la production il faut accroire l’importation. Le processus de production a besoin d’autres machines aussi des matériaux rares.
Certains pays possèdent leurs propres ressources qui peuvent être exporter. Cela leur donne le revenu considérable. Les pays qui ne les ont pas sont obligés de passer par le période d’importation. Ils doivent diminuer l’importation des biens de consommation surtout de luxe au lieu de biens de production.
b) En ce qui concerne l’équilibre il existe deux types de la balance qui doivent être assurées. Un d’eux c’est la balance physique c’est à dire la relation entre l’investissement et la capacité productive. Dans la planification, il est important de connaître un montant de l’investissement et aussi sa composition en terme de toutes sortes de biens nécessaire afin d’obtenir la croissance dans la capacité productive d’un bien par un montant donnée. Par exemple combien faut il le fer, combien le carbone et l’électricité pour produire un ton supplémentaire de l’acier. Il est important d’avoir la balance exigée pour que la capacité productive dans les différentes branches économiques avance uniformément. Si elle n’est pas obtenue le plan peut avoir des difficultés.
Le deuxième type de la balance c’est une balance monétaire. Elle assure l’équilibre monétaire en économie. C’est à dire qu’il faut établir une équilibre entre les salaires et le montant des biens de consommations qui seront valables pour la population (les salariés). Si une partie de salires dépensée pour la consommation est plus grande qu’un montant des biens de consommations, le processus d’inflation se développe. La balance monétaire doit établir aussi un équilibre entre une partie de salaires de la population qui est utilisée pour les investissements privés et en montant des biens d’investissements qui sont valables pour les investisseurs privés. Finalement dans le secteur public l’équilibre doit être établit entre les fonds financiers valables pour investir et le montant des biens d’investissements qui seront produits ou importés. Cette balance est très importante dans la planification. Pourtant il est difficile de maintenir la propre balance monétaire. Certains pays avaient des problèmes avec l’inflation. Cependant aujourd’hui il est possible de planifier l’équilibre monétaire dans la façon qui évite ce phénomène.
c) Le troisième sous problème lié avec l’investissement concerne l’efficacité dans l’utilisation des ressources dans les processus du développement économique. Il est lié avec le système e prox. Il serve à évaluer les coûts de la production, de la capacité productive et à comparer les deux. Il permet de voir les coûts sociaux des différents moyens de production. Le deuxième rôle concerne du incitation. Le plan dans le développement économique a deux aspects : dans le secteur publique il est une directive pour des différents agents et entreprises pour faire certaines choses (par exemple pour produire de cette manière là, investir tell et tell). Dans le secteur privé le plan est un désire qui suive certaines incitation. Elles provoquent que les producteurs privés font tout ce que le plan exige.
LE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE ET LA COOPERATION INTERNATIONALE
La question de la coopération internationale donne des nouvelles, importantes caractéristiques. C’est une conséquence d’existence de la coopération entre les pays qui suivent les trois différents modèles du développement économique. D’un coté c’est une coopération et en même temps une compétition entre le système socialiste et capitalistique. D’un autre coté c’est la question des pays pas développés et les pays avec le modèle national révolutionnaire avec ses conséquences économiques. Il en existe trois :
Dans l’économie socialiste le désarmement peut donner des ressources pour investir, pour la production non militaire. Dans chaque économie ce problème a différé aspects. Le désarmement très rapide peut créer des difficultés économiques aussi dans l’économie socialiste. Il s’agit de re allocation de la grande quantité des ressources. Avec la planification ils peuvent être résolus. Dans l’économie capitaliste ils sont encore plus complexes. Il concerne de la demande réelle ( la réduction de la demande des biens militaires redusse un emploi dans l’industrie de cette branche et cela entraîne la réduction de la demande réelle de la population). Néanmoins, Lange propose que le désarmement dans l’économie capitaliste et socialiste puisse libérer les ressources importantes qui peuvent être utilisés dans le programme international du développement économique dans les pays moins développés.
En ce qui concerne le commerce international, après le Second Guerre Mondiale il souffrait à cause de la Guerre Froide. Aujourd’hui la situation (les relations commerciales) dans certains pays n’est pas meilleur. Cependant le commerce international aide les pays pas développés, surtout ceux qui sont les exportateurs des biens rares dans lesquels exporte joue un rôle important. En plus ces pays ont besoins de capital étranger qui vient de pays développés. Par contre le développement ne peut pas baser sur le capital étranger mais il doit baser sur la mobilisation des ressources internationales. Il s’agit de la première phase du développement ( des machines, des ressources rares). Dernièrement, le rôle du capital privé international est de moins en moins important.
La coopération ce n’est pas seulement un aide de pays pas développés. Les pays comme Etats Unis ou l’Union soviétique (la puissance de l’industrie qui prime dans le monde) peuvent entreprendre de faire des projets du développement (par exemple le chemin de fer qui lie l’Union soviétique et l’Europe de l’Ouest- les Etats Unis-l’Alasca and l’Asie). Cela peut être aussi la coopération dans les recherches : la force d’atome qui n’est pas accessible pour les petits pays.
LES PROBLEMES CONCERNANT LA PLANIFICATION DANS LES PAYS PAS DEVELOPPES
Economie pas développée c’est une économie qui n’a pas suffisamment le capital pour employer la toute force du travail avec le moderne technique de la production. Une solution c’est employer toute force du travail mais sur base d’ancien technique de la production. Mais dans ce cas la productivité baisse. L’autre solution c’est adopter le modern technique de la production avec plus grande productivité mais cela entraîne le chômage. Le problème principal c’est que le surplus économique n’est pas utilisé pour accumuler le capital. La seule solution de cette situation c’est éliminer trois obstacles :
- l’abolition du reste de la façon féodal de la production. Cette façon de production n’est pas productive et le surplus n’est pas grand. En plus on utilise ce surplus pour la consommation.
ACCUMULATION PAR LA PLANIFICATION DU DEVELOPPEMENT ECONOMIQUE
La stratègie pour les pays pas développés peut être un investissement public. Les ressources deviennent de chômage (la force du travail n’est pas tout employée). Grâce à donner ces ressources au travail on produira plus de biens d’industries ce qui est la base du développement pour ces pays. La vitesse de l’accroissement de la production peut être insuffisante pour absorber toute la force. Dans ce cas l’état peut faire la reforme agricole. Distribuer la terre entre les agriculteurs qui ne l’ont pas assez pour utiliser toute sa force de travail. Les moyens pour financer les investissements publiques sont de la nationalisation de l’industrie, des contributions des agriculteurs et de la réduction de prix. La nationalisation joue un rôle important dans le développement. C’est elle qui crée un nouvel emploi et la demande additionnelle. Elle fait que la capacité de la production et le capital investi augmentent plus vite que ceux dans le secteur privé.
La nationalisation peut servir au développement de l’économie, à la société et à la culture. Dans ce cas elle se dirige vers l’économie socialiste. De l’autre coté elle peut servir aux intérêts du secteur privé qui existe et c’est un instrument de l’économie capitaliste. Seulement des entreprises socialistes nationalisées servent aux besoins de la population, au développement de l’économie. Les entreprises capitalistique servent à l’augmentation leurs profits. Quelle chemine du développement choisir dépende aux relations des forces politiques et à quelle partie a le pouvoir. (1955)
LE ROLE DE LA SCIENCE DANS LE DEVELOPPEMENT DE L’ECONOMIE SOCIALISTE
La science a un rôle important dans une réalisation du plan en long terme. Le socialisme élève la science sur la nouvelle position - la position de l’instrument principal qui serve au développement de l’économie. La science de la nature, du technique et dans certains dégrées la science sociale permettent à résoudre des problèmes d’efficacité d’organisation et de gestion des processus de la production. La médicine et la pédagogie ont la contribution importante parce qu’ils augmentent l’efficacité et les capacités de la force du travail. La nouvelle technologie se développe sur la base de la connaissance des droits de la nature.
La science de la planification de l’économie nationale est un bon outil de l’économie socialiste. La planification joue un rôle aussi dans les pays capitalistes surtout dans les pays pas développés. L’intérêt est toujours même - l’augmentation du développement de l’économie. Cependant le plan ne peut pas être appliquer entièrement dans les pays où les facteurs de productions sont privés. Le plan complète ne peut qu’appliquer seulement dans l’économie socialiste.
Le développement de la science de la planification oblige de prendre en compte deux aspects :
La possibilité d’appliquer en practice la théorie de la planification dans le plan existe depuis l’introduction de l’ordinateur. Il permette de choisir le meilleur plan. Cela nous montre l’influence des progrès techniques en économie.
L’efficacité du plan exige la connaissance du valeur numérique des différents paramètres comme la norme d’investissement per unit d’augmentation de la productivité, l’élasticité de la demande pour les différents biens de consommation, etc. se sont les paramètres d’économétrie. Ils sont déterminés par l’observation statistique soit directement par les recherches dans le laboratoire. La statistique joue le rôle important dans la calculabilité. La méthode de détermination des paramètres c’est un sujet d’économétrie.
LA CYBERNETIQUE
La science, relativement récente a une grande importance pour former l’économie socialiste. Elle s’appelle la cybernétique. Elle contrôle le système complexe des courses et des effets de relations. Elle est liée avec la mathématique. Elle étudie les processus naturels et sociaux distingués par les différentes régularités. Le rôle principal dans ces régularités c’est la réaction de la cause et d’effet, les régulations automatiques et le contrôle de la course de processus. C’est un développement dans la forme concrète et mathématique. La cybernétique est intéressée par le fonctionnement automatique des machines et des équipements industriels, aussi par la régulation les processus biologiques ensuite par le problème de diriger et réguler des économies et des processus sociaux. Les ordinateurs sont alors capables de résoudre les problèmes qui jusqu’aujourd’hui dépassaient les capacités de l’homme. L’automatisme provoque l’invasion à notre époque dans l’introduction donnée statistiques aussi de l’information économique et la comptabilité, de la direction de la production, la commerce et les finances. La cybernétique est utilisée aussi dans la science générale de l’organisation.
Les problèmes actuels exigent de recherches scientifiques de plus en plus complexes. C’est pourquoi la coopération entre les sciences joue un rôle important. Elle doit aussi exister entre les sciences des natures et les sciences sociales aussi que entre la technologie et l’humanité.
Bibliographie :
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Le texte d’Institut d’Etudes Economiques à Vienne, 1993
Collected works of M. Kalecki