Le Benjoin
Résine Précieuses, avec la résine extraite de l'écorce du benjoin, les prêtres de l'ancienne l'Egypte créèrent le premier parfum dont parle L Histoire.
Il était une fois «l'extrait surfin de styrax » que les prêtres égyptiens réservaient aux déesses de la Haute et de la Basse-Egypte.
Cette recette était si difficile à réaliser qu'ils avaient décidé de la faire graver sur les murs du temple d'Horus, à Edfou.
Et c'est là que, vingt siècles plus tard, les archéologues l'ont mise au jour, découvrant ainsi qu'il fallait plus de six mois pour préparer l'extrait, pour lequel devaient être mélangés l'équivalent de 600 g de résine extraite de l'écorce du styrax (ou aliboufier , nom usuel désignant l'arbre dont est extrait le benjoin), 25 g de roseau aromatique, 15 g de graine de violette, 10 g de latex, 1010g d'encens sec, du jus de caroube et, enfin, de l'eau et du vin.
Le styrax est un arbre de la famille des styracacées, dont on extrait différentes résines, dont le benjoin.
Le terme « benjoin » dérive probablement du terme anglo-asiatique gum Benjamin employé par les populations des régions où est récoltée cette substance aromatique résineuse, vendue en Occident avec grand profit.
Avec la résine extraite de l'écorce du styrax benjoin, on peut fabriquer des encens parfumés, aujourd'hui encore très appréciés en Asie, et des huiles essentielles.
Ces huiles sont claires et légères
et fort en usage en aromathérapie pour
leurs qualités antiseptiques, désinfectantes
et émollientes.
Une goutte d'huile
de benjoin versée sur une petite plaie peut être utilisée comme remède de première
urgence, en attendant des soins
médicaux plus appropriés.
Enfin, une ou deux gouttes d'huile de benjoin ajoutées à une crème de beauté maison constitueront un excellent conservateur, évitant aux éléments gras de la préparation de rancir.
On se sert du benjoin en parfumerie comme fixateur, mais on le trouve également chez les herboristes sous forme d'huile essentielle : deux gouttes de benjoin versées dans une eau de rosé maison transformeront la préparation en un parfum à la senteur très persistante.
Une autre espèce de benjoin, le styrax officinal, produit le storax, résine très parfumée de couleur sombre, utilisée généralement comme encens à brûler.
Le storax est également employé en parfumerie, mais son prix prohibitif en fait une denrée de plus en plus rare.
Depuis les temps les plus anciens, le benjoin a trouvé son utilité : s'il a sa place en parfumerie, les aromathérapeutes lui reconnaissent des vertus antiseptiques, désinfectantes et émollientes.
La résine extraite de l'écorce du styrax benjoin est
travaillée comme le latex.
On pratique un certain nombre d'incisions en diagonale sur l'écorce de l'arbre
et l'on récupère dans des récipients les gouttes
épaisses qui en coulent.
Elles forment alors un liquide visqueux très aromatique et insoluble dans l'eau.
Le liquide est ensuite travaillé et condensé pour fabriquer de l'encens à brûler.