La cabane
Un guide touristique
Une merveilleuse cabane
Des chiens
Une erreur
A Paris, dans une grande surface, un guide de voyage. Un guide très touristique, avec tous les trucs à faire, à boire, à manger, à voir, à dormir et à acheter. On avait décidé de partir en vacances dans une région chaude et désertique et ce guide semblait répondre à la demande. Nous avons réservé les billets de train suffisament tôt car les vacances coûtent moins cher à ceux qui s'y prennent tôt. Le matin, après nous être débattus sur les quais nous voilà parti dans cette région apparement plein de bonheur. 14 heures de train, c'est assez long surtout lorque le voisin ronfle, la petite voisine crie et pleure. Bref, finalement nous débarquons (détraignons ?) dans une grande ville où je ne comprends rien à ce qui est écrit sur les panneaux. Le premier hôtel est assez facile à trouver et nous passons une agréable soirée en compagnie d'un plateau de fruit de mer. Le lendemain, les fruits étaient un peu fannés et nous avons eu très mal au ventre. Le long voyage en car dans les montagnes ne nous a pas aidé.
Ca y est, nous voilà débarqués, seuls tous les deux en pleine nature, un désert devrais-je dire. Je regarde le guide, surtout la carte. Ca commence bien : "une rude montée en plein soleil, faire attention aux éboulements". Effectivement, le soleil est là : nous sommes tous blancs pour cacher l'éventuel rouge, bardés de crème. Les éboulements aussi, ma compagne a failli dégringoler de plus de vingt mètres dans un couloir de caillasse. Arrivé au sommet après 4 heures de marche arrassante, nous pouvons enfin manger un peu de truc salé acheté le matin. Salé est un euphémisme, l'eau ne doit pas manquer à celui qui les fabrique. Mais à nous, qui les mangeons, si. Bref, la vue est splendide et j'apperçois en bas la petite cabane bordée d'arbres qui est notre refuge. Nous décendons... sur les fesses dans les cailloux.
6 heures après, nous voilà près de notre cabane, elle est vraiment pitoresque. A l'intérieur, tout le confort sauf l'eau courante. Heureusement, un plan nous indique la source la plus proche : 2 heures de marche. Nous décidons de nous en passer. Nous avons eu une superbe nuit étoilée qui nous a fait couché tard, mais c'était vraiment splendide.
Nous nous sommes fait réveillé le lendemain par un troupeau de chèvres. Vite, nous avons cherché le berger. Là, le guide s'est trompé : l'accueil légendaire des autochtones n'a pas fait ses preuves. Un chien, puis deux, puis trois nous ont sautés dessus, le berger nous faisait comprendre de déguerpir au plus vite car cette maison était apparement à lui. J'essayai de lui montrer que sur le guide, il était marqué le contraire, mais les chiens me pressaient de faire vite. Nous voilà, parti en courant, le maudissant. Cinq heures plus tard, après avoir insulté dans tous les sens ce berger, le guide et tout le monde des rédacteurs, un panneau en pleine figure nous indiquait notre cabane à droite et non à gauche.
Les guides sont bien faits. Les randonneurs moins.