Abysses mortelles

Comédie musicale

 

Ouverture

Du fond de la mer sort un ange de soie

Temps : 1:50

Sur un drap bleu marine, des vaguellettes de papier blanc remuent, tout à coup une danseuse en drap blanc arrive dansant. Elle est rejointe à la fin par des danseurs en noir qui la prennent et l'emporte en dehors de la scène.

La séquestration

Au fond est le mal

Temps : 2:06

Un mage en rouge arrive sur la scène et explique l'intrigue en chantant :

là bas en bas, des hommes sont séquestrés par le démon des mers profondes

sous la joute d'écrans visuels, dans des machines de chrome, de plomb.

L'équipe

l'ange alerte la surface

Temps : 2:30

La danseuse se promène dans la ville (le drap est recouvert de cartons) et des gens de toutes les couleurs la suivent.

Elle s'arrête et explique qu'elle a besoin de volontaires pour descendre dans les bas fonds de la mer, dans les abysses. Certains la questionne (pourquoi), elle explique alors que son petit frère est sur le point de mourir, intoxiqué par les fumées de chlore.

La rivère

La descente douce

Temps : 5: 10

La danseuse en blanc les remercie tous.

L'équipe une fois constituée, commence lentement sa descente par un trou sans fin. Des poissons de papiers circulent en haut et tout le monde s'ammuse avec eux. Des fois, des à coups les font descendre (le passage de plancher), chaque chanteur reprend en coeur : "Nous sommes partis pour une quête noble et belle, mais les abysses mortelles ne sont elles pas trop obscures pour nous ?"

L'alerte des atlantes

Les malheurs partagés

Temps : 4:55

Ils arrivent alors devant le corps d'un enfant mort. Prenant conscience des risques qu'ils courent alors, certains se désistent et remontent à la surface. Mais des atlantes arrivent, ils leurs tiennent un discours alarmant, plein de mélancolie.

Nous ne savons plus que faire,

la mer si belle et d'or que nous cultivions,

s'est transformé en nuage opaque et nauséabond.

Nos mères ne peuvent plus alaiter nos enfants,

et ceux-ci meurent tous les jours un peu plus.

Le grand père atlante est mort hier.

La danseuse tombe en pleurs, et un terrien vient la consoler Aidar. Il lui dit qu'il fera tout en son pouvoir pour la sauver elle et les siens. Elle se send mieux et déjà se prépare à repartir.

L'aide des atlantes

Un groupe d'atlantes aide l'équipe

Temps : 5:40

Des atlantes en grnd nombre sortent alors et entamment une danse de guerre. Tout le monde se joint à eux. Ils chantent à tu-tête : "Cela ne peut plus durer, l'outrage est trop grand maintenant, nos enfants pleurent encore les morts d'hier". Les autres leurs répondent : "Nous sommes là pour vous aider, ne perdez pas espoir, ensemble on vaincra ces spectres nauséabonds."

Le passage de la grotte

Aidar et Psolée

Temps : 2:20

L'équipe repart à travers la verdure puis la grotte sous terraine. Aidar et Psolée restent ensemble alors que les autres s'en vont. Aidar porte Psolée qui est déjà malade et suffoque dans l'épai nuage de souffre. Il lui dit que tout ira bien, qu'il l'aime et qu'il la protégerera et que bientôt dans l'empire des atlantes ils s'aimeront.

La ville de Psolée

L'horreur

Temps : 4:05

Les enfants accourent vers ses sauveurs alors qu'on distingue les hommes du peuple de Psolée dans des cages. Les hommes de la terre vont les voir et se font entendre que le combat est déjà perdu : les machines et les écrans ont déclenché les chaînes et leur imposent des images de plus en plus rapide. Puis, Psolée et Aidar découvre le corps du petit frère de la jeune fille : c'est un corps déjà vieux.

On pourra s'aimer

Psolée accompagne son petit frère

Temps : 4:15

Psolée comprend maintenant que la mort de son frère n'est pas lointaine. Elle l'accompagne dans un chant :

On pourra s'aimer,

dans un univers étoilé,

où la lumière lutte contre la poussière,

où la voix remplace l'image,

On pourra s'aimer,

dans une mer limpide,

loin des machines incipides,

là où les vieux sommeillent,

là où les roses remplace le mercure,

là où les peurs ne sont plus que des cauchemars,

On pourra s'aimer,

aller vers ses sphères bleutées,

dans des nuages blancs non asphaltés.

 

La lutte

La troupe rencontre les machines

Temps : 4:40

La troupe pleine de courage, rencontre de drôles de machines (des cartons de couleurs fluo) : ces terreurs. Donnant des coups à tout va, le combat est facile mais long. Ils déboulonnent tous et sifflent en travaillant. Les machines sont puissantes mais l'homme est réellement plus fort qu'elles. Il chantent en même temps de manière joyeuses : "Déboulonnons, dévissons, arrachons les câbles pour sauver Psolée, les atlantes et les psoléiens." Les atlantes usent de manières peu orthodoxes. Ils sautent sur les machines et celles-ci s'écroulent.

 

Le mariage

Aidar, Psolée et son père

Temps : 3:40

Aidar et Psolée arrive devant le père de Psolée. Aidar demande la main de sa fille. Sa fille lui compte les explois qu'il a réalisé. Le père vite convaincu les unis sous un chant de joie : l'atlantide.

Dans les profondes abysses

des bleus complets et obscurs

Derrière les gigantesques murs

parmi les algues, je glisse

Des êtres viennent me chercher,

la tête en feu et les yeux bleus,

De leurs mains fortes et nouées

ils m'observent et m'éblouissent les yeux.

Dans leur citadelle de lumière,

Mes hôtes volent et flottent dans l'air.

leurs monuments sont les fleurs

et l'or est leur couleur.

Ebloui sans yeux dans l'obscurité,

Je ne crois plus à l'humanité.

Ils me parlent sans paroles,

Mais leurs voies est poésie,

Et avec eux dans l'air je vole,

Parmi le temps et ma vie.

 

Fermeture

Les troupes se congratulent

Temps : 4:40

Les troupes rejoignent Psolée et Aidar, et chantent le chant de victoire comme quoi l'homme est plus fort que la machine.