Réfléchir
Conscience et connaissance
Le doute biblique
Jérome
Jean : Pourquoi ça ?
Pierre : Pourquoi quoi ?
Jean : Pourquoi, Pierre et toi êtes jumeaux ?
Pierre : C'est évident.
Jean : Ah oui !
Pierre : Bien sûr.
Jean : Bien sûr ?
Pierre : sur !
Jean : sur.
Pierre : Bien !
Jean : Bien sur !
Pierre : Bien sur que quoi ?
Jean : Bien sur j'ai compris.
Pierre : Comprendre quoi.
Jean : J'ai compris ce que tu voulais dire.
Pierre : Ah!
Jean : oui , c'est évident que vous soyez jumeaux puisque vous avez le même père et la même mère.
Marc : Non.
Jean : Comment ça non
Marc: oui, Non !
Jean : Tout s'obscurcit tout d'un coup
Pierre : Qu'est ce qui s'obscurcit
Jean : Père, mère, vous.
Pierre : Moi ?
Jean : Oui, toi et lui
Pierre : Lui?
Jean : Lui? Marc
Pierre : Marc ?
Jean : Ton frère
Pierre : Je n'ai pas de frère
Jean : Mais je le vois.
Pierre : Tu te trompes.
Jean : Non je le vois
Pierre : Je sais que tu te trompes
Jean : Non je t'assures que tu as un frère MARC
Pierre : Où ça ! Il n'y a rien
Jean : Si il y a Marc.
Marc : Oui.
Jean : Ah tu vois
Pierre : Je ne vois que toi dans la pénombre.
Jean : Moi je te vois bien.
Pierre : Je sais
Jean : pas...
Couleurs
Jérome
Putride humide,
Solitude du sud,
glauque disloque,
carrière de pierre.
Magnitude habitude,
Sans sang,
calibre libre,
torride guide.
Drogue Morgue,
Ecriture cure,
aspic technique,
cognitive vive.
Persévérance lance,
Dynamique technique,
Cendre méprendre,
fer atmosphère,
Couleurs...
Les voyages
Jérome
Croisades en rades,
bateaux et cieux catalytiques,
cigarettes de Palerme,
fleur du soleil zénith
dans la clairière reposée, apaisée et affamé,
Solidement attaché,
le chêne soutient ses fils et filles.
Herbe humide, fer glacial.
Dans l'étang accroché, se demande,
la bande des sèves arboricoles
où couchent leurs sangs, pendant ...
Calligraphe de Jérusalem,
Avare de mathusalem
regarder en souriant les verbes bandés
les ecchymoses fleurir dans ces champs.
Calife obscurantismes dans une forêt
de diamants : cependant.
Petite ville du sud, perdue dans tes pizzas, tu cherches à te demander pourquoi tu ne quêterai pas la raison de ta possible et hypothétique existence.
Doute de Mallemort,
perte de Francoville,
gare de Saint-Mandé,
Valentigney, Seloncourt, Bayeux et
Port en Bessin,
Accueillez l'étranger outragé,
fatiguez les temps de l'étang,
Assécher , cultiver, dominer l'être libre.
Cible cynique de poireaux, soupe de soie et lourde consécration :
"Vivre où ivre, est gai."
Le banquet
Jérome
Aspirée et consumée,
sourd et absurde,
la voix des anciens guide les aînés,
dans cet hiver rude.
Le ciel brouillé et le soleil gelé,
le blanc perpétuel,
et le noir intemporel,
de ces mers agitées.
Peu de paroles,
rires francs et forts,
Dans cet espoir de mort,
l'étranger est à l'école.
Brasero,
coule la kro,
respirez fumées,
abreuvez-vous et mangez.
Temps obscurs,
orgies et festins nocturnes,
Barbares jouant les durs,
dans cette haine diurnes.
Danse érotique,
femmes de feu,
primitifs dieux,
louanges antiques.
Contes de ces temps perdus,
magie, sorcellerie et feu follets,
potions et manuscrits nus,
créant tous ces monstres si laids.
Druide et esthétique,
rites éternels
notre morale mamelle,
de ceux : critiques.
Esprit
Jérome
Amour aimé, perdu et regagné,
rythme l'insolence de ce parfum,
enivrant de tant de seins,
regagne son cercueil doré.
Baiser langoureux,
vertige sirupeux,
alcool d'herbes,
qui facilite mes verbes.
Où es tu ...
Dans ta clairière, abus
Parmi cette révolution.
Sans solution.
Esprit...
Déduction
Jérome
Dans la rue Mozart, il y a un petit bar,
Dans le petit bar, il y a un petit comptoir,
Sur le comptoir, il y a un petit verre,
Dans le petit verre, il y a un liquide,
Dans le liquide, il y a de l'alcool,
Dans l'alcool, il y Mozart.
Dans mon chapeau, il y a de l'air,
Dans l'air, il y a est,
Dans est il y a saint,
Dans saint il y in,
Dans in il y a n,
dans n il y a hache,
dans hache il y a che,
dans chez il y a hez,
Dans hez il n'y a rien ...
Tour de passe-passe
truc à mimolette,
rien ne casse,
la clef à molette.
Dans mes tableaux il y a de l'eau,
dans cette eau, il y a de l'alcool,
dans mes tableaux il y a ta,
dans taratata, il y a de la fête.
Dans mes tableaux il y a table,
Sur ma table, il y des mots.
Dans mes tableaux, il y le blé,
Dans mon blé, il y a du pain,
Dans mes tableaux il y lea,
Avec LEa, je t'aime.
Absorption de solution, génie dissolu,
esprit désagrégé,
sanitaire bouché,
Eau putride et acide goulu,
perdant ces sens,
perdant le sens,
Crevant les ballons,
Crevant le canapé du salon,
Je survit en toi,
ma petite maison sans toit.
La Loi
Jérome
Feutre neutre,
cyprès si près,
six près scient prêts,
peluche nunuche.
Couleur douleur,
lumière d'hier,
Entrepôt entre les pots,
Devine in fine,
l'équation des actions,
détérioré courrier.
Quand survient où,
où arrive alors,
alors mais quand,
Espoir pour les désespoirs,
les dés sans espoir n'ont pas de chance.
Absurde logique,
cynique.
Loi...
L'inceste
Jérome
la pomme pourrie sur le canapé,
les jambes écartées sur le tapis,
la télé allumée dans la nuit,
et la statue en marbre drapée.
Coupée la pomme en deux,
violer la femme pour deux,
détruire la télé allumeuse,
Réduire la statue fumeuse.
Engendrer des monstres,
pour ce mondes de cons,
pénétrer l'éther pour de bon,
mourir pour le son.
Ecriture
Jérome
Assis sur le papier , les petits mots endurcis jouissent comme ces paroles d'ivrognes. Sans sang, sans cicatrices, ils frappent à ma tête, me font une putain de fête.
Enfin, écrire ceux
qui en douleur
charrient les putains vierges
et la pisse de mort.
Puissance organique,
destruction éthylique,
estomac putride,
et sacrifice fratricide.
Guerre tribale tu vis de ta pauvreté,
tu lutte en cannibale,
les espoirs des morts dans un tabou mort né.
Les utopistes
Jérome
Nous étions quatre autour d'une table,
nous buvions notre vin,
nous dissertions de l'homme.
Nous sommes tous partis,
et sans penser à appliquer
regardions les draps dans le coin.
Bouteilles vides, cendriers pleins,
nos paroles consumaient plus :
que ne mettaient le feu.
Affirmés, crétins de toujours,
cherchions à notre tour l'amour,
de quelques phénomènes incandescents.
Le serpent au fond de l'eau claire,
mange les poissons en sifflant,
et la bouteille écarlate remplit
nos verres de désespoir assumé.
La pauvre lucie
Jérome
Dans la marre,
les calamars
dans le calme
ses palmes.
Ma petite Lucie,
tu viens ici,
me dire la prophétie,
et moi je te scie.
Dans le ciel,
les abeilles au miel,
dans la ruche,
leurs bûches.
Mon gros dada,
tu mets pourquoi,
à la fin de tes phrases,
mais elles sont nases.
Pléonasmes
Jérome
Activer, Acti
Lancer, cer
Rendre, dre
Tuer, tu.
Tu es tué,
vos mies vomies,
et sans essence,
éther et terre.
Éther
Jérome
Dans tes fonds glauques éperdus,
tu t'enfuis devant cette atmosphère,
tu échappe à la réalité vécue,
tu es de loin déchue par cette congère.
Quand viennent les saisons tu me regardes,
tu te défiles et prend garde,
Crainte et peur amplifiées,
tu peut pourtant te fier.
Les cigognes entravées par les désirs
elles s'échappent vers leurs nouvelles terre,
mais tu n'en as qu'une et elle te tue,
elle est gluante et pour toi trop fière
Dans des encombres tu t'évanouis
il te faut cette luxure éther,
tu dois prendre, tu t'épanouis,
dans cette notion : ton calvaire.
Petite Chaise
Jérome
Petite chaise tu t'éprouves,
Je suis là et te trouves,
tu me dis bonsoir,
tu craint mon battoir.
Tu me trouves agressif,
tu te vois punitive,
je suis inversif,
mais toi vomitive.
La gorge et l'esprit en feu,
ton cul inachevé,
et mon postérieur en deux,
tu n'es pas enjolivé.
C'est à note confluence,
que tu sentiras ma différence,
et dans notre connivence,
que je ferais flatulence.
AutoMorphisme
Jérome
Science infuse et anthropomorphisme,
magie de l'électromagnétisme,
tu prône l'interventionnisme,
et moi l'antispiritualisme.
Nous agissons incommensurablement,
regardons perpendiculairement,
toi misericordieusement,
et extrajudiciairement.
Mais nous deux c'est universalisation,
c'est l'auto-intoxication,
bientôt la super-fécondation,
pour la démultiplication.
On se pend et se lâche dans l'acide,
Damée, limée et trop fluide,
on ne pourra jamais plus être lucide,
c'est la cause de l'amour des druides.
Un fond rond sans gond,
dans une gare sans tare, rare,
le néon du thon est le lion,
Est le car du jars avare.
Ca colloque disloqué
vaut l'énarque anarqué,
qui crève dans l'engelure,
sa forte et belle doublure.
Le roc eccueillé nourrit,
le troc caillé flétrit.
Dans une blette béante,
Je te vois muette puante.
Dans ta tête inactive,
les cafards érotiques,
te rendent allusive,
mais toujours mystique.
Traditionnellement antigouvernemental
Richard-coeur-de-lion chirurgien-dentiste
exceptionnellement interdépartemental,
contre-manifestante électrocoagulation.
emu,son pot
lié, qui dit
mou, ces pis
sac, sur eau.
chic fric sans clic,
came avec pire dame,
égal vase : face même,
aide buée, misé nase
musc fade jugé rame,
mots pour dire âme,
urne gaie rate Eric,
foie osée bave base.
Cette Afrique-orientale-portuguaise
vaut Afrique-occidentale-portuguaise
pour Saint-Georges-de-bosheville
sans la Rochefoucauld-deaudeauville
S'enfuir devant le présomptueuse,
et demeurer à jamais empoisonneuse
malgré les âmes fractionnaires,
des esprits les plus ganglionnaires.
Dans une vitre désensibilisée,
on aperçoit souvent l'horizontalité,
de la protohistoire inhibée,
que l'humain a pulvérisé.
Paraphraseuse phrase,
individualité en phase,
devinez le cortex scabreux
des mots douteux.
Copulation
Jérome
Corps amer d'après l'orgasme,
dans ces chambres humides et closes,
Enchevêtrés dans les miasmes
du sexe glorieux qui n'ose.
Pointé vers le haut du ciel,
enfermé dans les eaux tropicales,
l'affront est fascinant texture de miel,
les sensations houleuses immédicales.
Prémices obscurs sans origine,
honte et timidité bestiales,
que l'on brise du mental,
que l'on préfère utérine.
Préparer le futur génial,
accomplir l'axe génital,
multiplier égoïstement,
les hommes maladivement.
Symphonie
Jérome
Gronde vrombe et sombre basse,
Médium et plein de sans sons,
cordes qui vibrent dans le ton,
sensation construite de masse.
Mélodies et harmonies volées,
chante l'oiseau qui parle,
Accorde les rythmes collés,
Fuis les chiens qui s'endiablent.
Théories musicales ancestrales,
écoutez la nature qui crie,
Et toi poète qui écrit,
dit aux autres ce qu'elle hâle.
Sensations mesurées dans l'écriture,
êtes bien loin de la vérité,
inspirez vous des aventures
et clamez haut et fort la vitalité.
Je te vois pleurée devant l'oppresseur,
je t'aperçois cacher ton bonheur,
je remarque l'exacerbation de tes douleurs,
je te vois vendre ta tumeur.
Gaia
Jérome
Petite fée, orgie des mondes,
créatrice impuissante blonde,
vociférant tes actes morbides,
suppliant tous les êtres livides.
Essence de l'être,
Ton père tu l'as vu naître,
il était seul et tu l'as fécondé,
entamant tes rites, tes actes sacrés.
Victorieuse mort des sphères profondes,
ensevelissant tous les enfants immondes,
dans des fosses, abysses de l'obscur,
virevoltantes et labyrinthes courbures.
Gerbe de bois
Jérome
Sur le canapé, petite gerbe du bois de mai,
tu disparais dans des méfaits,
tu te vomis et t'écarlate le sang,
qu'un comas capote en ton dedans.
Film attristant, couleurs crues,
peinture saisissantes, couleurs nues,
musique assommante, couleurs des rues,
Danse incessante, couleur qui fût.
Je suis pourri de l'intérieur,
m'exalte dans cette fureur,
m'imbibe de mort et de lussac,
me jette sans fin, sans corps dans mon lac.
Entrez en moi petits amis,
voyez mon malheur ennemi,
Crevez la membrane, cette infamie,
endormez les bactéries , richesses vies.
Prévoyance
Jérome
Damné le pion,
Damé l'espion,
Survie sur vie,
Cigarettes des six gares de l'est,
Détruit des truies,
liposomes, tu lis tes psaumes,
Vécu au passe,
je vais le cul au pas, c'est...
Tragique fiction des temps modernes
qui nique les tons des sangs si ternes.
Reverrai-je l'hôpital sans étal,
Disparaîtrai-je dans l'escale du milieu
ou paraîtrai-je sans squale au mieux.
Où que j'aille, où que j'ère,
je sens l'ail et j'espère
trouver ici ou quelque part
la léthargie d'un coma infini
qui sans espoir sans commun redit
crève l'écran des illusions,
arrête les phases d'imagination,
pour cette sphère de vraies sensations.
Bouillon de Culture
Jérome
Tu frémis petite casserole,
ton contenu est bouillant,
ton corps lui donne l'école,
*lui s'en ira et toi l'observant.
Etrange verticale qui s'étale,
Etrange horizontale qui s'écaille,
sourire fétal du foetus qui vaille,
commun délire qui cisaille.
Cataracte de douleur perdue dans le temps,
regarde derrière ta souris amère,
contemple tes sens et tes nerfs,
tu croupis, glauque et profond étang.
Spires, spirales et vélocité,
accapare, acuponcture la cité,
philosophe de demain tu reprophétise
ceux d'hier dans une fébrile dialyse.
Requiem
Jérome
Osmose inféconde de la naissance,
qui dans l'acte initial fait la différence
subitement spasmodique elle s'entame
dans des cataplasmes et , profonde, se pâme.
Abusée des mondes, table ou banquet,
fabriqué d'ondes, famille ou juge,
Musique gronde, tu recherche la purge
Arrimé dans le port emprisonné par le quai.
Croupes alléchantes et démentes,
Fuir demain ou dans un lustre,
Attendre les lames qui tentent,
réalité qui dure l'illustre.
Sanson regarde Goliath,
Voit son étreinte et se hâte,
préfère glorifier son rivale
que d'aimer celle de l'escale.
Touché par cette passion mortelle
amour cultivé d'indifférence
qui se pend dans notre ciel
nous cherchons notre sens.
Mélodie mélancolique et vertigineuse,
qui enivre et inhibe la gueuse,
s'apitoie d'un sort hasardeux ,
qui cherche les jours à deux.
Majestueux accords mineurs
orientales harmonies de longues heures
cultes incessants fêtent notre joie,
rites ancestraux qui cultivent la foi.
Rythme saccadé et industriel
répété à l'infini par rites sériels,
courent en cadence le long du golfe,
souffre devant cette présence du loft.
Musicien qui tient à toi,
respire au fond de ta loi,
piquote le sang et le trépas,
qui juxtapose tes pas.
Dis moi ta cachette,
cherches dans ta brouette,
une bulle d'air de fête,
cadre carré de disette.
Vigoureux et fort rivage,
brouille et code la vague à l'âme,
et la femme nue qui dans l'ombre se pâme,
entame en nous un ultime virage.
Lyrique et dramatique scène,
qui coule dans nos veines,
amour perdu de fortune,
discerné dans cette ronde lune.
Demeures toi-même au sein de la résonance,
Vis le jour, dilemme enceinte et pense :
cette fenêtre qui brille sans essence
ouverte et fraîche respire des sens.
Obscurs hymnes guerriers valeureux,
fiers, courageux et gais,
qui affrontez sans vergogne, laids.
Blessés par le sacre du combat fiévreux.
Odes posthumes et médailles de guerre
qui écrites à la mère des peuples naguère
sont risées populaires du monde moderne.
Complaisante, vide cette atmosphère si terne.
Début d'une vie ensanglantée,
dans ce sens arraché des tripes du coeur
.Fin d'une ère hantée,
par l'essence enchantée du meilleur.
Déjeuner
Jérome
Assis au bord de la rivière,
temples et forêts de vers,
chênes tricentenaires et cathédrales de feu,
Repos au calme parmi le havre pieux.
Cours, ours dans l'URSS,
Féroce et rosse l'os,
Animal horizontalement vertical,
chacal et qui roule ta bosse
Et dans l'air joyeux du dual
affronte et vois au loin sa nurse.
Swing, jazz pour trompette,
salle enfumée obscure,
Alcool et paroles si dures ,
calment et assoiffent la fête.
Affront clos des jardins secrets
Mur infranchissable sans haies,
petite fille qui à la balle joue,
a pourtant des traces rouges sur les joues.
L'esthétique
Jérome
Taciturne et infâme lame,
tranche la gorge de ceux sans âme,
libère les esprits aux bûchers
délivre les cortex sans exister.
Présence involontaire, le chevalier
Pénétration forcée, la princesse
Folie incontrôlée, le bouffon niais.
Tare amusée, sa déesse.
Mots fragiles injonglables
Phrases viles intouchables,
arts sans théories pures
art instinctif d'aventure.
Je vois en l'esthétique
une certaine mathématique,
loi des sentiments humains,
que les habiles font de leurs mains.
Cataclysme
Jérome
Abrité par le mât des voyageurs,
la mer agitée te joue son meilleur,
elle frappe et retourne nos espérance,
elle apprend et force notre danse.
poissons empoisonnés englobés et délotis
Absorption d'infection jaunnées de nuits.
mortelles victuailles qui frappent du choléra,
voyage au long court qui de fin jamais ne verra.
Portés dans les nuages sombres,
les aventuriers jouent leur rôle d'ombre,
ils perdent et regardent leurs vies s'exprimer,
de fois ils préfèrent n'être jamais décrier.
Courage tapage pour les morts nouveaux,
Curieuses silencieuses étreinte des nés-nouveaux.
Vire, vole, tourne fourre les stalles
caresse, Maîtresse, lisse, tisse le scandale.
Rupture d'amour
Jérome
Je suis seul et tu ne parles pas,
je suis seul et je n'entend pas,
dans ma tête les souvenirs se bousculent,
et je me demande pourquoi notre amour bascule.
Notre sang ne faisait qu'un et tout a disparu
Avions-nous déjà parcouru trop de vie
Etions-nous depuis le début perdu
Que doit on penser de toutes ces belles nuits.
La rose au bord des lèvres
le sang coule goutte à goutte
rouge et épais, amer et absoute
cet amour m'apporte la fièvre.
Pourquoi tout oublier à jamais ?
Que faire de notre sort désormais ?
Quelle solution dans la rupture ?
Allez continuons cette vielle aventure.
Orages
Jérome
Dans les nuages dissipés par milliers,
les gouttes d'eau abondent et glissent,
elles se multiplient jusqu'au vice :
humides, lourdes et chaudes et sans deniers.
Figures étranges, noires et blanches,
spacieuses et rythmées sur fond bleu,
Et tout à coup, un éclair déclenche,
la désagrégation et le feu.
Dans un tableau nouveau encore humide,
gluant et brillant la matière en création,
tombe, craquelle et s'accroche sans perfection,
la verticale est dure et la physique candide.
Blancs en neige, gris homogènes,
reflets noirs, zone d'espoir,
Croule sans le craquèlement du soir,
des tropiques assaisonnés sans dilemmes.
Le petit Dieu
Jérome
Contemple notre sanctuaire ,
Arrête toi et regarde nous faire,
Dans la puissance du sacrement,
observe notre recueillement.
Silence sonore, vrombissant spirituel,
Notre action est inhabituelle,
communion des esprits apportent la solution,
Foi et désespoir nie la juxtaposition.
Etre suprême qui les regarde,
Ne rie pas et écoute chacun,
Ne te moque pas de nos saints,
et fait attention à notre garde.
D'un coup de glaive froid et solide,
Nous te briserions la face comme l'acide,
nous nous plaignions mais sommes humbles devant toi;
Alors, sans violence, Agit car tu n'es jamais notre roi.
Le miroir
Jérome
Le miroir platiné reflète argenté,
une image sombre et sulfureuse
notre âme si glauque dans l'ombre.
On guette autour du cadre hanté
notre grave destiné si malheureuse
perdue dans l'avenir qui vrombe.
Dans la buée les gouttes réfractent la lumière,
les rayons cassés , courbés et difformes
perdent la rationalité qui les rendaient si fiers,
le simple élément et le plomb combinés cassent leurs normes.
Verticalité résolue et poussiéreuse pièce,
sur le parquet abîmé et plein de graisse,
le corps nu gagne en mystère mythologique
mais à déjà et pour longtemps perdu son esthétique.
Dorure et plomb antique, verrerie recomposée
naître et renaître avant de le quitter.
L'escalier
Jérome
En spirale infinie, l'escalier descend
vers l'abîme profonde écorchure béante
dans le profond délire qui gante
l'ensemble des hommes de notre sang.
Dans le noir sans lumière,
le calcaire blanc des marches,
est net et géométrique comme l'arche,
invisible et omniprésent don de notre ère.
Dans le profond vide du silence,
sans sens et sans geste de danse,
le bruit des pas s'intégralisent
et prend l'odeur et le sens de l'église.
Pays magnifique ou descente infernale,
licence cosmique ou ticket infernal,
les croyances absolues et reconnues
incorporent dans leurs fonds notre nul.
Un rêve
Jérome
Rites ancestraux et sacrifices géniaux,
costumes d'apparat ou sacrement
dans le sang ou l'on trempe son eau,
le corps entier immergé de sentiments.
Fabuleux et rêve de ce monde arriviste,
ou tout le monde a pour banni l'égoïste,
ira quoiqu'il advienne de nos coeurs,
qu'importe nos pensées et notre bonheur.
Ce soucis de justice universelle,
se perd comme dans la mer le sel,
rêve si tu veux et croule dans la violence,
car les hommes n'ont que faire de ce qu'on pense.
ils veulent leurs règne immortel,
bannir les dieux, les clans et les injustices
pour ne plus mourir dans un doute de vice
mais vaincre en conscience tranquille sans attelle.
Postambule
Jérome
Dans cette ville de marins,
où coule à flot le vin,
les coups de reins
et les coups de poings.
La putain grabataire,
accueille dans son lit,
tous les hommes de la terre,
pour de luxure finir sa nuit.
puanteur et enivrement ,
sont les mamelles du temps,
oxygène et sentiment,
celles du cependant.
Univers, cosmos ou galaxies,
les objets célestes de nos vies
ne sont que les nuages formels
des enfants rêveurs inconditionnels.