Théatres

expériences scéniques

 

Embrouille

Jérome

Dans un appartement bourgeaois provincial (fin 19eme)

Anette :

Madame, madame, on vous demande à la porte !!

Alexis :

Madame, madame , à la, à la porte !!

Cinécure:

Oui, oui ! Que se passe-t-il ? On me demande ? Dites d'attendre , cinq secondes!!

Anette :

Mais madame , c'est mademoiselle Nicole .

Alexis :

Ni, Nicole ?

Cinécure:

Voilà, voilà j'arrive !

 

Ah, Nicole, te voilà ma petite. Comment vas-tu?

Nicole :

Bien, madame, bien merci. Avez vous lu la gazette, votre mari l'a-t-il lu ?!

Cinécure:

Voyons, je me lève Nicole, comment l'aurai-je lu. Et puis tu sais que Charles est au bureau.

Nicole :

A, ah bon !

Cinécure:

Mais tu m'as l'air soucieuse, que se passe-t-il ? Alexis, la gazette, la Gazette !!

Anette :

Voilà !

Alexis :

Voi,, voilà !

Cinécure:

Ah, voyons voir, de quoi s'agit-il ?

Nicole :

Oh madame, vous devriez attendre.

Cinécure:

Voyons, Nicole, je suis assez grande pour lire. Quelle page ?

Nicole :

A la fin...

Anette :

Page trente six.

Alexis :

Tren, trente six.

Cinécure:

Nous y voilà. "Un jeune homme a pperçu monsieur Charles Gardou dans la rue Saint -Fereol. Le célèbre industriel a rencontré le ministre Villemin...bla...lala..., ils se sont battus!" Ils se sont battus ?!

Nicole :

Oui, oui.

Anette :

Madame veut s'allonger ?

Alexis :

Allon, allongez-vous !

Cinécure:

Mais voyons pourquoi tant de mystères. Qu'allez vous encore imaginer.

Agare:

Madame ma femme, ah, madam ma femme !

Cinécure:

Vous allez vous aussi me parler de La nouvelle.

Agare:(arrivant)

Quelle nouvelle .

   

Cinécure:

Eh bien de ...

Agare:

Ecoutez, il y a plus important. Avez-vous pensé aux Catarez qui veinnent ce soir.

Cinécure:

Ah, non Alexis, Anette !!

Anette:

Oui ?

Alexis :

Ou, Oui !

Cinécure:

Les Catarez viennet ce soir, il faut agir, regardez ce fourbis!!

Anette:

Mais, madame.

Alexis :

Mm, Mais !

Agare:

Madame a raison, courez aux courses, allez chercher du bon vin, mais dép^chez vous !

Cinécure:

Exé-cu-tion !

Anette:

Bien, bien...

Alexis :

bien, bi, bien... (ils sortent)

   

Agare:

Madame, il y a une nouvelle de la plus haute importance.

Cinécure:

Ah oui, contez-moi, contez moi.

Agare:

Et bien, on apprend que Charles et ...

Cinécure:

et un jeune homme se sont battus rue Saint-Fereol, et alors.

Agare:

Un jeun homme ?! Quelle idée, c'est avec Monsieur l'Avocat !!

Cinécure:

Je m'évanouis...(elle meurt)

Agare:

Allon madame, reprenez-vous (il tate son coeur). Pourquoi vous ? Qu'ai-je - fait, ah dureté des temps modernes, peur féconde. Presse irrationnelle. Sans ménage, elle tue, kidnape et affecte mon coeur. Ah Cinécure vous mourez, le monde s'écroule et le président dort. Sans espoir, sans me voir pleurer, me décomposer. Allons, affectez moi de vos mots si catégoriques. Allez, allez un effort. Alexis ! Anette! Alexis! Anette!

   

Anette:

Qu'y a t-il .

Alexis :

qui, qui est-il ?

Agare:

Madame est morte.

Anette:

Et pour le pot au feu, la sauce, les légumes..

Alexis :

Et elle, feu.

Agare:

Alexis, mon brave, ne pleurez pas, soyons courageux, elle encore en vie dans nos âmes.

Anette:

Qui, madame,? Mais elle est là, calme enfin !

 

Le retour d'Hyparque

Jérome

 

 

Acte I :

Devant un temple grec,...

Scène 1 : Hyparque , Cyanure.

Hyparque :

As-tu vu Ptolémée ?

Cyanure :

Non, il est parti dès l'aube. Le roi l'a appelé pour des affaires importantes. Il devait se constituer un pécule pour le mariage de sa fille Candide.

Hyparque :

Sa fille: Elle, elle se marie ?!...

Cyanure :

Oui, tout Thèse le sait. Hyparque, tu as beaucoup voyagé, mais la vie continue et malgré tes belles victoires, tout le monde t'as un peut oublié.

Hyparque :

Je l'ai bien remarqué. Vaincre les chimères, défendre son pays , sauver son peuple des dictateurs étrangères, protéger sa famille de l'opresseur apporte la gloire du retour mais jamais ne rattrapera l'amitié et la convivialité d'antan. C'est pourquoi je n'ai jamais espéré le retour car mon pays est le sang, la bataille et les buchers où l'on voit l'enemi crever dans la douleur et l'honneur. Votre vie à vous, de tous les jours ne peut être une vie d'honneur , elle ne peut être d'aventures guerrières. C'est une longue d'amour, qui ne s'arrête qu' à la fin de vos funérailles. Ah, je me languis...

Cyanure :

Hyparque, tu es allé trop vite en besogne. Tu aurais du épargner tes enemis pour les tuer tout au long de ta vie.

Hyparque :

Ah que de logique dans tes mots, que de rigueur et d'humanité. Mais je ne vie pas pour vivre, je vie pour le combat, le glaive chaud d'après l'étreinte. Mon sang bouillone dans la boue. J'aime voir ces corps dépecés sur la forêt assassinée. Cyanire, tu es restée trop loin de moi durant ces années. Mon retour est difficille mais ton honneur est flou.

Cyanure :

Qu'importe, je t'accueille dans ma demeure. Reses-y, rassasie-toi, aime toi et les autres ici.

Hyparque :

Victorieux j'ai été mais rentré de combat je ne suis qu'une lourde tâche. J'ai servi et mon garde comme un vieux jouet d'enfant afin de pouvoir le comtempler plus tard en souvenir. Plaisir égoïste, ne préférerais-je pas crever pour de bon.

Cyanure :

Tu divagues. REgarde autour de toi, les autres veulent te rencontrer.

Hyparque :

Comme un clown...

Cyanure :

Mais non pour ce que tu es ! Pour tes victoires.

Hyparque :

Pour mes victoire, oui.

Cyanure :

Mais...

Hyparque :

Je suis le phénomène mais pas l'intègre. Je suis le général mais pas le soldat, je suis artiste mais on ne m'achète pas...
Ah Cyanure, je t'aime tu le sais mais ton corps est trop loin du mien.

Scène 2 : Hyparque , Cyanure, Candide.

Candide ::

Hyparque ! Enfin de retour à Thèse. Quelles belles victoires tu ne as apporté ::

Hyparque :

Oui, oui. Tu te maries.

Candide :

Comment le sais-tu?

Cyanure :

Hm

Candide :

Ah Cyanure tu es bien bavarde en fin, je me maries avec Oxyde, le fils de Protocle le magicien. Il est beau, fort et intelligent. Je l'aime. M'aime-t-il? Hm

Hyparque :

Toujours frivole, coquine et garnement.
Ah, Ptolémée s'est viellit en te voyant grandir. Notre bon seigneur a perdu le sens de la guerre à ta naissance. Il aimait te calmer, t'embrasser, te bredouiller des "choubidous"... Mais je suis parti, tu as grandie, il t'as gattée. Tu as abusée de lui.

Candide :

Oh, Hyparque que tu es vilain.

Hyparque :

Moi, vialin, non. Je constate seulement que Ptolémée a quitté la bataille et m'a laissé tout seul dans la boucherie.

Candide :

Père, non. Tu lui a manqué tu sais, et il en parle souvent.

Hyparque :

Il pouvait parler au moins, moi dans la bouche j'avais le gout du sang amer.

Candide :

Ne lui en veux pas.

Hyparque :

Je reviens, je vois.

Cyanure :

Suffit, arrêtez ces chamailleries et quittons cette pièce...

Scène 3 : Hyparque.

Hyparque :

Que faire dans ce monde hypocrite, que puis je réaliser qui ne me rappelle les batailles. Mettre feu à Thèse, non. Violer Candide, tuer Ptolémée, détruire cet Oxyde et son père protocle. Couper la langue de Cyanure. que de projets à accomplir. Que de salves à envoyer! Mais comment procéder. Une sicilienne, une espagnolade, une partugusaise 61 ou d'autres stratégies.
Réfléchissons.
Tuer Ptolémée est évident. Le reste s'en suit.

Acte II :

Dans la chambre seigneurale.

Scène 1 : Hyparque , Ptolémée .

Ptolémée ::

Hyparque , je souhaitais te voir. Tu as bien combattu, sauver mon peuple....

Hyparque :

Non, le mien.

Ptolémée :

Oui le tiens si tu veux.

Hyparque :

Je veux.

Ptolémée :

Bon. En conséquence nous organiserons un festin pour ton retour. Es-tu d'accord.

Hyparque :

Y-aura t-il des tournois.

Ptolémée :

Evidemment

Hyparque :

Pourra-t-on te tuer?

Ptolémée :

Non tu connais la règle...

Hyparque :

L'enemi n'en a pas.

Ptolémée :

Et bien mes fidèles oui.

Hyparque :

Celui de l'éphémère.

Ptolémée :

Qu'est ce à dire.

Hyparque :

Je rentre, on me saute dessu mais on ne m'offre rien. J'ai soif de guerre, de sang et de paix. Une règle m'empêche d'assouvir ma réalité.

Ptolémée :

Voyons, Hyparque tu as bien combattu, mais il faut lacher ton arc.

Hyparque :

Où, à tes pieds.

Ptolémée :

Non, bien sûr, chez toi dans ton mauvais coeur.

Hyparque :

Coeur je n'en ai plus. J'ai tout perdu pas assez bu et j'ai gangé pour toi. Mais moi, c'est comme si j'avais perdu.
Des millers ont bruler, des centaines ont crevés. Moi je ne fus pas touché mais mon roi, oui mon roi me tourne le dos, trouve normal mon sentiment de guerre mais pas celui de ma mère.

Ptolémée :

Hyparque, suffit. Tu offenses mon autorité.

Hyparque :

Ton autorité n'a d'égal que ta cupidité. Je suis un guerrier. Tu vis dans le luxe, organise festins, tournois et orgies mais jamais de vers tu n'a mangé. Jamais de vin tu n'as manqué. Festoie mais ne compte pas sur moi. Le retour du vainqueur a déjà fait son labeur, ne me remercies pas, plies-moi, tue-moi où je te tuerai.

Ptolémée :

Ce langage violent provient du sang. J'ai pensé souvent à toi, j'ai réfléchie souvent, jamais je n'ai pensé t'envoyer mas je croyais à ton amitié.

Hyparque :

Laisse-t-on un ami dans la boucherie.

Ptolémée :

Tes questions sont comme le glaive froides puis chades, brillantes puis sanglantes.

Hyparque :

Maintenant tu me méprises.

Ptolémée :

No cela jamais : la froideur de tes paroles nbe toucheront jamais mon coeur. La couleur de tes regards me blessent que la barre.

Hyparque :

Ton amitié est fausse, ton coeur froit. Ton image trop sage cahce dans ta langue l'épée du sang. Tu pilles ton peuple, rengorges de richesses et et fais tes enemeis des esclaves qu'à ta solde tu monopolises. Tu n'as plus d'espoir, plus de popularité.

Ptolémée :

Hyparque tu en dis long sur moi mais tu oublies que sans moi...

Hyparque :

Ah, sans toi, je ne serais pas là, je ne serais pas ton ami, tu veux dire je ne serais pas dans ton coeur. Je veux bien crever plutôt que d'entendre cela. méfies-toi Ptolémée, derrière la douceur amère de ta vie se cache un complot qui pourrira ton vieux corps.

Ptolémée :

Comment ? Où pourquoi , qui ?

Hyparque :

tu t'affoloes mais tu ne dormiras plus, tu renverra tes gardes, changera de dieu et bientôt la fée Paranoïa rejoindra tes songes et seul, dans ta caverne, ta prison tu t'enfouieras Ptolémée , mon roi , le seigneur des seigneurs.
Mais rassures-toi je vais appaiser ma joie et ta douleur. (il le tue puis se tue)