Dès le débarquement à Kiel, les parents d’Amarovich, étrangers, sont très mal accueillis. Sa mère Lucia fait des ménages et son père Rodolph est employé aux chantiers maritimes. Il fabrique malgré lui les navires de son pire ennemi que sont les nazis. Les résultats scolaires d’Amarovich sont satisfaisants, ses parents s’en félicitent. |
La guerre déclarée, toute la famille Amarovich est envoyée en camp de concentration. Guiseppe garde un souvenir très marquant des champs sur lesquels les traces des camions et le sang pourrissent la neige. Son père qui fait la connaissance du dessinateur Pierre Félan est pendu à Floßenburg en Septembre 1944. Guiseppe et sa mère sont épargnés. |
A la libération, ils vont s’installer à Milan. Lucia travaille pour payer les études de son fils au lycée San Michele. Amarovich y apprend les mathématiques. Il gardera toute sa vie le sens logique de cette science. Il a le sentiment que la simplification de la vie ainsi que la théorisation sont un aboutissement plus qu’un moyen. Lors d’un voyage scolaire à Florence, Guiseppe est éblouit par les fresques de Fra Angelico au couvent San Marco. C’est alors qu’il décide de devenir peintre. |
Début 1953, la mère d’Amarovich est atteinte de la tuberculose, Guiseppe doit arrêter ses études pour subvenir à leurs besoins et s’occuper de sa mère. Il vit alors de petits travaux : ouvrier dans les usines Fiat, boulanger, marchand ambulant. A ses heures perdues, il commence à peindre des tableaux à la manière des impressionnistes. |
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