Arrivé à Paris, il rencontre par chance Picasso, l’artiste du moment, ainsi que le photographe Brassaï. Ils discutent longtemps avec Picasso sur les techniques modernes de création. Ils s’entretiennent sur les repentirs en peinture. Guiseppe est fasciné par cette idée qu’il utilisera plus tard en 1977 dans le projet intitulé d’un tableau à l’autre. Sa relation avec Picasso s’arrête très rapidement, Amarovich ne désirant pas s’imposer. De plus, il ne supporte pas le milieu mondain dans lequel vit cet artiste. |
Dans son atelier de Montrouge à la périphérie de Paris, Amarovich travaille avec Brassaï qui l’initie à l’art de la photographie. Amarovich est plus intéressé par le développement et les effets de la photo que par le sujet lui même. Il écrit à ce propos : " Jamais, je n’aurais cru possible qu’une technique aussi industrielle puisse donner une atmosphère aussi irréelle que pure ". Très vite, il retouche ses photos à l’huile. Son style est délibérément dans l’esprit du Pop-Art, courant en pleine expansion à cette période. Cela l’amènera plus tard à vivre à New York. |
Il expose et vend toutes ses photos en 1960 à la Galerie Templon à Paris. Il doit cependant continuer à réaliser de petits tableaux dans le goût impressionniste qu’il vend à des antiquaires en omettant son nom. |
Lors de la biennale de Venise, son travail photographique est particulièrement apprécié, notamment ses séries Les Cieux et Les blés. |