Le Retour en France

(1888-1905)
Lorsqu’ils débarquent au Havre, les amis de Dupré (Pissaro, Sisley et Monet) les attendent. Dupré est très étonné. Il leur montre ses tableaux. Pissaro et Sisley sont sceptiques quant à la nouvelle orientation artistique de leur ami. Monet est, lui, en revanche, très intéressé par cette nouvelle manière de créer. Il accompagne les Dupré à Toulon. Claude rentre au collège de France à Paris où il devient professeur de Mathématiques. Il travaillera sur le grand théorème de Fermat. A Toulon, René et Virginie s’occupe d’Isabelle qui souffre de la tuberculose. Ils l’accompagneront jusqu'à sa mort en 1890.
Durant les dernières années de sa vie, René continue son travail à un rythme plus soutenu. Il réalise des dessins proches de l’hyper-réalisme, prouvant ainsi son avant-gardisme. Mais ses mains tremblent de plus en plus et en 1895, il doit s’arrêter définitivement de peindre. Son fils vient passer de nombreux séjours avec lui accompagné de sa femme et de ses deux enfants. Dupré est un grand-père parfait : il apprend à ses petits-enfants les joies de la nature comme il l’avait fait avec le petit Claude.
En 1899, pour l’exposition universelle, Dupré est contacté pour un travail sur l’art nouveau. Il expose ainsi une quinzaine de toiles qu’il vent au profit de la recherche contre la tuberculose. Avant sa mort, il expose quatre fois en Europe (Londres, Milan, Paris et Amsterdam) et une fois aux Etats-Unis où il ne peut se rendre.
René Dupré meurt à Toulon le 23 octobre 1905 à l’âge de 67 ans.
Dunes, (1890)
Huile (200x75 cm)
Tel Aviv Museum, Tel Aviv
Côtes méditerranéennes, (1892)
Huile (200x100 cm)
Kunsthalle, Bâle
Arbres, (1895)
Huile (200x75 cm)
Nationalgalerie, Berlin