LE CROQUIS CARTOGRAPHIE EN 3 ÉTAPES
1/
REPÉRER DES IDÉES et DÉFINIR LEUR MODE DE REPRÉSENTATION
Une
« idée » est une information déduite par la mise en
relation de deux informations.
Ces
idées seront repérées à partir des cartes des manuels et/ou d'un cours.
Quelques
exemples d'idées et leur mode habituel de représentation :
Un
contraste Un
déséquilibre Une
variété Une
homogénéité Un
périphérisme Une
polarisation Une
ouverture Une
influence Une
mobilité Un
redéploiement Un
cloisonnement Un
dynamisme …etc. |
Un
contraste de couleur, un linéaire de séparation Une
opposition de symboles (couleurs ou ponctuels) Une
variété de symboles (5 ou 6 couleurs ou ponctuels) Un
dégradé de couleurs dans des mêmes tonalités Un
liseré de couleur, un linéaire, une accumulation de ponctuels… Un
cercle vers lequel converge des flèches (on
peut avoir bi ou tripolarisation) Une flèche vers l'extérieur, un linéaire figurant une interface... Une
flèche tournée vers la zone sous influence Des
flèches Des
flèches Couleurs
de différenciation ou des linéaires marquant des obstacles Des
ponctuels, des couleurs chaudes, des flèches d'expansion …/… |
2/
COMPRENDRE LA CARTE pour mieux mémoriser et réussir son croquis
Pour
comprendre, on utilisera des documents et un cours.
Bien
comprendre la carte aide à l'apprendre, permet d'expliquer celle-ci dans le
cadre d'une composition et de compléter son croquis si le sujet demande de
faire figurer les « facteurs d'implantation » (la demande est fréquente).
Ces
facteurs sont toujours d’au moins trois types qu'il faut passer en revue et
faire apparaître dans la légende de façon hiérarchisée :
-
facteurs naturels (reliefs, climats, ressources, rivières…) : utiliser
des linéaires et ponctuels.
-
facteurs humains (répartition de population, migrations, histoire...) :
couleurs
et linéaires.
-
facteurs économiques (infrastructures, centres de consommation, main d'oeuvre).
3/
CONSTRUIRE LE CROQUIS
Il doit être simple, précis, « visuel ». utiliser des pointes fines (pour écrire les noms), gommettes (pour les ponctuels), stabylos ou couleurs tranchées pour les linéaires. Les symboles doivent être faciles et rapides à dessiner. On en distingue de trois types :
-
les spatiaux : 5 ou 6 couleurs de
base pour définir des régions, zones, espaces…
-
les ponctuels : +
O ٱ Δ pour
définir des centres, pôles ou sites
-
les linéaires : lignes ou flèches
définissant des obstacles ou des flux.
Ces
symboles sont à classer dans une légende structurée = un cadre définissant
des thèmes dans lesquels les symboles sont rangés sous des titres de
classement.