(page mise à jour le 14/11/2009)
Vous en êtes convaincu, vous n'avez pas une bonne mémoire. Et puis, vous n'avez pas la chance des autres qui, comme par hasard, ont révisé un sujet une demi heure avant l'épreuve et sont tombés dessus !
Quand le bac va approcher, vous allez vous affoler : comment retenir tout ce qu'implique le programme de terminale en Histoire et Géographie ?
PAS DE PANIQUE !
Des solutions simples existent qui vous feront réussir l'examen si vous les mettez en applications.
Pour bien mémoriser votre cours, trois opérations sont nécessaires.
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Pour bien réussir le jour de l'examen, il faut partir du principe qu'on ne "pense" pas son sujet ce jour là. Il a été réfléchi avant, on l'a préparé et le bon candidat est celui qui se contente de réciter ce qu'il avait déjà bien conçu.
Le candidat qui a révisé "par hasard" le sujet deux minutes avant l'épreuve n'existe pas ; il n'y a que des candidats qui ont déjà en tête tous les sujets possibles et, s'ils jettent un œil sur la bonne fiche juste avant la distribution des sujets, ce "coup de chance" n'aura pratiquement aucune incidence sur le résultat. On ne révise pas "juste avant", on se rassure, on s'occupe l'esprit pour chasser l'angoisse (ce qui n'est pas forcément la bonne méthode, mais enfin, bref...).
Avoir conçu "tous les sujets possibles", c'est anticiper. Comment fait-on ?
1°) Dresser une liste des sujets potentiels :
Utilisez le sommaire de vos manuels, le cours de votre prof, voire de vieilles annales du bac.
Vous avez 12 chapitres en géographie, une quinzaine en histoire, soit une petite trentaine de sujets possibles correspondant plus ou moins aux titres de ces chapitres.
Repérez les sujets déjà donnés au bac ou lors des bac blancs et confrontez les à votre première liste. Cette confrontation vous permettra de cerner les variantes dans les énoncés recouvrant cependant des sujets assez identiques. Au plus vous allez disposer d'une quarantaine d'énoncés susceptibles de vous être proposés le jour J.
2°) Éliminez les sujets improbables :
Sans prendre de gros risques, vous pourrez vous permettre le luxe de rayer les sujets que vous ne sentez pas (parce qu'ils ont été donnés l'année précédente, par exemple - mais attention, ne les éliminez pas tous, il arrive que - sous une forme différente - un sujet tombe deux années de suite) et ceux que vous n'aimez pas. Ce sont vos impasses. Si elles sont astucieusement faites (ne faites pas d'impasse sur toute une partie du programme, seulement sur un thème particulier et parmi les moins généraux) et, considérant que vous aurez un choix le jour de l'examen, vous ne réduisez pas beaucoup vos chances de conserver dans les sujets que vous allez préparer un ou deux auxquels vous serez soumis le jour de l'épreuve.
Il vous reste donc à peu près 30 sujets possibles. Sous une forme plus ou moins approchante, vous avez donc dans votre liste le sujet que vous traiterez le jour J.
3°) Triez vos sujets
Triez les par goûts, et placez en tête ceux sur lesquels vous pariez ou que vous aimeriez avoir, en queue, ceux que vous aimez le moins.
Triez les aussi par type : il y a des thèmes qui donnent plutôt lieu à synthèse avec documents (comme "les villes américaines" ou "les institutions de la République"), d'autres qui sont plutôt fait pour la composition ("les Relations Est - Ouest de 1945 à 1973"), d'autres donnant lieu à composition avec insertion de schémas ("l'organisation de l'espace...").
Il n'y a pas d'exclusive, bien sûr, mais ce tri va aider à réaliser les fiches mnémotechniques.
Votre anticipation est achevée. Il va falloir, maintenant, réaliser pour chaque sujet une petite fiche d'aide à la mémorisation.
Cette fiche est à concevoir comme un outil pour structurer la mémoire, mieux apprendre et retenir ce sur quoi votre travail va être jugé. En tant qu'outil, elle doit être pratique. Elle ne doit surtout pas être une reproduction du cours sur un morceau de bristol. La fiche-bac ne se définit pas par référence au support que vous utilisez mais par rapport à son contenu. Elle doit être de format réduit (format porte-feuille pour être révisé n'importe où) et construite sur un modèle stéréotypé de manière à vous aider à retrouver vite les informations dont vous avez besoin.
Son contenu : La fiche doit vous permettre de visualiser en deux coups d'œil (recto et verso) toutes les informations clés devant apparaître dans la copie, à savoir : d'un côté, la problématique, le but à atteindre (la conclusion), le type de plan, la nature des enchaînements d'une partie à l'autre, les 2 ou 3 idées maîtresses, les 2 ou 3 arguments qui justifieront le développement de chaque partie du devoir ; de l'autre, les quelques dates, sigles, notions ou noms propres de références. Au recto, cela va vous faire une quinzaine de lignes à mémoriser, presque autant au verso. Multiplié par 40 fiches, cela peut paraître beaucoup, mais si elles sont bien structurées toujours sur le même modèle et sachant que certaines se recoupent ou se ressemblent, vous verrez que l'effort de mémorisation va s'en trouver simplifié. Faut-il encore avoir défini un modèle.
LE MODÈLE :
Thème ou énoncé type du SUJET Problématique(s) BUT A ATTEINDRE (ou CONCLUSION)
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Le champ d'analyse ou étiquette est le titre que vous choisissez pour votre partie.
L'idée à démontrer est celle que vous ferez apparaître à la fin de la partie, dans la transition.
Les liens logiques sont des petits symboles (du genre +, -, =>, ><, cf., @...) définissant le lien de coordination que vous mettrez entre deux arguments. S'additionnent-ils, s'opposent-ils, s'entraînent-ils... etc.
L'argument ne doit pas être une rubrique mais une idée.
L'exemple (facultatif - il ne faut pas encombrer la fiche) peut être un bon aide-mémoire.
Au Verso de cette fiche : notez vos dates, sigles, notions... de référence avec une courte définition.
L'exemple : Construisons une fiche sur "le bilan de la guerre".
BILAN DE LA GUERRE en quoi est-il catastrophique ? Remet-il en cause l'équilibre du monde ? DÉSASTRE UNIVERSEL (sauf USA)
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Avertissements : La fiche ainsi élaborée, il ne reste plus qu'à l'apprendre par cœur. Je dis bien "par cœur". Si, le jour de l'examen, vous êtes capable de présenter ces quelques idées logiquement ordonnées pour démontrer le caractère globalement désastreux du conflit tout en rédigeant des phrases correctement tournées et en illustrant vos propos d'exemples précis, vous aurez une bonne note. Elle tendra vers l'excellence en fonction de la richesse de détails que vous serez capable d'y ajouter ; mais ce dernier point ne sera réalisable que si vos bases (la fiche bac) sont solides.
Attention : la fiche bac peut avoir des effets pervers. Construite sur la base d'un énoncé général, elle peut vous jouer de mauvais tours si vous manquez de souplesse et restez prisonnier de votre modèle. Si l'énoncé du sujet, le jour du bac, est un peu différent de celui que vous aviez prévu, il faut être prêt à remanier son plan ou adapter les termes de sa conclusion.
Cette adaptation de dernière minute peut toutefois se préparer. Plusieurs techniques sont possibles :
- prévoir deux ou 3 fiches sur un même thème avec des énoncés différents (à côté du "bilan de la guerre", prévoir "le monde en 1945" ou "les bouleversements issus de la guerre"). Cela démultiplie le nombre de fiches, mais pas la mémorisation de détail sachant que les connaissances ou idées majeures ne changent pas ; seul change, le plus souvent, l'ordre dans lequel on les place.
- Faire apparaître sur une même fiche des variantes. Cela surcharge un peu la fiche, mais en jouant avec les couleurs, vous pouvez réaliser quelque chose de très performant.
- apprendre à jongler avec les types de plan : savoir que dans un plan thématique, les sous parties peuvent être organisées selon la chronologie ou un raisonnement antithétique et qu'en cas de besoin vous pouvez privilégier ce dernier dans le détail duquel vous retrouverez le thématique (s'il faut, par exemple, mettre en évidence dans la conclusion la "redistribution mondiale", idée majeure du II de notre fiche modèle, vous devrez réorganiser le devoir autour des deux sous-parties de ce II et dans le détail de l'une vous pourrez développer un Fait - Causes - Conséquences inspiré des détails de I et III tandis que dans l'autre vous reprendrez le thématique du I).
Un autre exemple : en Histoire, sur "la France de 1958 à 1969".
Cliquez sur l'image pour voir la fiche
Que mettre au dos de la fiche ?
Inscrivez y des informations précises, indispensables à connaître sur le sujet donné. Ce sont des informations que vous trouverez dans tous les cours, manuels et ouvrages de référence.
Notez tout particulièrement :
Une chronologie indicative rappelant les date et événements incontournables. Par exemple, sur la France de 1958-69 :
1963 – réconciliation franco-allemande
1964 – reconnaissance de la Chine
1965 – Ballotage de Gaulle / Mitterand
1966 – France quitte l’OTAN
etc.…
Des notions de bases comme :
"Atlantisme"
« Europe des Patries »
« accords de Lomé »
« domaine réservé »
etc.…
Des éléments de biographie ou simples rappels de noms propres comme
Adenauer : chancelier de la RFA...
Michel Debré : Premier 1er ministre de 1958 à 1962.
Pompidou : 1er ministre de 1962 à 1968
Et aussi, des indications pour une autre approche possible du sujet, par exemple :
Approche antithétique du devoir :
1) Une France souveraine et moderne
Reprendre
sous forme thématique les points correspondants du plan initial
2) Les limites d’une présidence
Limites
de la politique extérieure de de Gaulle
Les
oubliés de la croissance
La crise de 68-69.
La "fiche bac"est un bon outil de révision. Sa force est de proposer à l'usager un moyen de visualiser vite un ensemble de connaissances liées entre elles de façon logique. Sa présentation a également l'avantage d'être construite sur le modèle d'un plan de composition. à ce titre, elle est adaptée à cet exercice. La fiche bac peut toutefois se construire selon un modèle très différent, plus visuel peut-être : la carte mentale. Est ainsi désigné un schéma élaboré sur le modèle d'un organigramme. Celui-ci reprend les idées d'un cours, les parties qui le composent en mettant en évidence (par le jeu des signes et de couleurs) les liens qui rattachent les unes aux autres.
Pour donner un exemple, une carte mentale sur le bilan de la 2ème guerre mondiale pourrait se présenter comme suit :
Au premier abord, quand on n'a pas l'habitude, ce type de schéma peut paraître obscur, compliqué et difficile à mémoriser. A l'usage, toutefois, surtout pour des personnes ayant une bonne mémoire photographique, il peut être une bonne alternative à la fiche bac plus classique. Quand on réalise soi-même ce genre de document, on en ressent vite l'intérêt, chaque couleur, symbole ou lien ayant une signification précise et porteuse de sens.
La "carte mentale"hiérarchise les informations en fonction de la position et ou de couleurs : ici, 3 grandes parties qui cumulent les argumentaires positionnées en haut de fiche et définies par la couleur jaune.
Les sous-parties se distinguent par des couleurs (rouge, verte ou bleu) qui peuvent elles-mêmes être signifiantes : ainsi le rouge peut renvoyer à un bilan de ruine et de sang.
L'intensité des couleurs (vert clair à vers foncé pour les économies) peut suggérer une chronologie des informations ; de la même façon, le parcours imposé par les liens peut renvoyer à un type de plan : les flèches partant d'un même point dans des (3) directions distinctes suggère un plan thématique (1ère partie sur les Nations épuisées) ; pour la 2ème partie (économies à reconstruire), le trajet imposé couplé à une disposition décalée des modules verts évoque un plan Faits (la redistribution), Causes (les marchés désorganisés) Conséquence (le nouvel ordre) ; pour la 3ème partie, le trajet est une fois encore imposé, mais selon une procédure plus chronologique.
NB : Plus facilement qu'une fiche bac, l'organigramme permet de mettre en évidence des liens transversaux. Ainsi le nouvel ordre économique apparaît comme aboutissement de la partie 2 (économies) mais s'inscrit aussi dans l'analyse du nouvel ordre mondial (partie 3), un détail qui permet de rappeler dans une copie que ce qui a déjà été exposé peut valoir dans le cadre d'une nouvelle approche du sujet.
La carte mentale est un bon exercice de réflexion sur un sujet. Pour la construire, partez du plan d'un cours, d'un manuel ou de celui que vous voudriez faire sur un sujet.
Utilisez les conventions qui valent en géographie pour les croquis cartographiques.
Vous pouvez vous essayer à l'exercice et m'en adresser le résultat pour commentaires.
Exemple de carte mentale réalisée par un élève
Ce qu'il ne faut surtout pas faire : apprendre de manière linéaire, en lisant et relisant à l'infini vos cours, notes ou fiches. Cela ne sert pas à grand chose en termes d'efficacité.
Ce qu'il faut, c'est organiser votre mémoire de telle manière que vous puissiez retrouver les connaissances que vous avez mémorisées. C'est à cela que servent vos fiches.
1ère étape : Avant de mettre quoi que ce soit en mémoire, repérez la logique de votre sujet. A la question que celui-ci soulève, il y a une réponse et un chemin pour y parvenir. Ce chemin, c'est le plan et sa cohérence (les liens logiques). Inutile d'apprendre les idées, des noms et des dates tant que vous n'aurez pas enregistré cette cohérence.
2ème étape : la fiche bien comprise, apprendre les idées et arguments (vous verrez qu'ils se retiennent aisément parce que les liens logiques réveillent la connaissance). C'est ce que j'appellerai la "mémorisation graduée" ou "par tiroirs". Ma fiche est une armoire, chaque champ d'analyse est un tiroir qui contient lui-même des boîtes dans lesquelles se trouvent les faits dont je dois parler. Ne mémorisez pas le contenu du premier tiroir, puis du second, puis du troisième ; mémorisez plutôt les titres (ou idées) des tiroirs de même niveau (I, II et III) ; puis, dans I, les étiquettes (arguments) de chaque boîte (A, B, C) ; idem pour II et III. Enfin, revenez à A et mémorisez le contenu de la boîte. De la sorte, vous garderez dans la tête la logique qui lie chaque information aux autres et vous ne serez pas menacé par le "trou" qui guette le candidat qui a mémorisé de manière linéaire. Chaque information apprise ayant une place logique dans votre mémoire, un simple raisonnement suffira à la réveiller.
Procédez ainsi pour plusieurs fiches portant sur une même partie du programme.
3ème étape : quand vous connaissez bien vos rectos de fiches, relisez attentivement les versos et voyez si vous êtes capables de définir dates, notions ou personnages. Faites l'effort de mémorisation sur tous ceux que vous maîtrisez mal.
4ème étape : relisez attentivement votre cours ou le manuel ; au passage, tentez d'y retrouver vos connaissances acquises (en les redécouvrant sous une autre forme, vous les consolidez).
5ème étape : chaque fois que l'occasion se présente, faites les lectures conseillées par vos professeurs (article de presse ou de revue spécialisée, ouvrages de références...). N'hésitez pas à relire des pages déjà lues. A la longue, vous allez retenir des informations que votre mémoire réveillera aisément le jour J parce qu'elles se seront inscrites dans les logiques mises en forme sur vos fiches.
6ème étape : qui n'est pas forcément la 6ème, mais qui se fait et refait le plus souvent possible : vérifiez que vous connaissez bien vos fiches bac. Testez vous sur un sujet. Récitez vous une fiche par écrit. Alors ? Vous avez vraiment tout oublié ?
Si vraiment cette méthode ne porte pas ses fruits, écrivez moi pour me faire part de votre expérience. Nous verrons alors ce que nous pouvons faire pour vous sortir du pétrin. Sinon, cherchez auprès d'un autre enseignant, une méthode qui vous convienne mieux. |
Mémoriser un croquis cartographique (quelques conseils)
Le croquis cartographique pose deux problèmes de mémorisation : le premier concerne la légende ; le second le croquis lui-même.
La légende : sa mémorisation doit se faire sur le modèle ci-dessus de la mémorisation d'un cours.
avant de vous lancer dans le travail de mise en mémoire, rappelez-vous l'objectif premier de l'exercice : mettre en valeur une idée majeure, celle qui fait réponse à la question du sujet. Inutile d'apprendre quoi que ce soit tant que vous n'avez pas défini cette réponse ou conclusion.
Exemple concernant l'organisation de l'espace américain : Mettre en valeur une diversité dans la complémentarité des régions ouverte sur l'extérieur.
L'idée principale étant ainsi définie, vérifiez qu'elle apparaît bien dans les titres des différentes parties de la légende :
Exemple, 1. des espaces complémentaires 2. des ressources diversifiées maîtrisées 3. des dynamiques ouvertes sur le monde.
Repérez ensuite la "logique" qui a servi à la construction de votre légende, autrement dit le type de plan qui se cache derrière chaque thème. C'est souvent un Fait - Causes - Dynamiques ; ce peut-être aussi un thématique cumulant la représentation d'espaces, de centres et de dynamiques.
Votre légende étant ainsi décryptée, sa cohérence d'ensemble comprise, vous pouvez la mémoriser en suivant les conseils données ci-dessus pour un cours.
NB : Pour faciliter l'exercice de mémorisation veillez à respecter les deux règles suivantes (s'il n'est pas trop tard)
- respecter les conventions de représentation (fournies dans tous les manuels scolaires)
- utiliser pour tous vos croquis les mêmes types de représentation : toujours le même symbole pour les ressources en hydrocarbures, les obstacles topographiques, les axes de communications terrestres, les aéroports... etc. Cette systématisation des modes de représentation facilite la mémorisation.
Le croquis : sa mémorisation soulève deux difficultés principales, à savoir la localisation précise des centres ou des limites d'un espace ; la retranscription des noms propres mal connus et d'orthographe compliquée.
Pour la localisation précise des faits à représenter, commencez par recenser tous les points remarquables de vos fonds de carte : la forme particulière d'une frontière (une échancrure comme la rade de Tokyo, une péninsule comme la Corée, une embouchure comme celle du Saint-Laurent, une île comme Bornéo...) ou la présence d'un lac (le Baïkal en Sibérie). Repérez aussi les fleuves qui font frontière (le Rhin entre la France et l'Allemagne), cela vous aidera à tracer le prolongement du fleuve sur votre croquis.
Mémorisez les bien.
Quand vous placerez la limite d'une région ou un centre, vous pourrez alors mémoriser ces situations par rapport à un des points remarquables préalablement identifiez (un doigt plus haut, un cm environ plus à droite...etc.)
Si vous manquez de points remarquables, vous pouvez utiliser aussi la méthode du carroyage (ou quadrillage de votre fond de carte sur des bases géométriques). Pour les USA, par exemple, vous pouvez découper l'espace américain (ce vaste rectangle) en 4, 6 ou 8 carrés d'égale largeur. Vous pouvez aussi découper cet espace en trois tiers : à l'Ouest les Rocheuses, au centre la grande prairie, à l'est la façade atlantique. Les lignes longitudinales, imaginaires, tracées très légèrement de façon à pouvoir être effacées, vous serviront de repères pour placer vos villes (sur la ligne, un peu à droite, un peu à gauche... etc. Cette méthode peut-être très utile pour des régions comme l'espace rhénan.
Attention : Cette méthode n'est valable que si vous utilisez une échelle conforme à celle qui vous sera proposée le jour de l'examen. Ce jour là, le fond de carte qui vous sera distribué sera au format A4. Préparez donc tous vos croquis sur le même format.
Pour les noms difficile, n'hésitez pas à en dresser la liste (au dos de vos fiches de révision où vous aurez préparé vos légendes, par exemple) en Majuscules d'imprimerie, comme il est recommandé de la faire sur les croquis. Vous mémoriserez mieux cette image des noms compliqués; les écrire et réécrire aide aussi à lé mémorisation plus sûrement qu'un rapide survol oculaire d'une carte faite par un autre.
De nombreux documents et articles,
des techniques à adopter en fonction de votre personnalité
des tests, un forum et nombreux outils à découvrir.