INTERSYNDICALE SAMARITAINE

 

  

Reportage photo.de Pierre-Emanuel Weck : http://tinyurl.com/b8gur

Samaritaine: environ 200 salariés à l’assemblée générale des syndicats (jeudi 13 octobre 2005)

Environ 200 salariés de La Samaritaine ont assisté jeudi à l’assemblée générale convoquée par l’intersyndicale pour faire le point sur les propositions du plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) de la direction, a-t-on appris auprès des syndicats.

»De 200 à 250 salariés ont assisté à cette première assemblée générale depuis la fermeture du magasin il y a quatre mois et ont fait part de leur inquiétude notamment chez les démonstrateurs dont certains ont reçu leur lettre de licenciement», a expliqué à l’AFP Madeleine Charton, déléguée CGT.

Réunis dans »la salle de la cantine au 5e étage» du magasin du Pont Neuf les salariés ont »deux heures durant» interrogés les délégués syndicaux sur le »contenu du PSE» qui fait l’objet de négociations avec la direction.

Présenté le 30 septembre en Comité central d’entreprise, le PSE concerne les 734 salariés Samaritaine du magasin du Pont Neuf, fermé pour des travaux de sécurité qui doivent durer six ans, mais pas les 600 démonstrateurs, salariés des marques.

»Nous continuerons et amplifierons notre mobilisation pour l’amélioration des propositions de la direction et pour que les démonstrateurs soient intégrés au PSE, au même titre que les salariés de La Samaritaine», a déclaré Mme Charton.

Parmi les principales mesures du PSE figurent un dispositif de »préretraite» pour les salariés de 54 ans et plus, avec une »rémunération nette à 75% du dernier salaire net», et une »prime de mobilité géographique de 10.000 euros par famille» si le nouvel emploi nécessite un déménagement, selon le document transmis par la direction.

Des primes de 8.000 euros pour créer une entreprise, de 6.000 euros pour des actions de formation de toute nature et des indemnités de départ pouvant atteindre 22 mois de salaires sont également proposées.

 

C.G.T.-C.F.T.C.-U.N.S.A.-F.O.-C.A.T.

COMMUNIQUE DE PRESSE

Boomerang à la Samaritaine

Les employés de la Samaritaine appelés au travail ont envahi la salle lors de

l'ouverture de la première négociation sur le Plan de sauvegarde de l'emploi, ce 6 octobre 2005 en début d'après midi.

Leur colère repose sur le contenu du projet du plan de sauvegarde fourni par LVMH,

Avant la négociation et la consultation du CE, la direction a envoyé un courrier aux salariés présentant les grandes lignes de projet. Les salariés rejettent ces propositions et demandent des explications. La direction ne s'attendait certainement pas à cette réaction. Elle va être obligée de revoir sa copie.

Par ailleurs, lors de l'assemblée générale qui a suivi, des salariés ont témoigné des problèmes rencontrés lors des entretiens suite aux propositions de détachement dans le groupe LVMH ( accord signé le 27 septembre). Là aussi, la direction devra s'engager plus sérieusement pour que les propositions ne soient pas un mirage mais deviennent réalité.

La prochaine assemblée du personnel se tiendra le jeudi 13 Octobre à 11

heures pour préparer la négociation du 14 Octobre 2005.

Signez la pétition  

Devant l'incompétence de la Direction qui n'a cessé de nous mentir, il est capital aujourd'hui que tous les salariés travaillant à la Samaritaine restent solidaires.

Sachez que des solutions proposés par les experts nommés par le C.H.S.C.T. existent

Tous ensemble, nous devons aller devant le siège de L.V.M.H. afin de demander la présence d'un représentant duement mandaté que nous réclamons depuis 3 mois.

Nous voulons qu'un dialogue immédiat soit instauré entre ce représentant et les élus, sur le devenir du magasin.

ALLONS LES CHERCHER EXIGEONS LA CONTINUITE DE L'ACTIVITE COMMERCIALE DE LA SAMARITAINE

Nous devons également exiger que la Direction montre sa bonne volonté et s'engage dans une médiation avec la Sous-commission de Sécurité.

La Direction doit absolument prendre en compte les demandes des Elus du Comité d'Entreprise à savoir l'étude avec les experts, de la réalisation des travaux tout en préservant l'activité commerciale du magasin par la réalisation des travaux par phase.