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ecevoir gratuitement sa revue de presse électronique une fois par jour dans sa boîte email, cest bien pratique. Et ce nest pas Jérôme Berrebi, à la tête de la start-up française Net2One, qui vous dira le contraire. A la manière de ses concurrents Nfactory et e-Revue, son moteur de recherche scrute lensemble des informations publiées sur Internet. Soit quelque 2 000 journaux affiliés, dont 70 éditions de la presse française locale. Linternaute abonné à ce type de service reçoit alors une liste de liens renvoyant vers les documents mentionnant le ou les mots-clés saisis au moment de son inscription.
Seulement voilà, en avril dernier LAgefi, Les Echos, Libération, le Monde, La Tribune et ZDNet préviennent contre le pillage de leur contenu éditorial. Sans provoquer décho du côté de la PQR, les sept éditeurs en ligne de la presse nationale, économique et informatique publient une " charte dédition électronique " . Lobjectif est clair : rappeler leurs droits et les sanctions pénales et civiles prévues par la loi.
Clarifier la situation
Sont interdits les résumés darticles, leur reproduction intégrale sur le Web, leur assemblage par extraits. Seules sont autorisées les citations courtes, les analyses darticles, les revues de presse et la création de liens hypertextes, à condition que ceux-ci renvoient vers le site dorigine.
Pour les pilleurs, qui jusque là avait trouvé le moyen dalimenter à moindre frais leur site en contenu rédactionnel, le rappel à lordre est brutal. Les revuistes électroniques eux, sont épargnés. A commencer par Jerôme Berrebie de Net2One : " Ce problème de pillage était basé sur de fausses rumeurs... Il n'y a jamais eu ni procès, ni aucune menace de la part d'éditeurs. Bien au contraire, nous entretenons d'excellentes relations avec la majorité d'entre eux. "  |