Une > Dossier n°4 : profession cyberjournaliste / portrait  
     
 
Thierry Trésor, 27 ans, est journaliste à Webcity-Bordeaux. Il vit à l'heure de la webpolyvalence. Un sport de tous les jours.

  on nom le prédestinait à une carrière de footballeur. Pourtant Thierry Trésor, fils de Marius Trésor, l’ancien champion du ballon rond, a choisi le journalisme et travaille aujourd’hui pour Webcity-Bordeaux, un journal d’informations locales sur Internet. Il emprunte les chemins de traverse et ça le fait sourire.

A 27 ans, Marius le fils en a eu marre de la précarité. Auparavant pigiste au service des sports de Wit FM et à Radio France, il est arrivé à Webcity il y a seulement deux mois. Et il se souvient encore de son appréhension : " On m’avait parlé d’un poste de rédacteur en chef sur Internet. Je n’avais jamais encadré d’équipe auparavant. Je me suis vite rendu compte qu'il n'y avait pas de chef ici. Et puis le Net je connaissais comme ça, sans plus. " 


Une semaine sur deux, revue de presse oblige, Thierry se lève à 7 heures, lit Sud Ouest et écoute les journaux radio avant de foncer au bureau pour écrire quelques brèves sur ce qu’il a lu et entendu. Le reste de l’équipe n’arrive qu’à neuf heures. Un café, une cigarette et chacun vaque alors à ses occupations. Ambiance salle de rédaction.

  Webpolyvalence
Pourtant Thierry a encore du mal à se faire au bloc-notes et au stylo. Quand il est de reportage, il ne part jamais sans son mini-disc. Ses interviews il les enregistre pour les réécouter dans le calme au bureau. Autre changement, il a dû se mettre à la photo numérique.

Quant à la mise en page des articles, point de programmation HTML, ici les journalistes travaillent directement sur des gabarits. Une fois que l’article est rédigé, il suffit d’un copier-coller vers le logiciel d’administration pour le mettre en ligne. " Pour avoir bossé à Sud Ouest avant, l’interface me rappelle le logiciel Coyote " , note Géraldine, elle aussi journaliste à Webcity-Bordeaux.

Avec du recul, Thierry reconnaît aujourd’hui avoir été agréablement surpris. Travailler comme journaliste sur Internet, le changement s’est plutôt fait à son avantage. " Il n’y a pas vraiment de différences. C’est aussi du travail écrit. J’ai appris à approfondir les sujets même si sur Internet le ton est assez proche de ce que l’on peut trouver dans l’écriture radio. Et ce que je ne regrette surtout pas, c’est le stress de la radio qui me demandait de ramener un son pour telle heure. Ici j’ai plus de temps. " 


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