es affaires portées devant les tribunaux se multiplient. C'est au tour de la section SNJ (Syndicat national des journalistes) du Parisien de dénoncer l'absence totale de rémunération des droits d'auteur. Sur le site du journal,certains articles sont consultables gratuitement, tandis que d'autres ne peuvent être lus qu'après acquittement d'un abonnement aux archives.

Mais ce procès veut d'abord soulever un problème moral : certains articles exploités sur le Net sont coupés et réécrits à des fins commerciales. Des critiques de livres sont amputées en vue de vendre des ouvrages dans l'espace littéraire du site. Le SNJ déplore "ce mélange des genres" douteux sur le plan déontologique.

C'est Maître Théophile Hassler en personne qui défendra les intérêts du syndicat. Il s'est déjà fait une réputation en plaidant avec succès pour l'affaire des Dernières nouvelles d'Alsace (DNA)