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 'était il y a deux ans. Un journaliste, un graphiste et un informaticien décident de créer ensemble leur entreprise. Pour faire parler d'eux, ils lancent Naoweb. Le but : raconter Nantes au jour le jour et proposer un guide de la ville. "Le site de la mairie n'était pas assez complet, sur le web de l'Office du tourisme il n'y avait rien" , se souvient Xavier Courjaret, un des fondateurs du site. Naoweb permit aux trois comparses de montrer leur savoir-faire. Ils sont aujourd'hui à la tête de la société CNSX, une agence de conseil en réalisation de sites internet.
Trois mois suffiront pour monter le projet Naoweb. Un webzine bien frais, rédigé avec une bonne dose d'humour et remis à jour comme il se doit : tous les matins deux rédacteurs sont chargés de réactualiser la partie actualité. Du collectif Stop la violence en tournée à Nantes à la Saint Patrick en passant par le festival de rap Energy'hip hop, Naoweb est un vrai journal avec de vrais articles, de vraies interviews, de vrais compte rendus, du son, des panoramas en Quicktime VR (virtual reality) et de la vidéo au coup par coup. Certes, les informations qu'on y trouve ne dérangent pas, mais l'essentiel est là.
Pas question de faire de l'argent avec Naoweb
Dans un contexte où les start-up sont dénigrées, les entreprenautes conspués, eux ont dès le départ préféré jouer la carte de la discrétion et de l'éthique internet. Aussi le webzine ne renvoie pas vers le site de la société CNSX.
Pour les auteurs, Naoweb c'est un peu la vitrine de ce qu'ils savent faire. Pas question de chercher à faire de l'argent avec ce journal. Selon eux, rentabiliser un journal local sur le Web relève de l'utopie. " Les cityguides ? Dans deux ans, il n’en restera plus beaucoup... " , prévoit Xavier Courjaret. Avec quelque 12 000 visites et 50 000 pages vues par mois le site ne génère pas assez de trafic pour vivre de la publicité. Aussi "Naoweb fonctionne-t-il un peu comme une association" , conclut Xavier Courjaret  |
