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le 22 août le Journal l'Humanité fait paraître cet avis d'obsèques
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 aujourd'hui nous pouvons découvrir ce monument dans la Cité du Jardin parisien de Clamart ... |
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14 noms gravés dans la pierre ...
dont deux fillettes âgées de deux et trois ans, à côté de leurs parents ....
Que s'est-il passé ? |
| Le 19 août le Comité Local de Libération de Clamart décide de passer à l'action. A 13h00 un groupe de FFI s'empare d'un camion allemand, capture les trois occupants et récupère trois fusils mitrailleurs, un téléphone de campagne et un canon anti chars. Les prisonniers sont laissés à la garde d'un jeune homme de quinze ans dans les sous-sols de la poste. Tandis que la population pavoise la façade de la Mairie, les FFI, rejoints par un autre commando, décident d'attaquer les allemands retranchés dans le Bois de Clamart .... |
.... à 14h30, au lieu-dit le Tapis Vert, ils ouvrent le feu sur une auto-mitrailleuse et un camion. Bilan : dix prisonniers ! La riposte est immédiate. Une compagnie de grenadiers et une section de SS, appuyées par deux auto-mitrailleuses encerclent le groupe... Au cours de l'engagement six FFI sont tués; huit autres sont blessés mais transportables. Michel Weishar, Adalbert Sipos, Georges Lionnet et Henri Gros s'offrent pour couvrir leur évacuation et la retraite des rescapés....
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| Le groupe parvient à se retirer
avec les blessés.
Henri Gros donne l'ordre de décrochage ... les quatre hommes s'enfuient en courant.... Rattrapés par les auto-mitrailleuses au Soleil Levant, juste à côté de l'école du Jardin parisien, ils sont collés contre un mur et abattus ... . |
Au même moment, apparaissent Mr et Mdme Schmauder accompagnés de leurs petites filles. Ils reviennent d'une promenade à l'étang Colbert (Jacques Perrier, dans son ouvrage La libération dans les Hauts de Seine, d'où sont tirés ces renseignements, s'étonne à juste titre de cette promenade un jour pareil ...) Surexcités par les combats, les SS les fusillent. Alertés immédiatement, les groupes qui occupent la Mairie font disparaître les drapeaux et se dispersent. Quand les allemands pénètrent dans le centre ville, vers 16h30, tout est calme ... il n'y aura pas d'autres représailles. |
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les victimes Bouquet Robert, 23 ans, sous-lieutenant des FFI Cousin Alexis, 34 ans, lieutenant des FFI Gros Henri, 41 ans, brigadier de police du commissariat de Sceaux, transporté à l'hospice d'Issy les Moulineaux où il décède le surlendemain Henri Lucien, soldat des FFI Kerling Jean-Marie, 19 ans, membre de la Défense passive du Plessis Robinson et soldat des FFI Lionnet Georges, 30 ans, comptable à Clamart et soldat des FFI Maillard Julien, de Clamart, soldat des FFI Marchand-Revers Léon, 17 ans, de Clamart, soldat des FFI Sipos Adalbert, 23 ans, de Colombes, agent de liaison de la Défense Passive de Clamart Weishaar Michel, marchand de pièces automobiles à Clamart et soldat des FFI
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la famille Schmauder : Jean le père, Marcelle la mère Raymonde deux ans, Gisèle trois ans ... |
