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nom : Poulain prénom : Fernand âge : 23 ans situation familiale : célibataire domicile : Arcueil profession : gardien de la paix au commissariat de Gentilly décorations : Chevalier de la Légion d'Honneur Cité à l'Ordre de la Nation
.......... à titre posthume !
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Philippe Henriot, né en 1889,
député de la Gironde en 1936, partisan d'une entente franco-allemande en
1938 pour éviter la guerre, violemment anti-hitlérien au début de
celle-ci, ardent propagandiste de la "Révolution" du Maréchal Pétain,
thuriféraire d'un régime hitlérien qui sauvera la civilisation chrétienne
des hordes bolchéviques, milicien en 1943 ... est nommé secrétaire d'Etat
à l'Information et à la Propagande le 6 janvier 1944. Son talent
d'orateur, ses éditoriaux, et son mordant font de lui "la voix de la
France" écrit un journaliste dans Je suis Partout, le 24 mars 1944. Le COMAC (Comité d'actions militaires) reçoit l'ordre d'enlever, ou à défaut d'exécuter, ce dangereux tribun qui sait trop bien enjôler l'opinion publique française. Charles Gonnard, dit Morlot, est chargé de la mission. Seize hommes répartis en trois groupes opèrent le 28 juin à 5h40 au Ministère de l'Information, 10 rue de Solférino, à l'occasion d'une visite à Paris du secrétaire d'Etat. Herriot est abattu d'une rafale de mitraillette devant son épouse qui est épargnée.
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| Plusieurs auteurs relatent cette exécution (Henri Amouroux, Saint Loup, Jacques Delperrié de Bayac, l'Association des Anciens Combattants du Ministère de l'Intérieur). Dans leurs ouvrages on peut relever l'identité de sept des membres du commando : |
Charles Gonnard dit Morlot Desmoulin le capitaine Emile X, dit Gilles Naves Pierre Bonnaire dit Michel Jean Jacques Désiront (voir épisode traction-avant) et .... Fernand Poulain |
| Une plaquette éditée par
l'Association des Anciens Combattants du Ministère de l'Intérieur le
crédite de très nombreux attentats contre les troupes d'occupation mais
hélas ne donne aucune précision.
En mai 1944 il est agent de liaison de Millet, responsable de la 5° division du Front National; de plus sous le pseudonyme de "Dédé" il adhère au Front Unique des Résistants de la Préfecture de Police. En absence irrégulière à compter du 8 août 1944 il est suspendu administrativement par l'Administration le 14. Le 19 août, rue du Fouarre en face de Notre Dame, il fait le coup de feu sur des soldats allemands postés sur le parvis de la Cathédrale qui tirent sur la Préfecture de Police. Soudain sa mitraillette américaine s'enraye. Traversant la rue en rampant pour gagner le trottoir et se mettre à l'abri..... |
 ... il est mortellement touché par une rafale de mitrailleuse au cou et à la poitrine. Transporté à l'hôpital Cochin, il est enterré au cimetière d'Arcueil. |
