Nouvelle adresse : a http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/

 

 

 

curieusement Louis Baron et André Gardelle ne figurent pas sur cette plaque alors qu'ils sont cités dans l'ouvrage de J.M Priou "L'Escadron de Vaugirard" ??

L'Escadron Franc de l'abattoir de Vaugirard, aux ordres du capitaine de Monségou, est partout où l'on se bat dans Paris.

Aide aux FTP du commandant Ledroit qui attaquent la SMIN rue Lecourbe, prise du Frigo de Vaugirard 96 rue de la Procession, occupation d'un garage rue des Morillons, récupérations d'armes sur les allemands dans le 16° arrondissement, combats de la Place Cambronne, de l'Ecole Militaire, barricade de Vaugirard etc ...

Paris est libre mais les hommes, sous la conduite de leurs officiers, veulent continuer le combat. 150 d'entre eux serviront dans la 2° Division Blindée, formant toujours sous les ordres de Monségou, la 8° compagnie du 2° Bataillon du RMT du commandant Massu et participeront aux campagnes de Lorraine, d'Alsace et d'Allemagne.

Pendant l'insurrection l'Escadron perd :

Louis Baron, 36 ans, le 24 août, 50 boulevard Pasteur lors d'une contre attaque allemande

Paul Budant, 37 ans, le 25 août, 23 rue des Morillons à 23h00 en pourchassant un milicien

Roger Corrouge, 32 ans, le 24 août à 23h30 lors de la contre attaque allemande sur la porte Dantzig des abattoirs

Georges Delahaye, 30 ans, le 25 août près du Pont d'Iéna au cours d'une mission de récupération d'armes

Eugène Droulin, 27 ans, le 21 août à 19h30 près de la Porte d'Orléans, en mission de liaison

André Gardelle,  le 20 août lors de l'attaque des Frigos de Vaugirard alors qu'il tente, avec son groupe, de délivrer des FFI capturés

Emile Plaisant, 34 ans, le 24 août à 23h00 lors de la contre attaque allemande sur la porte Morillons des abattoirs

 

 

Chercher comment et où ont été tués les autres membres de cet escadron, surnommé "Le Cirque Amar" par les mauvaises langues qui observèrent la difficile intégration de ces FFI, d'allure bien peu militaire, dans la division, c'est suivre la progression de la 2° D.B dans ses combats libérateurs de Lorraine et d'Alsace.....  jusqu'à Berchtesgaden !
Roger Behague, 22 décembre 1944 à Rathsamhausen

Henri Belin, 1° novembre 1944 à Golbey

Michel Callewaert , 22 décembre 1944 à Rathsamhausen

Louis Degut, 20 novembre 1944 à Niderhoff

Jean Lecollen, 22 décembre 1944 à Rathsamhausen

Gaston Oestreicher, 22 décembre 1944 à Rathsamhausen

Jean Pierre Richard, 13 septembre 1944 à Ville sur Illon

Edouard Vaillant, 8 février 1945 à Balgau

Louis Vescovi, 8 février 1945 à Balgau

François Espiard, 13 septembre 1944 à Ville sur Illon

Silvain Gemot    ?

Maurice Harbonnier, 22 décembre 1944 à Rathsamhausen

André Lebailly, 8 février 1945 à Balgau

Niso Moggia,   ?

Georges Poisson, 26 décembre 1944 à Rathsamhausen

Roger Saussier, 22 janvier 1945 à Kilstett

Roland Vaneste,   ?

Pierre Wagner, 8 février 1945 à Balgau

 

A Rathsamhausen, le groupe commandé par l'adjudant-chef Harbonnier est chargé d'attaquer la maison du Sapin à 15h00 le 22 décembre 1944. L'artillerie allemande n'hésite pas à tirer sur ses propres troupes pour enrayer la progression ... Harbonnier, Callewaert, Lecollen, Behague sont tués, Oestreicher saute sur une mine.

Pour l'anecdote Harbonnier, Callewaert et Lecollen, gardiens de la paix, ont été portés déserteurs par la Préfecture de Police qu'ils n'ont pas réintégrée à la fin de l'Insurrection, préférant s'engager dans les rangs de la 2° Division Blindée ....

En février 1945, un élément de la 2° DB, dont la 8° compagnie, est "prêté" à la 1° Armée du général de Lattre de Tassigny pour les combats de la Poche de Colmar. A Balgau, l'artillerie allemande, encore, et les mines entraveront la poussée de la compagnie ... Edouard Vaillant, Louis Vescovi, André Lebailly et Pierre Wagner y laisseront la vie.

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