Nouvelle adresse : a http://www.liberation-de-paris.gilles-primout.fr/

 

 

 

 

 

L'Humanité du 22 août 1944

sont visés : "les hommes des trusts parce que, maîtres de l'économie depuis plus de cinquante ans, ils ont, par soif du profit, provoqué progressivement l'affaiblissement économique, démographique, politique et militaire de notre peuple; par haine des travailleurs ils ont saboté les fabrications de guerre et subventionné la cinquième colonne hitlérienne....."

Louis Renault, accusé d'avoir dès 1940 fabriqué des chars pour l'ennemi, est cité le premier. Il décèdera des sévices subis en prison le 24 octobre 1944. Ses usines seront nationalisées le 16 janvier 1945.

 

 

 

 

 

La presse livre en pâture les noms des arrêtés du jour ...

 

 

Galt secrétaire général à la Jeunesse du Gouvernement de Vichy

Portman et  Duvivier sont en prison, Jean Hérold Paquis en fuite
Bayras secrétaire général du Ministère de la Justice, Porin directeur général des prisons
Incorrigible auteur à succès il écrira "60 jours de prison"

Son dossier était vide, il bénéficiera d'un non-lieu.

Rapidement tondue, sera-t-elle fusillée ? De l'avis unanime les RMS (résistants du mois de septembre) qui avaient beaucoup de choses à faire oublier furent les "épurateurs" les plus terribles.

 

   
Le Gouvernement provisoire de la République française avait prévu, par une série d'ordonnances publiées à Alger, d'épurer la société des éléments qui avaient collaboré avec les Allemands ou avec le Gouvernement de Vichy. Etaient visées les personnes responsables de la mort de patriotes, les journalistes ayant recommandé la collaboration, les industriels bénéficiaires de la production de guerre au profit de l'ennemi, les volontaires pour le travail en Allemagne, les engagés dans la Légion française contre le bolchevisme, les miliciens de Darnand, les fonctionnaires qui avaient suivi le Maréchal Pétain. Des cours de justice, des chambres civiques et, pour les membres du Gouvernement de Vichy, la Haute cour de justice, des Commissions d'épuration dans l'administration avaient été prévues pour juger légalement les inculpés. Mais dès le mois d'août les comités départementaux locaux de libération (CDLL) installent des tribunaux populaires, les FFI des cours martiales et commencent l'épuration. Par ailleurs on relève de nombreuses exécutions sommaires...

Cette épuration tiède et insuffisante pour les uns, excessive pour les autres divisera la classe politique et les français. Si le nombre de dossiers traités par les cours légales est connu, les chiffres les plus incontrôlables ont été avancés pour les exécutions sommaires.

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