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Et après ....

La Libération de Paris, comme je l'ai écrit en préambule, ne fut pas un évènement majeur dans le déroulement de la 2° Guerre Mondiale. Juste un épisode qui, comparé par exemple à l'ouverture du deuxième front en Europe par le débarquement du 6 juin 1944, n'a que très peu d'intérêt stratégique. Les pertes allemandes sont minimes, de nombreux soldats étaient des territoriaux âgés. En revanche les troupes qui ont pu fuir l'encerclement allié en Normandie permettront aux généraux allemands de poursuivre la guerre quelques mois encore et de réaliser la dangereuse contre offensive des Ardennes.

Mais la Libération de Paris, saluée comme il se doit dans le monde libre, a un impact psychologique énorme. La France de Vichy qui collaborait avec l'ennemi a disparu. Les français, FFI insurgés et soldats de la 2° Division Blindée, ont libéré leur capitale. La France poursuivra le combat jusqu'à l'assaut final aux côtés des alliés.

La 2° Division Blindée, forte de seize mille hommes environ, représente l'Armée libératrice au grand dam, d'ailleurs, du général de Lattre de Tassigny qui à la tête de la 1° Armée française se bat depuis des mois en Italie et a débarqué le 15 août sur la Côte d'Azur.

La Libération de Paris ... une fête extraordinaire qui se termine en apothéose par la descente des Champs Elysées du général de Gaulle se rendant à la Cathédrale Notre Dame le 26 août. La foule est énorme, c'est la liesse, c'est la joie ... c'est la fête !

Le lendemain on enterre ses morts, on découvre des fosses communes, le métro tarde à reprendre du service, le gaz est distribué avec parcimonie, on manque de tout, les tickets de rationnement sont maintenus, le marché noir persiste, on lit dans les journaux les premières listes de collaborateurs arrêtés, parfois des gens connus... l'échange du courrier avec les prisonniers de guerre détenus en Allemagne est interrompu ... les familles sont inquiètes. La fête est finie ! La vie quotidienne reprend son cours ... avec ses difficultés et pour certains ses injustices ....

 

La vie reprend son cours et    l'humour ses droits  ;  nous nous retrouverons après cette page de publicité ... Non ! ... de réclame, disait-on à l'époque.  L'épuration est en marche  tandis que s'installe  La mémoire sur les murs de Paris. Mais la guerre n'est pas finie et les Parisiens ne se doutent pas des innombrables difficultés qui les attendent.

Les premiers travaux de déblaiement, le témoignage de quelques rescapés ... et c'est la découverte de l'horreur !

à suivre ....

 

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