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La Presse de la Libération

 

Le 18 août au matin Paris se réveille sans journaux, la Radio Nationale a interrompu ses émissions la veille. Les chefs F.F.I s'adresseront à la population par voie d'affiches placardées sur les murs de la capitale ou par tracts distribués dans la rue. Le lundi 21 août les parisiens peuvent découvrir les nouveaux journaux de la Libération, réduits à une feuille imprimée recto-verso pour cause de rationnement de papier. L'actualité est dense, on peut y lire des listes de blessés et de tués, des appels à l'insurrection et à la lutte, la relation des combats dans la ville, la recette du cocktail Molotov, des conseils pour construire une barricade et se livrer aux combats de rues, des renseignements sur les coupures de gaz et la reprise du métro, les premières arrestations de collaborateurs, des menaces envers les pillards, des avis de recherches ... et assez vite les premières rencontres sportives et les résultats des courses à Longchamp.

 

Domicilié à Suresnes, marié, soldat des FFI , René Verdière est arrêté le 23 août 1944 au matin devant le métro Cadet, rue La Fayette, alors qu'il vend ses journaux; conduit au Bois de Boulogne il est immédiatement fusillé. La Coopérative des Porteurs de Journaux prend en charge sa veuve et demande que lui soit attribué un kiosque dans Paris.

Agé de 25 ans, domicilié à Paris 16°, soldat des FFI membre du groupe Lyautey et diffuseur bénévole, Georges Lafont est mortellement blessé boulevard Exelmans et  décède le 25 août 1944 à l'hôpital Ambroise Paré.

Agé de 19 ans, Roger Gautre, ouvrier-tourneur à Stains est capturé dans la nuit du 25 au 26 août; trouvé porteur d'exemplaires du journal L'Humanité il est frappé, entraîné dans une impasse près du 57 de l'actuelle avenue Stalingrad à Stains et fusillé.

 

   
 

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