CINQUENTE ANS PLUS TARD
Que sont-ils devenus ?
En Index Alphabétique
Etabli en 1995 ; Revu en 2005
AUBE
Les Hubert Aubé ont pris leurs
retraite. Depuis « l’Ermitage », ils regardaient vivre leur descendance
depuis ces dernières lignes, Hubert Aubé est mort en Décembre 2004.
ARNOUAT Nicole
Toujours Assistante Sociale de l’Association des Paralysés de France.
(Délégation de Seine et Marne, Boulevard Patton à Melun ).Y rencontrait en 95 le
Médecin Ré éducateur qui s’occupait alors du Foyer de Paris.
d’AYGUEVIVES
Monsieur
d’Ayguevives habitait toujours Fontainebleau,. Il à abandonné RICHARD-RADIO en
1981. Il est le dernier survivant de nos espoirs
bellifontains. La dernière fois que je
l’a vu à la fin 1993, lors
d’un passage à Paris, nous pu échanger de vieux
souvenirs. Je suis sans nouvelles de lui depuis un dernier
coup de téléphone, en Avril 1997, par lequel il m’annonçais le décès de
sa femme.
ARCHENCHIAVUES Jean
Après nous avoir aidés
pour l’achat du terrain de Fontainebleau dans la mesure
des moyens administratifs dont il disposait, il fut
le premier, je crois, à pressentir une impossibilité technique
à la construction dont nous avions rêvé ensemble.
Il nous quitta pour Lille où il avait
été nommé, en Septembre
1977, puis nommé à Lyon, à la rentrée 1983. Il y
mourut le 19 Mars 1989, après être venu à Paris où il put voir
ma nouvelles installation.
BANIER Henriette
Epouse de l’ancien fermier. Vivait
encore- semblr-t-l- à Melun quand ma Mère et moi
nous avons quitté La Glazière en Février 1987.
BESSON Charles
Maître Besson a quitté le Notariat après
avoir enregistré la Procuration Générale et achminée
les dispositions générales concernant La Glazière
proie par Monsieur Cochelin. Il négocia
encore la vente du
BoisTarbé à Monsieur Roche qui l’acheta pour y
chasser.
Avec Madame Besson il habite alternativement Paris
et le Châtelet en Brie où ils ont gardé un Pied à Terre.
Aux dernières nouvelles de 1995 lorsque furent
écrites ces lignes, ils emploieraient leurs temps à beaucoup
voyager. Et ils font fonts bien. D’après de toutes
récentes nouvelles Maître Besson aurait vu se promenant au Châtelet en
Brie.(Nouvelles datant du 30 Mai 2005).
BEDOSSA Guy
Représentant Général en France, de la Firme
Wolf (Allemagne) il a exploité au Nom de cette
Firme, les terres de La Glazière depuis 1972
jusqu'à 1995 date à laquelle il à pris sa retraite sur place.
En 2004,a repris à son compte les accords passé en
1995 avec Monsieur Cochelin à propos du Pavillon.
Il vient parfois me voir à Paris.
GENERAL de CHERGE Guy
Mort au creux de l’hiver
1978. Son fils Christian avait pu venir des Montagnes
de l’Atlas pour célébrer son enterrement. Depuis,
Christian s’était vu confier la charge Prieur de son Monastère.
Il voyagea beaucoup entre l’Afrique du Nord et
Rome. Au cours d’un de ses voyages, il pu venir voir sa Cousine
Françoise Ahrenchiagues qui m’a communiqué ces
nouvelles.( Avril 1989 ).On connaît le Martyre de cette
Communauté et de son jeune Prieure le 21 Mai 1996.
Son frère
Hubert qui m’accompagna jadis à Meaux, habite toujours Chatou. (Dernier poste
professionnel
qu’il occupa comme Ingénieur Electricien).
Tante Monique de Chergé, femme du général, a
rejoint son mari et Christian en Septembre 2001, après avoir
Attendu longtemps cette grâce.
D
DUFIEUX
Madame
Veuve du charpentier qui travailla à La Glazière, vieillit
doucement. Elle n’a plus grande
notion de l’espace et du temps. Mais elle reste avec son fils Alain fidèle
au Pèlerinage diocésain de Lourdes
Cette année encore,( 1995 ), elle à pu se joindre à
ce Mouvement régional. La ville mariale le goût de se
nourrir qu’elle avait perdu depuis quelques Mois.
Malgré ce mieux fugitif, elle est, je crois, victime d’un
handicap progressif qui l’empêche de marcher.
Alain, son fils, vivait encore, ( en 91, ) avec sa
mère et était très entouré par sa nièce, fille de Jean-Pierre
Dufieux
disparu il y a quelques années. Madame Dufieux et Alain ont du
disparaître à peu près au même Moment 1991, pour Madame Dufieux et 92, pour
Alain. Faisant un séjours de 36 heures
à Combes-la Ville
en Mai 95, où il s’était installé –à la mort de sa
mère- Je ne l’ai pas rencontrer.
Il semble
donc en 2005, que ce groupe ait quitté Le Châtelet en Brie car je n’y entends
plus parler des
descendants de Raoul Dufieux.
DATE Jean
Décédé en Avril 1974. Les Evènements et la fatigue de ma Mère ont fait
que nous avons rompus,
presque immédiatement toute relatons avec cette
famille.
DROULERS
Monique
A pu
conservé Jouy l’Abbaye. Elle a marié son fils Eric en été 1988 avec Bénédicte
Vinot Préfontaine. Monique est resté longtemps la
jeune Grand’Mère de nombreux petits-enfants. malheureusement, la mort, le 27
Mai 2000, l’empêcha de poursuivre son
aide près de sa
descendance..
ESCERAC
LAUTURE Henri Comte d’
Danseur de
ma Mère qu’elle retrouva au cours de nos « années terribles » grâce à
Madame Roux. Il l’épousa de manière tout à fait « morganatique » et
platonique en 1977. Décédé en 1985 quatre ans avant Madame Roux. ( voir à Roux
).
FAINE Nanie Docteur
Après avoir été
la Conseillère et l’amie fidèle de notre trio a pris sa retraite à Fontaine le
Port à la fin de 1975. Elle y vivait toujours à l’époque où ces lignes étaient
écrites. J’ai poursuivis quelques temps des relations téléphoniques avec elle.
C’est au cours d’un de ces « téléphones » qu’elle me dit s’être cassé
le Col du Fémur pendant l’année 1992, ce qui l’obligeait à déplacer à l’aide
d’une canne1 . Mais avait conserver
tout son humour (dans les premiers jours de 1996 ). L’ on situa, récemment pour
moi, sa mort au cours de 2002.
FREMAUX
Jean
Deuxième collaborateur de mon Père, du 1er
Octobre 1961 au 31 Décembre 1964, parent éloigné de Daté. N’a laissé aucune
possibilité de renseignement avec sa famille après sa mort à l’automne
1978 ;
FROMANTEL M. et
Mme de
Après nous avoir
accompagnés quelques temps sur notre pénible chemin, Nicole de Fromantel a pu
disposer du château de Baulieu, demeure familiale, qu’elle a ouvert aux
réunions mondaines et au « séminaires ». Les jeunes contemporains qui
dansèrent à La Glazière ont presque tous suivi la très bonne voie
religieuse.
GAVOIT Guy et Marlène
Avant-derniers Gardien-Soignants.
Sont restés avec nous 3 ans ½ et sont retournés dans le Nord au printemps 87
sans laisser grand sillage dans notre existence.
GAUCHER
Mgr Guy
Spécialiste de Ste Thérèse de
l’enfant Jésus. Fut nommer Evêque de Meaux en Septembre 1986. Sa dernière Messe
de simple religieux fut dite à La Glazière ; elle fut aussi l’occasion du
dernier lever de ma Mère.
Hélas, il ne pu tenir longtemps dans sa nouvelle
charge et célébra sa dernière Messe Pontificale le 17 Mai 1987- lendemain de la
mort de sa Paroissienne d’un jour…Par la suite il fut, je crois, nommer Evêque
Auxiliaire à Evreux.
GERMAIN Mme Michel (Tante Odette )
Fit
partie du groupe familial qui m’entoura chaleureusement après la mort de
ma Mère, durant mon séjour à la Clinique Louis XIV à Saint Germain. Elle eut la
gentillesse de continuer ses apparitions jusqu’en 1993 ou 94. Malheureusement
l’âge et la maladie nous sépara longtemps avant sa mort le 9 Mai 2004. Yves
Schelcher et moi lui devons beaucoup pour son accueil son charment
entourage..
GAULLE Charles
Général de (1890-1970 )
Nommé Général (de
Brigade) à titre temporaire. Passe en Angleterre où il se révolta contre la
capitulation française et contre le Pouvoir collaborationniste de son pays.
Après la guerre, prit
la tête du
Gouvernement Provisoire – Présidence qu’il conserva jusqu’en 1946. A
cette époque il se « retira » constant le marasme politique qu’il
avait laissé. Accepta de revenir et se fit élire Président de la Ve République
qu’il avait créée. Il mourut subitement dans sa propriété de La Boisserie en
Novembre 19780.
Il fut
peu apprécié de mon Père qui lui reprocha longtemps son acte d’insubordination
initiale et son action intransigeante.
Pourtant il finit par l’admirer
pour son œuvre politique générale et stature internationale. J’ajoute
que mon Père vécu assez longtemps pour le regretter secrètement..
La GLAZIERE
Propriété d’environ 150 hectares située à 65
km de Paris, achetée par mon Grand-Père le 4 Septembre 1938 – jour des Accords
de Munich. Est demeurée 51 ans dans la Famille Schelcher et Maindreville.
Vendue à la Firme Wolf (Allemagne) le 24 Mai 1989.
Elle mérita de devenir le quatrième personnage de notre drame. Depuis mon
adolescence j’ai toujours entendus courir sur elle l’histoire
suivante :avant 1938, elle aurait servie d’antenne campagnarde à un hôtel « très
accueillent » parisien.
.
GIRAUD Daniel
Habitant des Ecrennes depuis 1964 comme
Fermier. Me servit de mandataire électoral durant quelques mois, en attendant
mon inscription à Paris sur les listes Electorales de 1987 à 1989. A du être
élu Maire en 1995, mais à démissionner en 2004.
HARDIEILLER Daniel
Déboucha
inopinément dans la vie du trio Maindreville à la fin Janvier 1975. Il fut leur
compagnon durant les 12 dernières années briardes. Ensuite il devint un
vigilant et indispensable veilleur pour les deux survivants à partir de 1980. A
pris sa retraite professionnel en Janvier 1992. Il vint me voir a Paris, au
moins par an jusqu’en 2002.
ISSEMANNE Jean-François
Jeune
étudiant en Lettre qui voulut bien me faire partager sa passion à partir de
1956 il avait alors 24 ans. Fit
carrière dans l’enseignement jusqu’en 1989 –90. Vie depuis longtemps à
Chambourcy d’ou il venu parfois me voir à Paris ce qui a permis l’évocation de
nombreux souvenirs.
JEANTET Robert
Abbé
Fut remarqué au Collège
Fénelon par Madame Jean Schelcher (Tante Denise). Accepta de me servir de guide
au travers du Catéchisme d’avant Vatican II et me prépara au Sacrement de
Confirmation.
Fut un témoin attentif du 3 Juin 1954. Il
m’accompagna souvent, (par la pensé et parfois par sa présence) dans mes
séjours à La Glazière. S’intéressa de très près à la rédaction de ces
souvenirs. Je lui doit beaucoup de reconnaissance, que je n’ai pu lui
manifester depuis l’an 2000.( Date de ses derniers Vœux ).
KRONN Abbé
Prêtre catholique hollandais venu en France
comme en Mission.. Tint durant toute
mon enfance et mon adolescence la Cure d’Héricy. Etait souvent mal compris par
ses auditeurs à cause d’un accent qu’il n’avait pas pu maîtriser. A du paraître
devant Dieu au début des années 80. . .
KUNN Louis
Evêque
Occupa le siège Episcopal de
Meaux à partir des années 60 ou 62 . A été le prédécesseur immédiat de Mgr
Gaucher. Selon des sources bien informées, il aurait eu un parents – frère ou
coussin – également ecclésiastique.
KUMAR Pramod
Compagnon d’Anne Schelcher. A passé trop
rapidement au 3 ème étage de l’Avenue de Messine pour me faire connaître le
Cithar, son instrument préféré.
A sa mort en Mars 1983, il a laissé à Anne trois
filles : Sarah, Ariane, et Angéla (Jumelles)..
Premier Beau-Frère de mon Père. Eut une brillante carrière d’Officier de
Cavalerie. Donna sa démission en 1945. Propriétaire exploitant du domaine de
Saint Quentin des Isles, près de Bernay, dans l’Eure, où il créa un abattoir
régional. Il tenta ainsi d’aider mon Père pour l’abattage et la vente de notre
troupeau. J’eus le plaisir d’être emmener à Saint Quentin par mon Père en 1958.
Le
Colonel de Laval mourut en Janvier 1987. Il est Père de Michel, Guy, Françoise
et Pierre. Seuls Michel et Pierre nous aidèrent directement au cours de notre
existence agricole et durant la retraite de mes Parents.
LACOSTE de LAVAL Michel de
Fils aîné du précédent.. Très doué
pour le dessin. S’engagea dès l’été 44 dans la 2e D.B. Participa à
la campagne d’Allemagne et conclut l’affaire de Royan. Il nous entoura beaucoup
durant nos séjours à La Glazière. A partir de 1966, il présenta mon ¨Père à
Marie-Hélène Mathieux et le fit entrer dans le sillage de l’O.C..H. Je tiens à
remercier ici la famille de Michel, - Mon cousin étant décédé à la fin Août
1993. Il avait épousé en 48 ou 49, Yvonne Couderc de Saint Chamant
LACOSTE de LAVAL Pierre de.
Dernier fils et
frère des précédents. Pierre nous aida beaucoup durant notre existence et vint
souvent nous voir tant à Paris qu’à La Glazière. Il avait épousé Collette, sœur
d’Yvonne, vers 1952. Il mourut en Décembre 1993 de la même maladie que son
frère Michel.
LARMINAT Jacques et Robert de
Les deux
Beau-Frères Argentins de mon Père. Ont eu chacun de nombreux enfants et
petits-enfants. Seul mon Oncle Robert de Larminat revint habiter la France au
début de la dernière maladie de Tante Anne ? . Epousa en seconde noce
Marguerite Mangin d’Oince, Tante de Hervé, Général d’Aviation. Est aussi la
sœur d’un Père d’Oince Jésuite. Mon Oncle Robert est mort en Décembre
1969.
LARMINAT Jacques de
A épousé en 1919 Magdelon de
Maindreville et l’a emmenée tout de suite en Argentine où ils ont vécu et où
ils moururent l’un en 1970, et l’autre en 1987. La mort de Tant Magdelon fut le 3e décès de l’année 1987.
L’ors de ses passages en France, le ménage Jacques nous aida de toute son
expérience. Mais les superficies et les habitudes de culture de nos deux
exploitations étaient trop différentes et trop disproportionnées.
LA
SOUDIERE Nicole de (en religion
Sœur Raphaëlle). .
Fille
de Bernard et de Magdelon née Larminat. Elle a contribué à éclaircir mon
horizon intellectuel de 1957 à 1969. Elle me fit participer à de nombreux
pèlerinages de Chartres de 1958 à 1962, puis à Vézelay ensuite. Touché par une
Vocation Religieuse très particulière, elle vint à La Glazière au printemps
1985, s’excusant de laisser « tomber » son protégé à l’avantage du
Bon Dieu. Est depuis le printemps 1988, Bénédictine à l’Abbaye Saint Vincent à
Chantelle (Allier ). Nous nous sommes retrouvés une fois encore lors d’une
visite qu’elle me fit à la Clinique Louis XIV,en Septembre 87. Nicole cherchait
encore à discerner la véracité
de son appel à la Vie Religieuse.
LELARD
Thérèse née Sorlot
Est une figure
marquante de l’équipe Saulieu avec laquelle elle partagea les trois pique-nique
vécu à La Glazière par ce groupe. Thérèse termina sa vie de jeune fille sous l’uniforme
d’infirmière ce qui lui permis de venir faire des piqûres à mon Père pour
combattre l’installation de sa morosité. Notre amie rencontra M. Lelard dans le
milieux intellectuel et de l’Edition qu’elle apprécie.
MAINDREVILLE
Dominique Doë de
Ma
famille paternel est trop nombreuse pour être toute entière citée ici.
Distinguons Dominique qui assista très directement et très matériellement notre
trio depuis Février 80, jusqu’en Juillet 1988, date à laquelle il entra lui
aussi dans les Ordres Réguliers Il
est à présent chez les Petits Frères de Saint Jean (¨Petit Gris ) en côte
d’Or ;- Fondation du Père
Dominique Philippe.
MATHIEU
Marie-Hélène
Secrétaire Générale du
Mouvement : Foi et Lumière. Connue dès longtemps de la Famille par Michel
de Laval. Facilita mon entrée au Foyer des Paralysées de France à Paris.
MENNESSON
Maître et Mme Bernard
Frère
de Tante Denise Frère et Belle-sœur de Jean Schelcher.. Parents d’Hubert
Mennesson dont les obsèques permirent aux assistants de retrouver Marie-Hélène
Mathieu qui s’était beaucoup occuper
d’Hubert. ( voir ci-dessus ). Après ce deuil M. et Mme Mennesson se sont retirer à Rhinos où Mme Mennesson est morte vers 2001.
ORGEVAL LE BAROIS d’ M.
et Mme Robert
Avec leurs enfants, grands amis des Saulieu , organisèrent pour moi des
dimanches « Mondains » au début des années 60.
ORGEVAL
Localité des Yvelines où la
Famille Jean Schelcher possède une résidence. Je l’ai conne dès mon enfance et
j’y vécus mes dernières semaines d’adolescence relativement paisibles en Mars
1987.
OPHERLE Pierre Docteur
Médecin généraliste à Brie Comte Robert. A terminé sa carrière professionnelle comme Médecin Général de la Sécurité Sociale. Occupation qu’il joint à celle d’élève puis de professeur à l’Ecole des Hautes Etudes Orientales. Il accepta en Juin 66 de m’initier à la grammaire hébraïque. Nous serons forcés d’interrompre nos rencontres en Juillet 72 à cause de notre installations définitive à La Glazière. Il mourut en Avril 1979, un an avant son ami François.
PANGE Jean Marquis de
Fit une unique et rapide
visite aux deux « Solitaires » de La Glazière dans les deniers Mois
de vie de la propriété ce fut en Septembre 86. Il est connu dans ces Souvenirs
sous le nom de « dernier inconnu de La Glazière » .
PANGE Charles
Comte et Comtesse de
Grands amis du trio François de Maindreville, notamment depuis 1958
Cette amitié mutuelle ne cessa pas et se transforma bientôt en véritable
affection. Sentiment que Madame de Pange me témoigne encore et que je lui rends
avec une respectueuse gratitude. Charles de Pange est mort en Décembre 1999.
Melchior leur fils continu à exploiter Mimouche ce qui permet à Madame de Pange
d’y vivre aussi. Elle vient me voir également rue Lebouis.
PETIT Maître
Notaire au Châtelet en Brie, Premier Clerc
chez Maître Braquemond1 dont il
fut le successeur en 1945. Il fut le
second Notaire de ma Grand ‘Mère qu’il assista pour les Partages de Seine
et Marne. A la mort de celle-ci, mes
Parents demandèrent à Maître Petit de leur continuer son aide jusqu’en 1976, –
date à laquelle il mourut d’un curieux anévrisme. ( En éternuant ).Je me souviens
de lui comme l’une des premières figures dont l’enfant que j’étais ait remarqué
le passage régulier à La Glazière.
POISSON
Marcel Géomètre Expert .
Fit
partie de l’équipe des rénovateur de La Glazière, telle que la rêvait mon
Grand-Père. Je me souviens de ses fréquents passages de 1940 à 1947, car il
m’installait gentiment au volant de sa 304 Peugeot bleue ( caisse à savon ),
pendant ses importants rendez-vous à propos de la propriété.
Durant cette époque troublée, Marcel Poisson jouit d’une réputation de
« Public-Relation » auprès des dames laissées seules par fait de
guerre ou de captivité. Ma Mère « in petto » le baptisait « Coq
de Village » ;-cela m’intriguait beaucoup…J’étais jeune….
-Maman,
qu’est-ce qu’un coq de village ? Monsieur Poisson n’a pas de plumes
sur la tête ?
Réponse embarrassée de Maman :
-Non, mais on appel comme çà aussi les personnes
qu’on voit souvent sur la place des villages et qui parlent à tout le monde.
Allez-donc expliquer à un enfant de quatre ou cinq
ans ce que cette comparaison champêtre suppose…
Bien des
années plus tard – exactement en 1969, j’entrai avec mes Parents dans le
Cabinet du Géomètre pour régler le sort d’un dossier que la vieillesse puis la
mort de ma Grand ‘Mère avait laissé
ouvert. Ce fut la dernière fois de ma vie que je vis Monsieur Poisson. Le Coq
avait vieilli, il était même à quelques années de sa mort qui survint en 1976,
à quelques jours de celle du Notaire.
POMPIDOU
Georges
Il fut élu le 2e
Président de la Ve République vers le 15 Juin 1969 et définit la Politique du
« Courage Tranquille » ;- dispositions morales qu’il devait
bientôt appliquer pour lui-même. Il mourut en effet le 2 Avril 1974 des suites
d’un cancer qu’il avait soigneusement caché au peuple français. Il laissa le
Pays en plein essor technique.
Avant cette Présidence écourtée, il avait été le deuxième Premier
Ministre du Général De Gaulle. –1962-1966-1968. ( En fait M. Pompidou forma
deux Cabinet successivement ). En temps que Chef de Gouvernement il fut le
principal négociateur des célèbres « Accords de Grenelle » au début
de l’été 1968.
PENOT
J’ai oublié son prénom. Il fut le premier Garde-Chasse que mon Grand-Père
trouva sur la propriété. A la fin de la guerre, Penot démissionna et prit sa
retraite. Il fut je crois, le prédécesseur direct de Tuhault.
Alice Penot, sa femme, vivait encore en 1983. Elle
nous surpris, ma Mère et moi, en venant de Canne Ecluse où elle vivait en
communauté, pour passer une heure ou deux avec ceux qu’elle avait connue 38 ans
auparavant !
Selon mon souvenir, il n’y eut donc que deux
Gardes-Chasse à La Glazière.
PELLETRAU
Mr et Mme Henry
Ménage ami de mes de mes Parents.. La famille Pelltreau
avait des vignes dans la région de Cognac. Lui-même avait été Fondé de Pouvoir
dans une Charge d’Agent de Change.. Avant son mariage, il avait le danseur de
ma Mère. Il épousa Paulette Lazouët
quelques années avant le mariage de mes Parents. Ce furent des habitués de
l’Avenue de Messine et de La Glazière,
car ils résidaient l’été à
Fontainebleau. Ils entouraient beaucoup les Jeunes. Ils ont eu le malheur de
perdre leur deux seules filles à 40 ans de distance. Monsieur Pelletreau nous
quitta en 1977 et sa femme se fixa de plus en plus à Paris Boulevard Haussmann,
où elle mourut en 1998.
PETAIN Philippe
Maréchal de France ( 1856-1951 )
Premier Chef de l’Etat Français que
j’aie connu. Il exerça cette charge de
1940 à 1944. Sa promotion à Saint Cyr précédai ou suivait celle de mon Grand-Père
paternel. Il fut le principal vainqueur de la bataille de Verdun. Auréolé de ce
prestige, il fut appelé par les dirigeants de 1940 à présider un Gouvernement de catastrophe qui se réfugia à Vichy.
Il assura vaille que vaille la survie
du Pays totalement occupé par les Allemands. Contesté par le Général de Gaulle,
il traduit en Haute Cour de Justice le 1er Mai 1945 et condamné à
mort. Cette peine fut commuée en prison à vie par le Général.- peine qu’il
subit à l’Ile d’Yeu où il mourut en 1951. Il repose dans l’Ile.
RESAL Monsieur et Mme Paul
Oncle Paul grand blessé – à la Face –de la Guerre 14-18,
épousa en 1933 l’avant-dernière sœur de mon Père. Il eurent de nombreux
enfants. Durant mon enfance, cette famille nous reçu s souvent dans sa Maison
de Famille du Morvan à Chammes près d’Autun. Ainsi qu’à Paris Rue de Varenne..
Où le piano joua souvent. Cela me laisse de bons souvenirs. Oncle Paul quitta
ce monde le premier en 1983, et fut rejoint par Tante Jacqueline (Tante Kine)
,en 2005.
RAVINEL André et Anne
Lieutenant-Colonel, Commandant en Second l’Ecole
d’Application de la Gendarmerie de Melun. Il aida ma Mère pour une histoire de
Droit de Passage territorial. Cet épisode terminé, les Ravinel continuèrent à
nous entourer jusqu’en Avril 1984. Ce charmant ménage nous quitta pour être
nommé à Mâcon. André de Ravinel aurait démissionné depuis.. Il nous avait été
amené par Marie-Andrée de Montbelle.
RINGOT Noël et Bernadette
Ils furent d’abord pour
nous des « chasseurs de têtes ». En effet, ils nous présentèrent les
Gavoit en Octobre 1984. Ceux-ci à la longue exagérèrent tellement leurs
critiques et leurs plaintes que Madame vint sur place se rendre compte. Son
jugement alors changea et elle fit ce qu’elle put pour faire oublier ce mauvais
moment dont elle se sentait un peu responsable.
Pour cela, elle nous amena le tout dernier couple qui devait avoir affaire avec La Glazière. Il s’agit de Martine Loth et de son mari Alain. La situation devenant sérieuse, ce sont eux qui aidèrent le ménage Dreuzy et les autres membres de ma famille à déménager et à démâter la grande arche qui nous avaient servi de refuge. Je revis une dernière fois Bernadette Ringot le 15 Mars 1987, veille de mon départ de Seine et Marne.
SCHELCHER
Xavier
Il fut mon Grand-Père et le
premier Agent de la famille. Ce fut qui acheta La Glazière – trop tard selon
ses propres dires.1 Il avait 71 ans en 1938
lors de l’achat qu’il fit à une Antiquaire Madame Bancelle.
Celle-ci avait aussi une carte de visite plus
discrète, et La Glazière servit sous sa direction de reposant
« dérivatif » à tout le Personnel de la IIIe République qui venait
profiter de la « Nature » sous tout ses aspects.
Xavier
Schelcher mourut en Mars 1948. Il laissait trois enfants. Ma Mère, Jeannine, (
1901-1987 ) héritera du domaine et devint la principale héroïne de ce
récit..
SCHELCHER Jean ( 1903-1995 )
Frère aîné de Jeannine et mon Parrain. Oncle
Jean me recueillit à Orgeval en 1987.
Il y mourut en Août 19951. Il
avait épousé en Octobre 1941, Denise Mennesson à qui je dois d’avoir rentrer
l’Abbé Jeantet. Tante Denise disparut en Septembre 1993.
SCHELCHER
Rémi (1905-1988 )
Frère cadet de
Jeannine et de Jean. Il partagea avec
Oncle Jean la responsabilité de la Charge que leur avait laissé mon Grand-Père.
Il avait épousé en Octobre 1937 Marie-Anne Mollie qui pendant la dernière
guerre s’occupa très activement d’une Association Sanitaire Automobile. Elle
est morte en 1989.
Oncle
Rémi participa efficacement et chaleureusement à mon retour en 87 au milieu de
la famille Schelcher.
Il eut un fils Marc, en 1938.
A ma
génération, ce fut Yves, fils d’Oncle Jean, qui s’occupa de la Charge, devenue
simple Banque en 1987.
Yves a pris sa retraite en 1996, et s’intéresse
maintenant à la Vigne dont il possède
quelques hectares dans le Var.
SAINT REMY
Chantal de
Fille aînée d’Oncle Jean.
A partager avec les Dreuzy ( jusqu’en 1996 ), la lourde charge que je
représente. Elle m’accompagne maintenant seule avec une affection et une efficacité
qui lui mérite ma totale et affectueuse reconnaissance. Elle a épousé en 1965
François de Saint Remy dont elle a eu quatre enfants. Tout ce groupe a vécu à
Orgeval dans le parc de la propriété qu’elle a pu reprendre dernièrement
ce qui lui permet d’entrer plus librement dans maison de son enfance..
T
THIEBEAU M. et Mme Victor
Frère et Belle-Sœur
de ma Grand ‘ Mère. Ils furent les propriétaires du fameux château de Brou sur
Chantereine – sanctuaire familial où se maria ma Mère Oncle Victor et Tante
Thérèse étaient donc les Parents des 5 cousins-germains de ma Mère.
Oncle
Victor occupa jusqu’à la déclaration de la dernière guerre, le fauteuil de
Maire de Brou. Cette situation lui permit la fondation d’une bibliothèque
Municipale et dispensaire dont il laissa l’administration à Tante Thérèse et à
sa Sœur ma Grand’ Mère.
Celle-ci
perdit son Frère en 1963 et sa Belle-Sueur en Février 1968.
THIBEAU Jehanne
Personne en qui
ma Mère avait placée toute sa confiance domestique. Elle entra à La Glazière à
la fin de Janvier 1976 et fit littéralement vivre cette maison durant 11 ans, - jusqu’en Mars 1987.
Fille de Parents
Polonais, elle était arrivée avec eux en France dès 1937. Après la guerre elle
avait rencontré René T
hibeau que l’on vit peu à La Glazière. La fidèle Jehanne, ma Mère et moi, nous
fêtâmes son cinquantième anniversaire en 1985,- et à l’aide du vin d’Alsace
quelques mois avant notre séparation de la Seine et Marne.
Jehanne fut emportée en
1992 par une longue et pénible maladie.
Mais l’à ne s’arrête pas
l’histoire des Thibaud. Le veuf s’ennuyant rencontra une Antillaise. Il s’en
éprit. Malheureusement sa nouvelle conquête montra très vite un caractère
soupçonneux et naturel jaloux si bien qu’un jour de colère la
« douce » lui planta un couteau dans le cœur.1
Madame Thibaud 2 médite à présent en prison sur les incovaignants que peu
apporter la jalousie.
.
Les nouvelles du Châtelet en Brie, se faisant
plus rares, j’ai perdu tout contact avec les 10 enfants de Jehanne qui ont du
se disperser après ce drame.
TUHAULT Georges et
Ghislaine
Deuxième ménage du Garde-Chasse, - poste qu’ils occupèrent pendant 30
ans de 1945 à 1975. Le départ à la retraite des Tuhault aurait du entraîner le
nôtre. Il n’en fut malheureusement rien .
Tout deux se suivirent
rapidement dans la mort en 1982, et 1984. Ils laissent un fils Gilles qui aux
dernières nouvelle habitait toujours « La Rochette » (Benlieue de
Melun).
TOURNAY Daniel
Coopté in
extremis à la fin d’Octobre 1964, est
en quelques sortes obligé de reprendre le bail. Il accepta donc un bail de
longue durée – 18 ans -. De malheureux
évènements survenus dans sa famille le forcèrent à ramener la durée de son
fermage à quatre ans, de 1965 à 1970. ( Par suite de longues réflexions sur le
sort des Terres, elles ne f ure disponibles qu’en 1972 ). Daniel Tournay
demeura néanmoins la préoccupation des Maindreville jusqu’en 1978.
Je sais qu’il avait fait par la suite un
rapide passage dans les bureaux de la Coopérative de la Agricole de la Brie. Il mourut en Octobre 94.
U
PERE Uvet S.J.
Me
fut présenté par les Robert d’Orgeval. Spécialiste de l’apostolat en milieu africain, il fut choqué par le
cadre trop luxueux de l ‘avenue de Messine. Il ne fit que deux visites et
disparut .sans laisser de trace.
ZUCCA
Pierre
Vint passer quelques jours à La Glazière
durant l’été et la moisson 1960. Il fit d’excellentes photos de cette activité.
Faisait aussi partit du groupe Saulieu quand nous nous sommes rencontré.
1Un déménagement prolongé ,en 97, loin de toutes commodités, m’obligea à interrompre de nouveau ces causeries elle ne furent jamais reprises.
1 Et prédécesseur immédiat de Maître Besson.
1 Peut-être aussi poussé par ma Grand ‘ Mère qui était presser de trouver qui fut « à elle ». Elle aurait la première femme à ressentir de la passion pour cet endroit.
1 C’est l’Abbé Jeantet qui célébra la cérémonie religieuse en l’église Saint Pierre Saint Paul d’Orgeval, le Premier Septembre 1995.
1 Ce tragique « fait-divers » me fut conté par Hardieiller lors de son dernier passage près de moi, au début de 2002. Il en riait à moitié.