La
malédiction de Tchernobyl
1986
D’une façon assez simpliste, je l’avoue,,
j’ai toujours établis un lien ou trouvé une corrélation entre la
tragédie soviétique et les débuts de l’ultime
maladie de ma Mère. (Moyen méthanoïque ? ou réalité nuls
ne le saura au juste ). On nous assura que les
effets du nuage radio-actif de Tchernobyl
s’effilocherait
dans les cieux de notre Planète, et ferait beaucoup
de chemin autour de notre terre.
Ma
Mère me confirma dans cette pensée en rappelant cette menace. Elle prétendit –
en riant – voir
passer la malédiction de Tchernobyl dans un inoffensif
stratus venu obscur l’un des dernier thés qu’elle
ait prit dans le jardin. Elle était entourée des
Yves Schelcher. Ce devait être au mois de juin.
Le calme
qui avait marqué les derniers jours de 1985 n’avait pas été troublé par le
changement de
millésime. Pour le moment, dans le monde, qui nous entourait,
l’ambiance était à la guerre larvée. Le
Pouvoir, et spécialement le Gouvernement Fabius,
savaient qu’il n’aborderaient pas les Elections dont
la date approchait, sans difficultés ni sans sacrifices.
Une manifestation de soutient, à « l’Ecole Libre »
renversa pratiquement le Gouvernement( Mauroy ).,
et ébranleraient quelque peu les 1ere résultions
de François Mitterrand.. Selon le souvenir que la
Télévision nous laissa de cette manifestation elle lieu
en juin 1982 Elle paralysa tout Paris. Divers
cortèges convergèrent vers la Bastille, réunissant un million
de participant. On y vit bien entendu des
Enseignants et leurs élèves escortés de leurs Parents, mais
aussi des Artistes, des Ecrivains, des
intellectuels du plus haut niveau.
Une
contre-manifestation Laïque qui lui succéda à quelques jours fut un fiasco
humiliant. Et tout
ceci coûta son poste de Ministre de l’Education
National à Alain Savary.
Au
printemps 86, les retombées de ce « cri de colère » et quelques
autres erreurs font sortir des urnes
un Cabinet issu de l’Opposition. Cette dualité à la tête de l’Etat
s’appellera Cohabitation. Comme un
fait exprès, mon actualité personnelle s’animera
singulièrement, m’empêchant de juger des réalisations
intervenues durant cette vingtaine de mois.
Tenant
compte du dernier scrutin Municipal intervenu
en 1983 et qui, avait été défavorable à Monsieur
Blasset, ma Mère par scrupule, avait demander à
Daniel Giraud d’être notre candidat pour ces Elections
Générales. Sans le savoir elle me simplifiait la
tâche en m’indiquant quel mandataire choisir lorsque je serai
seul à voter aux Ecrennes. Et ce serai sous
peu !
Cette famille Giraud mérite un mot de présentation. Elle occupait La Mirooroderie cette
Terre était attenante à La Glazière. Mon Grand-Père l’avait achetée pour prolonger son
territoire de chasse à Tir. Lors des partages que
j’ai évoqué tout au début de ce récit, La Miroderie
échue à Oncle Jean, frère aîné de ma Mère. Celui-ci
l’avait revendue en 1978, à D.Giraud, son occupant
actuel… Il rentrait dans son bien, si j’ose dire,
car le Père de Daniel était entré à La Miroderie en 1963.
Loin des
agitations qui avaient animé Paris lors de l’installation du nouveau
Gouvernement, notre
printemps en Seine et Marne avait calme, tranquille et sans vagues d’aucune sorte.
Toute fois on
y distingua peut-être les remous ancillaires que
j’ai relatés tout à l’heure.
Un soir
de juin, le Journal Télévisé nous annonça la mort de Michel Colluchi, dit
Coluche. Sans me
réjouir, cette mort me laissa indifférent, ayant
toujours été allergique à ce langage rude et bien souvent
grossier. J’ignorais évidemment les détails du
testament du malheureux motard. Chacun connaît l’idée
laissée par le Fantaisie sous la forme des
« Restaurants du Cœur ». Leur mise en place dès la fin de
l’année
remplaça pour la générosité des Français les Transports d’Aide
Humanitaire lancés à partir de
installer complètement avec sa famille. Ensuite ce
f ut Marie-Andrée de Montbelle qui nous quitta pour
aller se pencher en banlieue parisienne sur une
autre Science : La Sophrologie. C’était une audace.
Puis ce fut Madame Pelletreau qui nous fit parvenir
son salut ( par Téléphone ) consterné de ne pouvoir
mieux entourer sa vieille partenaire de golf, ainsi
que le « p’tit », comme elle m’appelait, et m’appellera
jusqu’à sa mort. ( Juillet 1998 ).
Le
départ de Mademoiselle créait pour nous d’énormes incertitudes de tous genres.
Les deux indéfectibles
citadins, Madame de Cossé Brissac et Monsieur d’Ayguevives
étaient chacun trop occupés et trop âgés pour que
j’ose leur demander la régularité d’une aide trop astreignante pour eux.1
Les mois
de juillet et d’août passèrent vite. Les ultimes heures de ce mois ne furent
meublées que par une
Troisième diffusion de « ce diable
d’homme » - biographie assez exacte semble-t-il de Voltaire ;- avec
dans le
rôle principal ce diable petit ( par la taille )
acteur qu’est Denis Manuel. Son interprétation du Voltigeant cynique
me restera aux premières heures du rude hiver qui
s’annonce. .
Le
Pape, décidément l’Homme de mon Destin.
Depuis
la mi-août la rumeur montait d’un troisième voyage du Pape vers la France.
Ce voyage se limiterait
à une fin de semaine et n’aurait pour cadre que Lyon
et sa plus grande périphérie. Autre souhait ardent du Pape :
visiter Ars et son Saint Curé, Jean-Marie Vianney,- l’homme de la Confession
et des Combats avec le Démon. . .
En
reparcourant les dernières pages de mon récit, j’observe que par extraordinaire
le Pape se trouva en
France -
donc près de moi – au cours de deux ou trois plus importants moments de ma
vie ; - tout au moins de
1980 à 1987. En effet, derrière le Célébrant du
Bourget, se profilait l’ombre de la mort de Père. Quant au voyage
de Lyon, il se situait six mois avent le décès de
ma Mère. J’y vois quelque chose de frappant – quoique je ne crois guère aux
« signes ».
Lorsque la Télévision me le rendait tout proche, mon union de Prière avec
lui était
la Sainte Vierge. Et je songeais à la protection de Marie me paraissait
qui aurait pu compromettre définitivement notre installation
Mais il se résoudrait heureusement….
Quoiqu’en soit la France était honorée pour la troisième fois d’une
visite du Saint Père et mon destin allait
être bouleversé. Bien sûr, je ne veux pas dire que
le Pape soit dans ma vie annonciateur de malheur, bien au
contraire, je prends ces trois présences
successives comme un avertisse certes, mais aussi et surtout comme
une garantie ainsi qu’une illustration plus
personnelle du maître-mot dont il a orner son
pontificat : « N’ayez pas peur ».
La
coïncidence de ces trois voyages pontificaux et de moments capitaux de ma vie
me fait rêver… Toutefois
en ce qui concerne le voyage de Lyon, je ne
pressentais pas les évènements qui se préparaient pour moi.
Dans
le porte-document du Cardinal Secrétaire d’Etat, le Pape avait placé les Décrétales
de Canonisation
de deux Bienheureux Lyonnais, dont le nom m’échappent. Je me souviens de ce
beau
canonisait ces deux Français. Cela se passait au milieu d’une immensité
un unique bloc blanc, couleur de joie dans l’Eglise. Sous
Ce doit être pour l’office Dominical du lendemain, que ma Mère fit
transporter le grand Téléviseur
de la Salle à
Manger, jusqu’au pied de son lit, me permettant ainsi d’assister avec
elle à cette Messe de voyage
célébrée sans doute à Lyon. Le téléspectateur déjà
intoxiqué par l’image que j’étais devenu trouva la visite au petit village
d’Ars beaucoup moins frappante. La Presse spécialisée n’ayant pas juger cette
visite assez
importante pour en retransmettre les images, elle
n’avais délégué là-bas que des moyens Radios.
Il très possible également que ma Mère ait hésité à
me faire transporter auprès d’elle, à une autre heure
d’écoute, télévisée cette fois,- étant donné les
difficultés de transport et le peu de dynamisme du personnel
qui nous entouraient.
Notre auguste
Visiteur reprit l’avion un des premiers soirs de la semaine, lundi ou mardi,
par le nouvel aérodrome de Lyon-Satolas.
Il fut accompagné par les vœux du récent Premier Ministre, Jacques Chirac,
Ce
week-end Lyonnais était encore occupé par une rencontre du Saint Père et des
jeunes au Stade
Gerland ; - rendez-vous à l’expression plus
libre et moins officiel, comme le Pape en avait eu un naguère au
Parc des Princes à Paris. Cette rencontre devait se
tenir le Diimanvhe en fin d’après-midi. La France au Nord
au Sud attendait la retransmission de ce jeu de
questions et de réponses ; et ni ma Mère ni n’échappions à la
règle..
En
attendant, un coup de téléphone nous avertit de l’arrivée imminente des Pange
qui demandait à nous
amener Monsieur Jean de Pange, ( Frère de notre
voisin). De mauvais concours de circonstances avait
toujours empêché la moindre entrevue entre nous.
Enfin ce jours-là mit fin à cette situation. La conversation
générale roula certainement sur l’actualité
générale.
Notre hôte eut la gentillesse de passer dans ma
chambre où il me raconta un épisode de sa guerre en
Cyrénaïque. Je revois ce héros de la guerre assis à
la gauche de mon lit tandis que Chantal sa Belle-Sœur
qui l’à accompagné près de moi est assise sur la
Fenêtre largement ouverte sur ce beau Dimanche d’octobre.
Un détail s’est fixé dans ma mémoire Chantal un
corsage à manche courte à l’extrémité ajouré ou festonné
avec une jupe rouge lie de vin…
Mais
la Télévision a des horaires implacables et le chaleureux trio doit nous
quitter pour regagner Mimouche
où il achèvera d’entendre la « conférence »
Pontificale et j’entends encore ma Mère répondre aux hommages que
lui présente le Marquis de Pange par ce vœux :
-« Eh bien Monsieur, maintenant que vous connaissez
le chemin, j’espère que La Glazière vous verra souvent ».
C’est son interlocuteur qui le dernier mot,
mondain :
-« Madame, puisque vous m’y
autoriser, à chacun de mes passages, je demanderais aux Charles de
m’amener vers vous pour me permettre de vous
présenter mes hommages ».
En fait, La Glazière se referma presque complètement lorsque nos visiteurs
– de ce Dimanche –
eurent tirer la porte d’entrée derrière eux. Effectivement : Chantal
de Pange, Madeleine de Chevront-Villette,
sans oublier Madame Besson (femme du Notaire)
repasseront encore notre porte, d’ici au 28 février. Mais ce
sont de vieux amis plein d’indulgence. Mais ni ma
Mère ni moi, ne devions revoirs le Marquis de Pange.
L’élixir du
Père Gaucher.
A partir de ce mois d’octobre, tout va aller de plus en plus vite. Tout
va se confondre dans ma
ma mémoire de Mémorialiste. Nous vivons un automne
riche en évènements. Les uns sont publiques et se
sont généralement des deuils, et un événement privé
important.
Parmi les événement heureux qui fermeront
définitivement cet été, on se souviendra des minutes
que nous consacra le Père Gaucher – Eh oui !
c’était son nom.
C’était
un Père Carme de Fontainebleau. Nous ne le connaissions pas autrement. Il
nous avait été amené
par Victoire Arhenchiagues. Il était encore tout heureux du Camp dont il avait
partager la vie ou de la
Il
vinrent tout deux nous visiter. L’atmosphère fut sympathique, gaie et détendue
et cela avait marqué ma
Mère. Il y eut échange d’adresses et de coordonnées
générales.
Cela se passait vers Pâques.
A quelques temps de là intervint un changement de
Curé Le Père Le Hénaff s’en fut. Malgré tout désireuse
d’assister à la Messe, ma Mère au Père Carme qui
l’avait si favorablement impressionnée de venir célébrer
un office dont le recueillement serait garanti
puisque nous serions seuls. Le Père Gaucher vint donc,- peut-
être plus préoccupé que la première fois ce que ma
Mère attribua aux soucis de la Rentrée prochaine. Cette
messe était dite dans l’ancien bureau de mon
Grand-Père devenu ma chambre à coucher. Une petite offrande
pour l’Ordre et le souhait de se revoir
bientôt : tels furent nos adieux. Après quoi ma Mère m’exhorta
rapidement à la patience.
-« Mes ont l’air d’aller mieux. Peut-être que
demain je pourrai me lever et venir dîné avec vous ».
Or je
veux noter que pour Dieu et pour le Père Gaucher ma Mère se leva ce jour-là
pour la dernière fois.
C’était le 4 septembre 1986 1
En effet, le lendemain l’état de ses jambes et une
grande lassitude qu’elle ne parvenait plus à combattre
l’empêchèrent de mettre son projet à exécution.
En effet, nous nous revîmes, ma Mère et moi, le
lendemain dans la grande salle à manger. C’est
là que
ma Mère m’apprit la raison particulièrement
méditative du Père. Il venait d’être nommé Evêque de Meaux,
remplaçant Monseigneur Khun qui demandait à prendre
sa retraite. Le Sacre et l’installation du nouveau
prélat étaient prévus pour le 14 octobre en la
Cathédrale de Meaux. Une émotion pleine de confusion nous
saisit alors tout deux. Lors de sa très récente
visite le nouvel Evêque savait certainement l’honneur qui Lui
était réservé. Sans doute lui avait-il plu de prier
encore comme un serviteur obscur ;-pour et chez ces deux
personne qu’il n’avait rencontrées qu’une fois
seulement. Nous en étions bouleversés,..et secrètement flattés.
Après les
commentaires d’usage, ma Mère durant trois jours garda le silence sur
l’événement Puis elle me
proposa de prendre une ambulance, à plein frais, afin
de me faire assister à la Cérémonie. Dans la pensée maternelle,
des parents ou des amis pourraient suivre dans leur propre voiture ce convoi
« sanitaire »
un peu spécial. La torpeur dans laquelle je me
trouvais et la crainte de devoir me débrouiller tout seul (et
surtout ma position allongé que je ne pouvais quitter
en aucune manière) , me firent faire un
mauvais
accueil à cette proposition. Ma Mère revint à la
charge avec un argument de poids :
. .
.
-« C’est probablement la seule fois de votre
vie que vous pourrez voir une telle cérémonie – et d’aussi
près »…
L’argument
avait sa valeur et je cédais. On avait choisi mes « anges gardiens »
les Hubert
de Chergé accompagnés par leur nièce Victoire
Arhenchiagues qui avait facilité, on s’en souvient, notre
première rencontre avec le nouvel Evêque. Nous
voici partis tous les quatre pour
Meaux.
Curieux
dimanche que ce dimanche « épiscopal », où je pus constater que
l’époque qu’avait vécue ma
Mère était bien morte – au moins était-elle dans
son crépuscule.
Très
conscient de mon mauvais état, perpétuellement allongé, et de plus en tenue
négligée – surtout pour
un pareil lieu et une telle occasion,- je n’avais
pas manqué de représenter à ma Mère la honte que j’en aurais,
et la difficulté qu’il y aurait à faire entrer un
brancard dans un édifice dont elle avait perdu la mesure depuis une
dizaine d’année – sa dernière visite à une
Cathédrale remontant à Pâques –et dans la cohue de tous ceux qui
assisteraient à la cérémonie.
Elle
me répéta l’argument qu’elle avait fait valoir sur le caractère unique pour moi
d’une pareil occasion.
Elle ajouta un péremptoire :
-« De toute façon, on s’écarte toujours devant
un brancard… Pour l’élégance on vous passera un pantalon
sur celui de votre pyjama, et un tricot pour en
cacher la veste. Vous serez très bien. J’espère que Marlène
pourra quand même faire ça »…
Tout
fut prêt à temps. Mais ce fut à propos du brancard que je constatais les
illusions de maternelles.
Evidement nous arrivâmes en retard. Le chauffeur et
son aide n’avait mis aucune hâte à rallier un but où
il n’y avait ni Médecin ni Infirmière.
En fait de respectueux je dus me contenter
d’approcher les deux ou trois ceintures décorant le dos de deux
ou trois fidèles serrés devant moi.. La Cathédrale
était noire de monde. Le Cardinal Lustiger en temps que
Responsable de la Région Ecclésiastique de la Seine
et Marne, rehaussait de sa présence l’éclat de la fête.
Ce fut
avec un certain soulagement (ou un soulagement certain, comme on voudra ) que
je quittais la
Cathédrale, n’ayant pu apercevoir de mon nouvel ami
qu’une modeste calotte au milieu de Mitres plus richement
ornées..
Sur la
route du retour, je lassai Victoire Arhenchiagues installée sur le strapontin
de l’accompagnateur, songer
à l’ancien Aumônier du Camp et à l’enseignement qu’elle
n’entendrait sans plus jamais. Quand à moi, je ne doutais pas
que je faisait ce jour- là mon avant-dernier déplacement complet en Seine
et Marne…
Monseigneur Gaucher fut un Evêque malheureux et son Episcopat fut court.
Dès le mois de décembre 1986
(donc deux mois après) sa santé donna des soucis.
Il dut être remplacé dès 1987. Il fut alors nommé Evêque
Auxiliaire à Evreux.. ( Je n’ai plus eu de nouvelle depuis cette dernière date. )
Si nous
continuons à feuilleter les éphémérides de ce mois, nous trouvons que la semaine
précédente fut
agitée par l’attentat commis contre Georges Besses,
le P.D.G. des usines Renault. ,On soupçonna une militante
du groupe d’Action Directe. Elle déjà défrayée les chronique par ses assassinats
et ses plastiquages.
La
Police avait à peine commencé ses recherches que nous parvenait la nouvelle de
la mort de
Thierry Le Luron. Il était devenu célèbre par ses
imitations des hommes en vue. Ses émissions à la
Télévision faisaient l’Evènement. Personne n’échappait
à son humour toujours féroce. Il avait commencé
sa carrière en brocardant Chaban-Delmas, Premier
Ministre de Pompidou dans les années 70. La France
entière riait. Que peut-on contre quelqu’un qui dit
haut ce qu’on pense bas ? Il fit
Carrière. Or il mourrait sur
un lit d’Hôpital, frappé par le SIDA. Il avait
exigé que personne, même pas sa famille
ne le vit dans sa déchéance.
Les collections qu’il avait constituées furent
bradées à l’encan : « sic transit…. » Le contraste frappa.
Il était le
premier des « grands noms » qui avouait
sa déchéance.
Thierry Le
Luron faisait partie de « ceux qui m’étaient devenus familiers » à la
Télévision. J’en fus atteint. Il me
Semblait que bien des choses craquent déjà dans ce qui avaient été mon univers
familier…Le Destin me
montrait un visage nouveau et moins amêne,
peut-être hostile…
.
Son Dernier
« Au revoir Monsieur »
.
La
solennité de Meaux et les multiples nouvelles de l’extérieur n’empêchaient pas
ma Mère de songer
au rendez-vous trimestriel qu’elle avait à Cochin.
Au début de notre vie à deux je l’y avait accompagné.. Mais elle s’était vite
rendu compte que pour moi ces
journées n’apportaient rien. Je restait assis dans
l’ambulance La consultation m’étant bien entendu interdite
et l’emploi du temps du Professeur Menkès
l’attachant à son cabinet de consultation. Il ne pouvait venir me
jeter le moindre regard. Ma Mère en avait pourtant
rêvé dès 1980 elle fut déçue.
On se
souvient que du temps de mon Père l’habitude avait été prise de m’installer à
Mimouche durant le
temps des consultations. Après 1980, je manquais
tellement de vie sociale, que ‘un commun accord, ma Mère
et moi, nous décidâmes de renoncer à ces
après-midis amicales. Je restai finalement confié à Jehanne qui
veillait plus étroitement sur la maison et sur son
futur propriétaire.
Donc ce lundi-là, elle ma Mère prit la route seule pour Paris1. Elle en revint à la nuit tombé,- comme
de
coutume. Elle ne m’annonça rien d’extraordinaire,
sinon un léger mécontentement du Médecin devant l’état de
ses jambes. Malgré tout, le rendez-vous suivant ne
fut pas avancé. Il resta fixé au 22 mars. La date est à retenir.
N’ayant
pas part, à l’entretient entre ces deux vieux amis qui se connaissaient depuis
14 ans, je ne peux que
présumer
comment il se conclut. Mais je gage qu’il se conclut du côté de ma Mère par un
courtois et machinal :
-« Au
revoir, Monsieur »
Mais ils ne devaient jamais se revoir. Au jour du
rendez-vous suivant, je dictai une lettre d’excuse au Professeur
Menkès l’avertissant de la brusque aggravation de
santé intervenu chez sa cliente, et de son transfère à l’Hôpital
de Melun. Il ne pourra avoir la triste confirmation
des graves suites qu’il avait pressenties, que une autre lettre plus détaillée,
-de ma part, dictée plus tard depuis la Clinique de Saint Germain en Laye.
Mais nous
anticipons….
Incertitude
sur l’Etat de ma Mère.
C’est donc sans trop d’appréhensions que ma Mère regagnait sa grande
chambre carrelée. Dans quel
état de santé était-elle réellement ? J’avais
quelques peine, je l’avoue, à m’en faire une idée..
Oncle
Jacques de Dreuzy m’a dit quelques temps après son décès, avoir remarqué une
certaine fatigue
mentale. Et ceci dès le mois de novembre. Mes
souvenirs sur ce point restent vagues.. Je retiendrais un certain
Dimanche où nous vîmes, elle et moi, à la
Télévision une évocation des voyages de Christophe Colomb. C’éait
à l’occasion du Tricentenaire de la découverte de
l’Amérique.
Jehanne
avait eu la bonne idée de se trouver là fortuitement, elle nous fit avaler
notre brouet du soir.
Ma Mère et la Gardienne s’étaient, je suppose,
chipotées et l’atmosphère était lourde…Ces « brouets » valent
un mot d’explications. Depuis 1960, ma Mère se
nourrissait de plus en plus mal. Je suppose qu’a la fin de
sa vie s’était Jehanne qui l’obligeait à
manger ;-et par voie de conséquence, elle avait pris la haute main sur
les menus. Leur mise en œuvre était aisée car le
menu était strictement répétitif et dépourvu d’imagination.
Ma Mère lui avait donné la responsabilité générale
de la bonne marche de la maison. En bonne logique la
composition des menus relevait l’autorité de la
Maîtresse de Maison. Mais sur la fin sa vie, ma Mère avait
abdiqué, et finalement accepté avec résignation
l’état de dépendance où nous nous trouvions finalement
arrivés. C’était parfois gênant.
Jehanne
avait donc planifié notre « ordinaire » il était basé sur les
féculents. On vivait de coquillettes de
pommes de terre à l’eau et du riz sous toutes ses
formes. La salade était rare. Il y avait quelques Biftecks.
Le poulet faisait son apparition en fin de semaine.
C’était d’une régularité d’horloge. Il provenait de la ferme
de Monsieur et Madame Drigny. Il était cuit à l’eau
et se cachait sous une purée de pomme de terre. Celle-ci
était en principe gratinée ; mais faute de
temps elle avouait son unique passage dans l’eau chaude. Nous ne
péchions donc par concupiscence de la Table…
Une telle
abdication de ses prérogatives de Maîtresse de Maison était un signe.
Et dans
mon esprit une question de fond se faisait plus insistante. Ma Mère était-elle
atteinte par un
Cancer ?
Et ma Personne dans tout Cela ?
De mon
côté les interrogations se posaient aussi. J’étais sous Tesmesta depuis si
longtemps ( 8 ans exactement ).
Et à haute dose ! Commençai-je à m’y habituer ? De cette année je
conserve quelques
« photos » étalaient-elles si fortes
qu’elles transpercent les épaissires pharmaceutiques qui
m’enveloppaient. Les faits se fixaient en moi avec
une particulière acuité. L’inquiétude
où j’étais
de mon avenir placé sous le signe de la plus totale
dépendance devenait lancinante que serait mon
« après » ?
Le souvenir me revient d’une belle journée d’août
86, où je marmonnais une fois de plus contre cette
Situation, maintenant, vécus à l’intérieur, alors
que nous étions à la campagne pour prendre l’air.
C’était ou cela avait été du moins une
« des » raisons officielles de notre dernier long séjour à la
campagne.
Ma Mère
m’entendis et me répondis :
-« Mon pauvre Bonhomme, Je ne peut plus vous
répondre. Tout ce que je touche s’effondre… La ferme…
Oncle Pierre Bureau de L’islle1,
Christian .2 Mais ce que je peux vous jurer, c’est que je
ne laisserai jamais
tomber entre les mains des Schelcher, qui ne vous
connaissent pas et qui ne savent pas qui vous êtes »sic.
-« Pour
être sûr de mon avenir, vous n’avez qu’à écrire vos désirs à mon sujet.
.
-Oui, Peut-être…Mais il faudrait écrire et avec mes
mains je ne peux plus le faire3.
-Alors, vous pourriez dicter un papier à Maître
Besson.. Ou enregistrer une cassette et la lui confier. C’est
important.
Souvenez-vous des grands exemples historiques. Les Survivants s’en sont
érigés les interprètes
et ont fait casser tant de testaments, si solennels
qu’ils aient été, en déclarant qu’ils ne correspondaient
plus aux conditions nouvelles. Pourtant, je ne
pense pas qu’on se donne le mal de casser un testament
aujourd’hui ».
-Oui, on verra. De toute façon je suis encore avec
vous pour longtemps. Faite-donc confiance à La
Providence elle ne vous a jamais laisser tomber1
La
conversation prenait un tour périlleux. (Mis à part l’allusion à la Providence)
Je pensais qu’il valait mieux rompre l’entretien.
Pour la
troisième fois nous tentons l’aventure.
Quant
au ménage, ma Mère avait sa décision. Les Gavoit étaient condamnés. Holà, tout beau ! c’est une
chose de vouloir et s’en une autre de pouvoir.
Durant les
évènements que avons relatés, courriers officiels et conseils en matière administrative
n’avaient cessé
d’affluer à La Glazière, pour tenter de sortir de ce guêpier sans trop de
casse. Les Ringot nous avaient
présenté ce ménage- sans bien les connaîtes et je
crois aussi sur des « on dits ».Ils avaient changé à leur
égard et nous promettaient une quasi-victoire!
Agacés par la pression et le sans-gêne affiché de leur « recrues »,
ils cherchèrent dans leur réserve qui paraissait
inépuisable, des remplaçants plus actifs, donc plus appropriés.
Malheureusement, ces successeurs, les Loth
arriveront trop tard pour nous être vraiment utiles. Pourtant leur
présence aidera à mettre ce vieux Bateau sur cale,
et dans la naphtaline.( Après 48 ans d’utilité et de présence
effective dans la famille ).
Tout ces
préliminaires sociaux entrèrent dans leur phase active dès novembre. C’est au
cours d’une de ces
explications téléphoniques que l’Oncle Jacques de
Dreuzy, grands-maître en la matière, sentit un premier glissement
dans le comportement de ma Mère. Généralement, dans ce type de conversation,
c’est elle
qui soufflait le terme voulu. Or elle se mit à
chercher ses mots, demandant des explications inusités chez
elle. Alerté par cette contre-performance, il
raccrocha et avoua sa préoccupation à son entourage :
-Ou bien Jeannine est éreintée de sa journée, ou
bien c’est grave.
De fait
le feu couvait sous la cendre.. Il n’éclatera et ne crépitera pour moi que dans
les jours de la
très prochaine année. Il me laisse le temps
d’ébaucher un conclusion, hâtive et provisoire des douze
mois qui viennent de s’écouler.
Cette
année prend un relief particulier car elle la dernière année complète que nous
devions vivre
ensemble.
1986 s’achevait apparemment dans le calme,- voire
la torpeur, comme à chaque période de
Fêtes. Mais pouvait-on dire cela ? Les signes
avant-coureurs d’un changement avaient été notés par
Marlène comme par ma Mère.
On
imagine que l’atmosphère, à la maison des Gardiens, était à la guerre, sinon à
la grève. Ils
ne le cachaient plus. Leur effort s’en ressentait ! La tension générale s’était
accrue. Comment dès
lors s’étonner que la présence intellectuelle de la
vieille Maîtresse de Maison n’ait pas été atteinte ?
Je me
suis demandé et me demande encore, si l’effort d’organisation du Raid sur
Meaux n’avait pas ébranlé l’édifice.
Pourtant , je ne l’ai jamais vu aussi bien qu’à notre retour de ce Sacre.
Elle était heureuse de m’avoir
fait ce cadeau et paraissait joyeuse d’avoir encore
gagner son pari.
Pourtant cela lui avait demandé des efforts.
S’ajoutait l’énorme tension nerveuse créée par les Gavoit, d’autres
soucis s’y ajoutaient. Tout cet ensemble excusait
le manque de netteté qui s’était insinué dans ses facultés de
raisonnement. Avait-elle pleinement réalisé les
difficultés du changement de Personnel qu’elle réclamait ?
Mesura t-elle exactement les aléas que comportait
l’accoutumance à des gens dont elle n’avait même pas
entendu
parler ?
Trop
agacée par le comportement de nos Gardiens, elle s’était lancée là,
contrairement à son habitude
dans cette solitude à deux, dont elle n’avait ni
mesuré ni prévu la fin.
Ce qui se
passa par une nuit de novembre, seuls les personnages de la tapisserie XVIIIe
qui lui servait de
chevet pourraient le raconter.
effet qu’avait sur moi maintenant le Temesta. Pour
la première fois peut-être je mesurais mieux les risques
qu’y avait à nous engager dans une cinquième
aventure, étant donné la moindre défense dont faisait preuve
ma Mère devant toute aventure humaine.
Une fois de plus j’en revenais à mon leitmotiv
préféré : ne valait-il pas mieux nous rapprocher d’un lieu moins
austère ? avec le caractère de ma Mère,
c’était notre isolement qui décourageait les meilleures bonnes volontés.
Cette
réflexion fut ravivée le 25 décembre par une dispute entre ma Mère et la
Gardienne. Par représailles,
celle-ci planta là notre grande malade, assise au
bord de son lit, dans une position aussi précaire qu’inconfortable.
Cette fois, je mis presque en demeure Celui qui
était le héros du jour, de nous trouver une solution.
Ces trois
appels avaient leurs auteurs habituels ; les Rémy, les Jean et je crois
bien, que Chantal de Saint Remy,
fut la troisième de ces inquiétude téléphoniques. Si leur première attente
d’une réponse avaient été de pure
forme protocolaire,
ce mutisme inexpliqué avait motivé chez eux une véritable inquiétude. Et lorsque
réponse vint enfin, une légère semonce
se mêla aux vœux. L’incident et ces suites poussèrent donc ma Mère
A accélérer
le départ des Gardiens, devenus de vrais « tourmenteurs ». Ma Mère et
moi commencions à nous
en convaincre. Et ceci donnait encore plus
d’influence et de douceur à la présence de Jehanne.
Dans cette
nuit du 31 décembre 1986, j’entendis ma Mère me crier de sa chambre :
-« Je vous embrasse ! Tous mes vœux,
bonhomme ! Bonne Année ! ».
Connaissant sa surdité devenue très forte, je ne pus reprendre à son
adresse que la seconde partie de ses
vœux. Elle ne saisissait plus les phrases trop
longues.
Ce devait être nos derniers souhaits de Bonne
Année.
En m’endormant, je songeais à ses vœux et à ce qu’ils
signifiaient pour ma Mère. Tous deux nous vivions la
même vie ! et je dirais l’un par
l’autre !
« Deux étions, mais n’avions qu’un seul cœur » écrivait déjà
Villon !
Voulait-elle dire :
-Je suis encore là. Comptez sur moi !
Ou
bien était-ce une allusion presque
un appel à la mort,- la mienne –
désirée par ma Mère plus proche que la
sienne ? C’est en tout cas la conclusion que
j’avais discernés sur ses lèvres, un jour où nous parlions encore de
l’avenir :
-Si vous pouviez Partir le premier, cela
arrangerait tout !
Bien sur
ces lignes sont écrites avec un écart de 30 ans au maximum et de 6 au moins.
Dans l’état de somnolence
où je me trouvais, il m’était impossible d’avoir un le moindre raisonnement
rapide et m’autorisant
à porter un jugement quelconque. Je me contentais
de vivre et de recevoir l’événement. Si comme je l’ai dit, il
y eut chez moi un frémissement de la conscience,
il était temps que l’expérience cessa. Mon impression
actuelle est tout à fait subjective : il me
semble qu’un certain amollissement joint à une moindre combativité
s’était installé en moi et me faisait penser plus
vivement à la mort.
Aujourd’hui encore je pense qu’une trop longue
répétition – elle dura 6 ans pleins – des mêmes instants et
des mêmes saisons invariablement vécus entre quatre
murs me fait douter de la fécondité de ce séjour en
campagne.
Je fus
chargé de « Mission ».
Il me
reste à relater un détail de notre vie quotidienne. Pour bien le comprendre il
faut revenir à 1984.
Son évocation est pour moi plus qu’un souvenir,
mais un judicieux conseil
On se
rappelle les graves incidents qui avaient décidé ma Mère à se séparer de la
Communauté de
Blandy. Elle se souvint alors d’une autre
Communauté. Celle-ci était d’obédience Protestante. Son
jeune Responsable était venu se présenter, ainsi
que son « Troupeau » dans les dernières années
de la vie de mon Père.
Il nous
fallait absolument une assistance matérielle,- le matin surtout. A partir de
1984, ce groupe voulut bien
assurer les « soudures ». Baptiste, je
crois, ils étaient végétariens. Ils avaient ouverts un Restaurant de ce type
dans le Quartier de l’Opéra. Leur plats de
résistance ne leur coûtaient guère. Ils les « importaient », si j’ose
dire,
de la Grande Commune, village voisin de la maison.
Le pays, et ses habitants, ne leur étaient donc pas inconnus.
Ils acceptèrent l’ingrate et pourtant nécessaire corvée
que nous leur demandions. Cette fois, l’organisation conçue
par ma Mère assura les coups durs, de la mi-août 1984 aux derniers jours de
1986.
Ce fut
justement le dernier matin de cette vacation, que Gérard, l’un des membres de
cette Communauté
Maraîchère, me parla de Cinéma,-plus spécialement
du film Lauréat du Festival de Cannes. Il s’appelait
« Mission »
- C’est vraiment un beau. film. Si vous avez
l’occasion de vous y faire emmener ne le ratez pas !
J’acquiesçai par pure politesse,-en songeant à part
moi que mon interlocuteur en avait de bonnes !
Ne me voyait-il pas sans cesse et ne savait-il pas
que j’étais vissé sur ce lit où il était en train de m’aider !
Enfin l’intention étais gentille.
Je dus attendre
trois ans pour partager un enthousiasme si bien placé. J’ai déjà vu « Mission »
deux fois :
une fois en
projection vidéo publique, et une autre fois un dimanche, sur mon écran de
Télévision personnel.
A
chaque fois je me suis associé à l’Alléluia sylvestre qu’on peut y entendre. Je
ne peut voir ce beau film
sans penser à ce qu’avait d’étrange ma situation au
moment où il me fut recommandé
.
C’est
ainsi que fus in extremis chargé de « Mission ».
Il était temps. Le lendemain matin, un lundi,
Madame Ringot assura une relève plus continue, et tout de
même plus fiable. Mais ceci fait partie d’une autre
histoire qui est l’un des thèmes du chapitre suivant.
J’ajoute une note de Téléspectateur – assidu par nécessité…
Je citerai
deux ou troit films qui jalonnent mon retour progressif à une certaine conscience,
à partir de novembre 86 :
une version télévisée de l’affaire Marie Bénard très convenablement enlevée
par Alice
Sapritch. Puis malheureusement Via Mala. Le nom de
l’auteur m’échappe aujourd’hui
Feuilleton
Allemand remarquable par sa brumeuse éternité ou sa
mauvaise transposition. Puis la première
diffusion de « Une Femme Peut en Cacher une
Autre ; »- avec le divin Roger Hanin, Beau-Frère
de notre actuel et divin Mitterrand (François). Et
oublierai-je le parfum culinaire venu de la Creuse,
avec l’adaptation de la Saga des
« Aubarède » dont j’avais apprécié la manière quelques années
auparavant.
1 C’est aussi cette année-là que Monsieur d’Ayguevives se défit complètement de l’Affaire « Richard-Radio »
qui m’avait procurer tout mes appareils sonre et visuels qui me permirent de « tenir » en Seine et Marne.
C’est encore une sorte de « présence » qui s’éloignait de moi, pendant cet été 1986.
1 Dans mon souvenir personnel la Messe du Père Gaucher est la dernière qui ait été dite à La Glazière.
1 Selon mon souvenir le rendez-vous d’automne se situait vers le 18 novembre 86.
1 Le Colonel Bureau de l’islle, Oncle Pierre, vint souvent nous voir après son veuvage tant à Paris qu’à La
Gazière. Ma Mère rêva de me confier à lui si mes Parent
venaient à disparaître. Ce projet ne pu se réaliser le Colonel
s ‘étant fait écraser sur la
Grande Place de Tours en octobre 1964.
2 Dont il a été question plus haut.
3 Je vois dans ces réponses un autre signe d’abdication devant une initiative également importante.
1 Je certifies
avoir entendu cet entretient. Je le rapporte ici aussi fidèlement que possible.
Oui
vraiment ce fut une Malédiction ! voici comment je l'ai vécue.