L'effort international pour l'environnement s'enlise.

Le 5 juin, c'est la fête de la planète.

Cette année, la journée de l'environnement est célébrée à trois mois du deuxième sommet de la Terre organisé à Johannesburg.
Cette journée a été créée par l'ONU en 1972, lors de la première grande conférence internationale sur l'environnement à Stockholm. Ce 5 juin, le Programme des Nations unies pour l'environnement (PNUE) a choisi la ville chinoise de Shenzhen pour abriter les festivités, saluant les efforts de croissance équilibrée de cette ville.
Dix ans après le sommet de la Terre de Rio, le PNUE dresse un bilan sévère : 1,2 milliard d'hommes et de femmes vivent encore sous le seuil de pauvreté, 1,1 milliard n'ont pas accès à l'eau potable et 2 milliards à l'électricité. Certes, depuis 1987, l'action internationale a conduit à stopper la dégradation de la couche d'ozone, en éliminant les gaz CFC. Mais les forêts ont diminué de 2,4% depuis 1990 et plus d'un quart des espèces de mammifères et 12% des espèces d'oiseaux sont menacées.
Le changement climatique dû pour partie aux activités humaines est désormais reconnu comme une menace planétaire. Le gouvernement américain a finalement admis, dans un rapport sur le climat envoyé ce week-end aux Nations unies, les effets néfastes du réchauffement climatique sur l'environnement, mais continue rejeter le protocole de Kyoto sur la réduction des gaz à effet de serre. Le protocole de 1997 prévoit une réduction globale de 5% des émissions des pays développés des gaz réchauffant l'atmosphère en 2008-2012 par rapport à 1990. Mais c'est de 70% qu'il faudrait réduire en quelques décennies les émissions pour stabiliser la concentration de ces gaz dans l'atmosphère.

dépêche de l'AFP reprise par le quotidien "metro" le 5 juin 2002

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