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"documents sur l'actualité"
Irak : les origines du conflit:
Le 2 août 1990, les troupes irakiennes envahissaient le Koweït.
En quelques semaines, une coalition de 26 pays, sous commandement américain,
se mobilisaient dans le Golfe. Après une offensive aérienne
et terrestre des forces alliées, les troupes irakiennes évacuaient
le Koweït et un cessez-le-feu était conclu au printemps 1991.
Mais l'embargo instauré par les Nations unies après l'agression
était maintenu au nom de nouveaux objectifs, dont le principal était
le désarmement de l'Irak. Dix ans plus tard, les sanctions et le
conflit perdure. (...)
La politique de sanction aboutit à la destruction de l'Irak à
petit feu, comme le rappellent les chronologies qui retracent l'aspect militaire
du conflit, les bombardements et raids menés depuis la guerre du
Golfe. Alliés à un embargo drastique, ils ont abouti à
un « état de décrépitude et de délabrement »
du pays, selon les rapports des organisations humanitaires et internationales
qui travaillent sur place. La mise en oeuvre du programme « pétrole
contre nourriture » a certes autorisé l'importation de
nourriture et de médicaments, mais elle ne permet pas à Bagdad
de reconstruire ses infrastructures civiles, ni de relancer son économie.
Et si certains pays, comme la France, souhaitent une levée ou une
suspension de l'embargo, ils se heurtent au veto des Etats-Unis.
extrait de l'introduction du dossier "la
guerre sans fin contre l'Irak" mis en ligne sur le site du "monde
diplomatique
Irak est colorié en jaune sur cette carte (source de la carte : "Le
Monde")
consultez aussi la carte de votre livre page 155 où figurent
les "zones d'exclusion aérienne" imposées à
l'Irak après la gurre du Golfe de 1991
Chef de l'Etat : Saddam Hussein
Capitale : Badgad
Superficie : 439 000 km2
Population : 23,6 millions
Monnaie : dinar irakien (0,0003756 euro)
carte
des ressouces agricoles et hydrologiques de l'Irak
Irak : populations et religions
· LE MONDE | 31.08.02 | 12h31
Washington et Londres multiplient les raids contre des installations
antiaériennes irakiennes
Pour la cinquième fois depuis le début de la semaine, des
avions américains et britanniques ont attaqué, vendredi 30 août,
des installations militaires ­p; une batterie de missiles sol-air selon
le Pentagone ­p; à environ 240 km au sud-est de Bagdad. Les
Américains parlent de " légitime défense"
après que l'Irak eut tiré des missiles antiaériens
lors du survol de Bassorah par des avions de la coalition.
A la fin de la guerre du Golfe, en 1991, Washington et Londres ont décrété
des zones d'exclusion aérienne, interdites à toute activité
militaire irakienne, dans le nord du pays, pour protéger les dissidences
kurdes, et dans le sud, au profit de populations chiites.
Bagdad ne reconnaît pas de telles zones, au motif qu'elles
ne font l'objet d'aucune résolution de l'ONU, et affirme que quelque
1 500 Irakiens y ont perdu la vie depuis dix ans, suite à ces
raids anglo-américains.
De leur côté, les Américains et les Britanniques font
valoir qu'ils détectent, depuis quelques mois, une consolidation,
par les Irakiens, de leur système de défense avec, notamment,
l'apparition de nouvelles armes antiaériennes autour des grandes
villes, Bagdad et Bassorah, et une forte activité radar. (...)
Jacques Isnard
le proche-orient en 1999
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