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Histoire de l'Afghanistan

Chronologie :


7 000-5 000 av. J.-C. Néolithique

5 000-1 500 av. J.-C. Age du Chalcolithique et du bronze

2 200-1 900
av. J.-C. Culture de Bactriane

1 500-600 av. J.-C. Age du fer

545-539 av. J.-C. Conquêtes de Cyrus II le Grand

330-327 av. J.-C. Alexandre le Grand en Afghanistan

305-304 av. J.-C.. Seleucos et Chandragupta se partagent l'Afghanistan

250-130 av. J.-C. Royaume de Bactriane

160 av. J.-C.-10 ap. J.-C. Royaumes indo-grecs

150 av. J.-C. Invasions nomades des Saka (Scythes) et des Yuezhi (Kouchans)

45-350 ap. J.-C Empire Kouchan

100- 300 ap. J.-C Ecole du Gandhara

200- 300 ap. J.-C Ecole de Hadda

998-1 030 Règne de Mahmud de Ghazni

1 173 Prise de Ghazni par les princes de Ghor

1 221 Invasion de Gengis Khan

1 381 Conquête de l'Afghanistan par Tamerlan

1 405 Herat, capitale de l'islam

1 526 Dynastie des Grands Moghols

1 747 Fondation du Royaume d' Afghanistan (Dynastie des Durani)

(source exposition Afghanistan, une histoire millénaire du 1er mars au 27 mai 2002
Musée des Arts asiatiques-Guimet, Paris)



Génie aux fleurs, Afghanistan, Hadda, III-IV° siècle.
Collection Florence Malraux


André Malraux et le génie aux fleurs... (photo prise dans les années 30)

L'Afghanistan, carrefour meurtri de civilisations millénaires



paru dans "Le Monde" 24 septembre 2001

« Les invasions qui l'ont balayé de façon presque continue depuis les temps antiques - en dernier lieu l'invasion mongole - font de sa population un sable mouvant, où chaque vague à peine formée s'est vue recouverte et effacée par une autre; de sa civilisation une mosaïque barbare, où le raffinement extrême de l'Orient côtoie la sauvagerie des nomades. Sur cette base mal raffermie, la vie politique s'est développée à la manière de pulsations aussi brutales que déconcertantes : tantôt le pays, en proie aux dissensions, s'affaisse sur lui-même et semble prêt à s'émietter en clans féodaux opposés par des haines de race mortelles - tantôt une vague mystique, née dans le creux de ses déserts, fond ensemble toutes les passions pour faire un moment du Farghestan une torche aux mains d'un conquérant ambitieux.»

Julien Gracq, Le Rivage des Syrtes.


« La plus grande sécurité de l'Afghanistan est constituée par sa situation naturellement imprenable. Dieu nous a donné dans chacun de nos sommets montagneux des forteresses naturelles et les étrangers savent que les Afghans sont nés guerriers qui peuvent continuer à se battre toujours et toujours tant qu'ils peuvent se cacher derrière leurs rochers et ne pas affronter l'ennemi en terrain découvert. »
« Un autre grand secret, la cause de la force du gouvernement afghan, c'est que le peuple partage une religion commune l'Islam. Le peuple d'Afghanistan est viscéralement prévenu contre tout souverain qui ne serait pas de même foi que la leur, car il considère les rois relevant de toutes les autres religions comme des infidèles. Et hommes et femmes prendront les armes pour combattre pour leur foi, convaincus s'ils meurent au combat contre l'infidèle d'être reçus au ciel. C'est pourquoi c'est la constante prière de tout homme et toute femme en Afghanistan « Dieu donne moi une mort de martyr ». En vérité les Afghans sont amoureux de liberté, d'indépendance et d 'émancipation, à peine s'ils tolèrent de se soumettre à un prince de leur propre foi, ils n'accepteront jamais la domination d'un autre. »

Emir Abdel Rahman régnant sur Afghanistan de 1866 à 1868 puis de 1880 à 1901


"Nous savons certes ,Sire, depuis très longtemps combien votre pays paraît éloigné de nous, certes par la distance, mais aussi parcequ'il est d'un accès difficile. Et nous savons aussi qu'il est par excellenrce un peuple courageux noble et tenace. Nous n'ignorons pas davantage que par une sorte de décret de la nature, il se trouve au coeur de l'Asie centrale. Et depuis plus de 1000 ans* en train de se rencontrer avec les dominations, celles qui venaient des Perses ou celles des conquérants de l'occident qu'ils fussent helléniques ou romains ou avec la pénétration indienne ou avec les grandes marées mongoles ou encore avec les ambitions contraires des Russes et des Britanniques. Et nous savons aussi que les Afghans sous les flots qui se rencontraient chez eux ont su garder leur personnalité propre. Je lève mon verre en l'honneur de sa majesté Mohammed Zaer Shah , roi d'Afghanistan."
Charles de Gaulle, président de la République, lors de la réception du roi d'Afghanistan, Palais de l'Elysée. 1 juin 1965

*
l'histoire de l'Afghanistan est plutôt trois fois millénaire.. (voir chronologie ci dessus)


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